Le Keréden
| Fondation |
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| Domaine d'activité | |
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Privé et public |
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Alain Glon, président (1999[1]-2019) |
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| Site web |
Le Keréden, appelé Institut de Locarn jusqu'en 2020, est un club de réflexion et un lobby regroupant des chefs d'entreprises et décideurs bretons : élus, syndicats, associations…
Historique modifier
L'« Institut de Locarn, Cultures et Stratégies internationales » est fondé à Locarn dans les Côtes-d'Armor en 1991 par Jean-Pierre Le Roch, fondateur du groupe de distribution les Mousquetaires et Joseph Le Bihan, professeur honoraire de géostratégie à l'école HEC. Leur visée initiale est de créer un institut de stratégie internationale[2]. Les locaux sont inaugurés en 1994[3].
En , Alain Glon, alors président de l'Institut de Locarn, prêche en faveur d'une économie bretonne du bien commun[4].
En 2019 une nouvelle équipe présidée par Gilbert Jaffrelot décide un changement de stratégie ; les locaux vieillissants de la partie hôtelière ("Breiz Ecolodge Hôtel Le Keredern") sont rénovés entre 2020 et 2022. L'institut cherche désormais à faire oublier son image élitiste tout en restant au service du Centre Bretagne[5].
En décembre 2020, l'Institut de Locarn change de nom pour devenir Le Keréden[6].
Activités modifier
L'activité de l'institut de Locarn, puis du Keréden, s'inscrit dans une démarche de lobbying[7],[8],[9].
L'association Produit en Bretagne modifier
L'association Produit en Bretagne a été déclarée en préfecture le , avec pour siège l'Institut de Locarn (Cultures et stratégies internationales).
Diaspora économique bretonne (DEB) modifier
L'institut de Locarn est à l'origine du projet « Diaspora économique bretonne ». Ce projet vise à fédérer les Bretons du monde entier pour qu'ils participent activement à l'essor économique de la région[réf. souhaitée].
Formation modifier
La DEB a mis en place le parcours Guillaume Lejean, une formation à la culture économique et internationale pour une quinzaine d'étudiants et jeunes diplômés organisée chaque année. Les formations dispensées par l'institut sont financées par Pôle emploi et le conseil régional. Les exercices d'intégration comportent des marches de nuit encadrées par d'anciens légionnaires[10].
L'université d'été est organisée depuis 2008[3].
Membres modifier
- Entreprises : CGPME de Bretagne, CCI des Côtes-d'Armor, Triskalia, EDF, France Télécom, Glon Sanders, SA Henaff, Legris Industries, STEF Vannes, SILL...
Controverses modifier
Opus Dei modifier
À ses débuts, l'initiative est critiquée, et l'institut "accusé" d'ultralibéralisme[2]. Son emplacement (Locarn est une ville relativement isolée de 500 habitants) fait croître la rumeur que l'institut est une loge de l'Opus Dei, à tel point qu'en 1999 l'institut renouvelle sa direction pour rafraîchir son image[11]. La rumeur est également alimentée par la création en de l'Association Coudenhove-Kalergi-Aristide-Briand domiciliée à l'institut. Richard Coudenhove-Kalergi, père fondateur des préceptes paneuropéens, défend l'idée d'une Europe gouvernée par la conception chrétienne des droits de l'homme[12]. L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, connu pour ses liens avec l'Opus Dei, participe à l'inauguration de l'Institut de Locarn en 1994[13].
Notes et références modifier
- « letelegramme.fr/ar/viewarticle… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Christophe Molina, « L'institut de Locarn (22) fête ses 20 ans », sur Francetvinfo.fr,
- « Qui sommes-nous ? », sur Institut-locarn.bzh
- « Alain Glon : « La fiscalité française est difficilement supportable » », sur Contribuables.org,
- Sophie Prévost, « À Locarn l'institut toilette son image », sur Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, (consulté le ).
- « L’Institut de Locarn devient « Le Keréden » », sur Le Telegramme, (consulté le )
- Ghislain de Montalembert, « Ces Bretons qui font bouger la France », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Malaise français, colère bretonne », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
- Christian Roudaut, « Le lobby breton drague la République », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin, « Malaise français, colère bretonne », sur Monde-diplomatique.com,
- « L'Institut de Locarn tourne la page sans changer de cible », sur Letelegramme.fr,
- « Les Bonnets rouges, une double manipulation », sur Mediapart.fr,
- Françoise Morvan, « Breizh Touch au grisbi », sur Liberation.fr,
