Le Cannet-des-Maures

commune française du département du Var
(Redirigé depuis Le Cannet des Maures)

Le Cannet-des-Maures
Le Cannet-des-Maures
L'église Saint-Michel du Vieux-Cannet.
Blason de Le Cannet-des-Maures
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Var
Maire
Mandat
Jean-Luc Longour
2020-2026
Code postal 83340
Code commune 83031
Démographie
Population
municipale
4 592 hab. (2021 en augmentation de 5,42 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 30″ nord, 6° 20′ 27″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 628 m
Superficie 73,64 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Luc
(banlieue)
Aire d'attraction Le Luc
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Luc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Cannet-des-Maures
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Le Cannet-des-Maures

Le Cannet-des-Maures est une commune française située dans le département du Var (83), en région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Lac des Escarcets.
Ruisseau des Mines, affluent du lac des Escarcets.
Vieil arbre de la plaine des Maures.
Pont « romain » sur le ruisseau des Mourgues.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune, distante de 3 km de Le Luc et 9 de Le Thoronet, a cette première particularité d’être partagée entre le Vieux-Cannet, village perché sur une butte à 127 mètres d’altitude, et en contrebas dans la plaine des Maures le Cannet-des-Maures proprement dit, village moderne et commercial qui s’organise autour d’un parc de cèdres centenaires.

Lieux-dits et hameaux modifier

Le Cannet-des-Maures compte plusieurs lieux-dits, en plus des « deux villages » (vieux et moderne) :

  • les Moulières ;
  • la Pardiguière ;
  • Entraygues.

Les écarts :

  • Bagarry[1] ;
  • les Brégons[2] ;
  • la Grande Bastide[3] ;
  • le Portal[4] ;
  • les Vidals[5] ;
  • le Vieux Cannet[6].

Relief et géologie modifier

Le sud et le centre du Cannet-des-Maures se trouvent dans la plaine des Maures drainée par l'Aille et ses affluents. Le nord de la commune a un relief plus vallonné, à commencer par le vieux village, perché à 127 mètres d'altitude.

Situé dans la Réserve naturelle nationale de la plaine des Maures, le lac des Escarcets est propriété du conservatoire du littoral.

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

Le réseau routier est très développé au Cannet-des-Maures. La commune est traversée d'est en ouest par l'ex route nationale 7, déclassée en départementale (DN 7). Les autoroutes A8 et A57 font leur jonction à l'est du village.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Cannet des Maures
Le Thoronet Lorgues
Le Luc   Vidauban
Les Mayons La Garde-Freinet

Sismicité modifier

Trois zones sismiques sont dénombrées dans le département du Var. Le Cannet-des-Maures fait partie d'une zone sismique très faible[7].

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

La commune du Cannet-des-Maures est arrosée par l'Argens, ainsi que par l'Aille et plusieurs de ses affluents[8] et ses 9 ruisseaux.

L'étang de Colbert[9],[10] et le lac des Escarcets[11] se situent également sur la commune.

Ressource en eau des contreforts de la Sainte-Baumme modifier

Dans le secteur Cœur du Var, les communes de Gonfaron, Les Mayons, Le Cannet des Maures, Le Luc et Le Thoronet, appartenant au territoire Cœur de Var, n’ont pas été intégrées au secteur « Ouest Cœur de Var ». Ces cinq communes sont desservies par le syndicat d’Entraigues, dont les ressources en eau relève d’un autre contexte géographique.

  • Le secteur « Ouest Cœur de Var » regroupe six communes (Cabasse, Flassans-sur-Issole, Besse-sur-Issole, Pujet-Ville, Carnoules et Pignans)[12].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 832,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].

Statistiques 1991-2020 et records LE LUC (83) - alt : 80m, lat : 43°22'59"N, lon : 6°23'10"E
Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,1 4,6 7,3 11,3 15 17,5 17,3 13,7 10,7 6,2 3 9,2
Température moyenne (°C) 7,5 8,1 11 13,8 17,9 22 24,9 24,8 20,4 16,3 11,4 8 15,5
Température maximale moyenne (°C) 12,9 14,2 17,5 20,2 24,5 29 32,4 32,4 27,2 22 16,5 13,1 21,8
Record de froid (°C)
date du record
−12
01.01.1969
−17
12.02.1956
−10
07.03.1971
−3,4
08.04.21
0
01.05.1960
4,8
01.06.1986
7,4
09.07.1954
7
31.08.1986
2,4
21.09.1977
−3,4
30.10.1974
−9
23.11.1998
−9,3
30.12.05
−17
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
22,4
10.01.15
26,1
03.02.20
28,6
21.03.02
30,2
19.04.1949
35,8
28.05.06
41,1
28.06.19
42,7
07.07.1982
42,2
05.08.17
36,7
05.09.16
33,9
08.10.23
26,1
03.11.1977
23,3
04.12.1961
42,7
1982
Ensoleillement (h) 1 484 1 657 2 181 2 319 2 756 3 202 3 591 3 248 2 489 1 791 1 434 1 372 27 524
Précipitations (mm) 72,5 48,1 52,3 67,1 56,4 50,7 16,3 33,7 86,6 128,9 141 78,7 832,3
Source : « Fiche 83031001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,9
2
72,5
 
 
 
14,2
2,1
48,1
 
 
 
17,5
4,6
52,3
 
 
 
20,2
7,3
67,1
 
 
 
24,5
11,3
56,4
 
 
 
29
15
50,7
 
 
 
32,4
17,5
16,3
 
 
 
32,4
17,3
33,7
 
 
 
27,2
13,7
86,6
 
 
 
22
10,7
128,9
 
 
 
16,5
6,2
141
 
 
 
13,1
3
78,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Toponymie modifier

En occitan provençal : Lo Canet dei Mauras selon la norme classique ou Lou Canet dei Mauro selon la norme mistralienne

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Le Cannet-des-Maures a été occupée dès la préhistoire.

La présence de populations de l'âge du fer sur des sites défensifs est attestée par des restes d'enceintes protohistoriques retrouvés au Recoux et à Méren.

Antiquité modifier

Par la suite, les Romains ont également investi la commune. En 43 av. J.-C., le général Plancus écrivait à Cicéron que Lépide stationnait avec ses troupes près d'une agglomération romaine du nom de Forum Voconii dans la plaine des Maures. Il s'agissait avant tout d'un marché, situé au carrefour des routes qui reliaient Fréjus, Aix-en-Provence, Toulon et Riez. Son importance a sans doute contribué à développer la ville autour de celui-ci. La durée de l'occupation s'étend du milieu du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au IIIe siècle apr. J.-C. La localisation exacte de Forum Voconii reste incertaine mais des fouilles archéologiques menées au début des années 2000 par la commune ont permis la découverte de vestiges d'un tronçon de la voie Aurélienne bordée par une agglomération et un cimetière de l'époque romaine entre les communes du Cannet-des-Maures et de Vidauban

Après l'abandon de Forum Voconii, les habitants s'établirent sur une hauteur où ils fondèrent le castrum de caneto, camp retranché assurant leur sécurité.

Les "co-seigneurs" du « Castrum de Caneto » modifier

IXe siècle : les Sarrasins occupent et pillent la région.

L’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon a été un important propriétaire au Moyen Âge[19] :

  • à la fin du XIe siècle, elle possède quatre églises : deux églises rurales, Saint-Andrieux et Saint-Léonce ; un prieuré, Saint-Sépulcre, et l’église paroissiale Saint-Michel du Vieux-Cannet ;
  • au XIIe siècle, alors que sur les quatre précédents, elle ne conserve que les deux derniers établissements, elle fait aussi l’acquisition de l’église Saint-Maïsse, et conserve les trois (Saint-Sépulcre, Saint-Michel et Saint-Maïsse) jusqu’au XIIIe, en percevant tous les revenus attachés à ces établissements.

En partant pour la VIIIe croisade, Saint Louis serait passé par le Cannet-des-Maures et s’y serait arrêté. C'est la raison pour laquelle il devint le saint patron de la commune. Il organisa cette croisade afin d'aller au secours des chrétiens de Terre Sainte, massacrés ou convertis de force à l’islam. Au cours de cette croisade, il tomba malade et mourut de la peste aux portes de Tunis, en 1270[20].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le Cannet-du-Luc fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 8 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou[21].

En 1442 le "Castrum de Caneto" est érigé en commune.

Durant tout le Moyen Âge, plusieurs co-seigneurs se partagèrent la possession du Cannet. C'est au XVIIIe siècle que la maison de Rascas en devient l'unique propriétaire.

Et en 1754 Françoise Elisabeth Maxime de Racas épouse Michel Colbert-Turgis. Les Colbert seront les derniers seigneurs de la commune.

Le village, essentiellement agricole, a parfois souffert de sa situation géographique, étant placé sur une colline sans eau ; mais aussi par le biais de sa proximité avec la route d'Italie (invasions, pillages).

Le développement au XIXe siècle modifier

La Révolution passa sans éprouver le Cannet-des-Maures (alors appelé le Cannet du Luc).

Au XIXe siècle, l'activité artisanale était assez vive avec la présence de petites industries florissantes : verrerie, scieries, moulins, fabrique de plâtre, de chaux et de bouchons. Une importante mine de bauxite, à Recoux, employait également une grande partie de la population jusqu'au déclin de l'activité à partir de 1975 et son arrêt total en 1991.

Depuis le XVIIe siècle, les Cannétois élevaient des vers à soie pour améliorer le maigre budget familial. Ainsi il est fréquent de voir une pièce de maison locale transformée en magnanerie. Au début du XXe siècle, les établissements Querici (renommés dans le domaine de la sériciculture) s'établissent au Cannet-des-Maures apportant une activité non négligeable jusqu'en 1939, où elle a pratiquement disparu.

Napoléon Ier traversa le Cannet-du-Luc pour se rendre à l'île d'Elbe.

Plus tard Napoléon III s'intéressa à la localité. En 1864, il offre même un crédit pour que le village soit reconstruit dans la plaine à condition que la commune s'appelle le Cannet-Napoléon. Le projet est abandonné.

En 1862 la création d'une gare ferroviaire dans la plaine bouleverse totalement la physionomie du village. En effet, un nouveau quartier se crée tout autour, alors que le vieux village est peu à peu délaissé, notamment à cause de sa difficulté d'accès.

XXe siècle modifier

En 1963, à l'issue de la guerre d'Algérie, l’école d’application de l’aviation légère de l'Armée de terre (EAALAT) s'installait au Cannet-des-Maures. Elle a encore aujourd'hui pour mission de former tous les pilotes d'hélicoptères de l'Armée de Terre. L'école est répartie sur deux emprises géographiques, la base école Général-Navelet à Dax et la base école Général-Lejay au Cannet-des-Maures.

Co-localisés sur la base du Cannet-des-Maures :

Par ailleurs, en 1976, faute de moyens civils sur le secteur, l'unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 7, basée aux Gaëtans à Brignoles, a mis en place, avec les accords des ministères de la Défense et de l'Intérieur, un poste de secours médicalisé sur la base du Cannet-des-Maures. Ce poste de secours militaire, doté d'une ambulance de réanimation avec présence permanente d'un médecin et d'un véhicule de secours routier a fonctionné jusqu'en 1994. Particularité, en 1992, il recouvrait le secteur du SMUR de Brignoles, dont l'hôpital présentait quelques lacunes d'accueil des urgences les plus graves (polytraumatisés de la route etc.), c'est ainsi que les médecins en poste au Cannet-des-Maures décidèrent, avec l'accord de leur hiérarchie, d'acheminer toutes les victimes sur l'hôpital de Draguignan.

Le changement de chef-lieu modifier

La particularité de la commune tient à son dédoublement sur deux sites. Elle regroupe en effet deux villages, le Vieux-Cannet, site historique perché sur une butte de 127 mètres d’altitude, et le Cannet-des-Maures, quartier développé dans la plaine après l’installation de la gare de chemin de fer en 1862.

Le développement des activités au quartier de la gare, l’afflux des populations nouvelles ainsi que les difficultés de vie au Vieux-Cannet ont participé à la décision de transférer le chef-lieu de la butte vers la plaine. Du vieux village vers le nouveau.

Cette évolution, étudiée dès 1864, a alimenté de nombreuses polémiques. L’arrêté ministériel daté du 8 août 1903 qui entérine la décision officielle de transfert de chef-lieu ne met pas fin à cette polémique.

Il apparaît que cette décision a finalement profité à la commune. Elle a permis d’une part le développement de la commune dans la plaine et facilité son raccordement aux moyens de communications ; et d’autre part la préservation du site historique du Vieux-Cannet, village pittoresque à l’identité simple et forte.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 4 592 habitants[Note 2], en augmentation de 5,42 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9458527708711 0049019789861 011
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9609811 0011 0171 1041 0871 105946965
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9909199197968679879711 0131 113
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0631 4351 6992 3203 1263 4783 8803 9084 187
2017 2021 - - - - - - -
4 3004 592-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 octobre 1971
(décès)
Édouard de Colbert   Lieutenant-colonel d'artillerie retraité
? mars 1983 M. Fabre PS  
mars 1983 mars 2008 Alain Fabre PS Agriculteur retraité
Conseiller général du canton du Luc (2007 → 2011)
Réélu en 1989, 1995 et 2001
mars 2008 en cours Jean-Luc Longour UDI-DVC Médecin
Président de la CC Cœur du Var (2014 → 2020)
Réélu en 2014 et 2020

Des comités de quartiers, au nombre de huit, participent à la vie de la cité, avec des réunions régulière[26].

Intercommunalité modifier

Le Cannet-des-Maures est membre de la communauté de communes Cœur du Var de 37 829 habitants, créée en janvier 2002[27].

Les onze communes composant la communauté de communes en 2012 sont (par ordre alphabétique) :

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Le Cannet-des-Maures est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine du Luc, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[31] et 15 367 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32],[33].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Luc, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].

La commune est dotée d'un plan local d'urbanisme[36],[37].

En matière d'urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune du Cannet-des-Maures fait partie intégrante du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la communauté de communes Cœur du Var[38],[39].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,4 %), forêts (31,4 %), cultures permanentes (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[41].

Budget et fiscalité modifier

L'imposition des ménages et des entreprises au Cannet des Maures en 2009[42]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 1,11 % 0,76 % 6,15 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,35 % 1,22 % 7,43 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 76,84 % 5,73 % 2,44 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 17,15 % 1,49 % 8,55 % 3,84 %

Budget et fiscalité 2020 modifier

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[43] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 009 000 , soit 1 379  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 5 287 000 , soit 1 213  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 1 994 000 , soit 457  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 1 699 000 , soit 390  par habitant.
  • endettement : 2 345 000 , soit 538  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 16,97 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,72 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,10 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 730 [44].

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

Tourisme modifier

  • La situation centrale de la commune du Cannet-des-Maures, dans le département du Var, permet une activité touristique variée : accès aux gorges du Verdon, au nord, au golfe de Saint-Tropez, au sud-est, et à la région de Toulon, au sud-ouest.
  • Hébergements et restauration sur la commune[45] :
    • Restaurants,
    • Hôtels,
    • Gîtes ruraux, chambres d'hôtes,
    • Camping.

Commerces modifier

  • Commerces et services de proximité[46].

Agriculture modifier

  • L'agriculture a également une importance, avec la présence sur la commune d'une entreprise d'horticulture d'envergure nationale, dans la création et l'obtention de roses, la société Meilland[47],[48].
  • La cave coopérative viticole[49] et sept domaines sont implantés sur la commune[50].

Lieux et monuments modifier

 
Église Saint-Michel.

Le Vieux-Cannet modifier

Le Vieux-Cannet est un village défensif médiéval, situé sur un point haut, à 127 mètres de hauteur. Considéré comme l'un des plus anciens villages du Var, il est aujourd'hui encore le parfait témoin de ce que fut un castrum en Provence, c'est-à-dire ce fameux type de village défensif. De style gothique provençal, le site est classé depuis le 28 mai 1934 (place principale du Vieux-Cannet).

Il subsiste également dans le vieux village un nombre important de vestiges historiques, par exemple des enceintes fortifiées (barri), notamment sur le versant sud. Le Vieux-Cannet offre un point de vue intéressant sur le village moderne en contrebas, et plus généralement sur l'ensemble de la plaine des Maures. Ruelles pavées et fleuries, portes d'enceintes, moulin à huile banal et ruines du château d'époque font de ce vieux village un lieu aujourd'hui encore très visité et protégé.

L'église Saint-Michel du Vieux-Cannet modifier

L'église Saint-Michel du Vieux-Cannet, du XIe siècle, est d'architecture typique romane. Elle fut fondé en hommage à l'archange, qui avait protégé les habitants des invasions sarrasines. Au fil des siècles, l'église a vaillamment résisté aux intempéries, en abritant de nombreux pèlerins. Un campanile en fer forgé est ajouté au clocher au XVIIIe siècle, offert par Colbert. L'église est ajoutée au titre des monuments historiques en 1862[51],[52]. La cloche de l'église est datée de 1775[53].

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux :

Autres lieux et patrimoine naturel :

  • Oppidum, château dit Casteau Maoure[64].
  • Site classé : Abri troglodytique de templiers puis de chevaliers de Malte dit chapelle Saint-Pierre, actuellement Saint-Michel[65].
  • Château fort dit Vieux Château de Fos[66].
  • Château du Bouillidou[67] et son parc [68].
  • Château des Rogiers[69].
  • Verrerie[70], Ferme dite Château de Colbert[71].
  • Fontaines et lavoir[72],[73],[74],[75].
  • Pont du Moyen Âge sur l'Aille entre Le Luc et La Garde-Freinet[76].
  • Four dit Four Romain[77].

Équipements et services modifier

Transports en commun modifier

Lignes SNCF modifier

La gare TGV la plus proche est la gare des Arcs - Draguignan. L'aéroport international le plus proche est celui de Toulon-Hyères. La gare du Luc-et-Le Cannet est desservie par des TER Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Transports urbains modifier

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![78].

Le Cannet-des-Maures est desservie par quatre lignes de bus, reliant la commune aux villes voisines[79] :

Enseignement modifier

Les élèves du Cannet-des-Maures commencent leurs études dans l'école maternelle Lei Pitchoun (les petits), disposant de six classes depuis 1989, puis à l'école primaire[80] du village, composé de onze classes[81]. Les collégiens se rendent dans la commune voisine du Luc en Provence, les lycéens à Brignoles, ou Draguignan, suivant les sections étudiées.

Depuis la rentrée 2010-2011, une école hors contrat[82] a été créée au Cannet-des-Maures : l'Institution Bienheureux-Marcel-Callo[83]. Elle comprend une école maternelle et primaire et un collège. Elle est attachée à la paroisse Saint-Joseph du Cannet-des-Maures[84]. L'école est placée sous la tutelle de la famille religieuse de l'institut du Verbe Incarné, congrégation d'origine argentine[85].

L'École de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT)[86], école de l'Armée de terre française chargée de l'instruction pilotes d'hélicoptères de l'aviation légère de l'Armée de terre, est implantée sur deux sites situés à Le Cannet-des-Maures (base « général Lejay ») et Dax (base « général Navelet »)[87].

Sports modifier

La commune a été récompensée du premier laurier du label « Ville Active & Sportive »[88].

Aérodrome modifier

L'Aérodrome du Luc / Le Cannet-des-Maures accueille des activités sportives, d'affaires, militaires et de loisir[89].

Santé modifier

Professionnels et établissements d'accueil et de santé[90] :

Vie locale modifier

Culte modifier

La paroisse Saint-Joseph, de culte catholique, fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon et du doyenné de Brignoles[92]. Elle est confiée à l'institut du Verbe incarné[93], institut religieux fondé en 1984 en Argentine. Le curé est le père Anthony del Castillo, secondé par le père Jacques Baudry.

Environnement modifier

La commune a été récompensée des deux fleurs du label Villes Fleuries.

Le conservatoire du littoral est propriétaire de 911 hectares, nommé "la Plaine des Maures"[94]. La municipalité du Cannet-des-Maures est gestionnaire de cet espace, et organise la surveillance et l'aménagement du site, ainsi que l'accueil des visiteurs.

Paradoxalement, un site d'enfouissement de déchets ultimes est exploité depuis 1974 au lieu-dit "du Balançan" situé au beau milieu de la plaine. Ce site accueille les déchets de la moitié du département. Les déchets forment aujourd'hui deux collines qui défigurent la plaine des Maures. Faute d'alternative, l'exploitation de cette décharge qui devait se terminer en 2008 a obtenu au forceps une autorisation d'exploitation pour 10 années supplémentaires qui aurait dû permettre au département de trouver des alternatives à l'enfouissement. Malheureusement, une nouvelle demande de prolongation d'exploitation de 10 ans est à l'étude[95].

Personnalités liées à la commune modifier

Anecdotes modifier

  • Le grand gagnant du premier tour de l'élection présidentielle de 2002 était le vote blanc : 53,44 % des votants s'étaient prononcés par un bulletin blanc ou nul[96], le record de ce scrutin national. Ce taux était d'ailleurs deux fois plus important que le taux d'abstention pour cette commune qui comptait 2 494 électeurs inscrits[97].

Héraldique modifier

 
Dessin adopté par la municipalité.
  Blason
D'or à un plant de roseau de canne arraché de sinople[98].
Devise
Fulgebunt justi tanquam scintillae in arundineto. (Les justes brilleront comme des étincelles dans un champ de roseaux.)
Détails

N.B. : pendant plusieurs années et jusqu'à la fin des années 1990, la commune a utilisé par erreur un blason sur fond bleu turquoise (plutôt qu'or) sur les véhicules communaux, les iconographies et les documents communaux. Il en subsiste quelques traces dans la commune notamment sur le fronton de l'école primaire communale.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Ecart Bagarry », notice no IA00064389, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Ecart les Brégons », notice no IA00064394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Ecart la Grande Bastide », notice no IA00064399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Ecart le Portal », notice no IA00064398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. « Ecart les Vidals », notice no IA00064425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. « Ecart le Vieux Cannet », notice no IA00064380, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. Didacticiel de la règlementation parasismique
  8. L'eau dans la commune
  9. Le lac Canetti (anciennement « étang Colbert »)
  10. Lac Colbert (2 hectares)
  11. Le lac des Escarcets
  12. Identification et caractérisation de la ressource majeure à préserver pour l’alimentation en eau potable, juillet 2011
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Le Luc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Le Luc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  19. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 216.
  20. St Louis de France fut choisi pour être le Saint patron du Cannet-des-Maures
  21. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Comités de Quartiers
  27. Communes appartenant au Groupement Fiscalisé : Communauté de communes Cœur du Var et les Comptes des communes : Commune Le Cannet-des-Maures
  28. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  30. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Unité urbaine 2020 du Le Luc », sur insee.fr (consulté le ).
  32. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  34. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duLe Luc », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  36. Plan local d'urbanisme
  37. PLU, sur Géoportail de l'urbanisme
  38. Scot "Cœur du Var"
  39. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var : Cœur du var : Le Cannet-des-Maures
  40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  41. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  42. « Impôts locaux au Cannet des Maures », taxes.com.
  43. Les comptes de la commune : Exercices 2000 à 2020
  44. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  45. Hébergements et restauration
  46. Commerces et services de proximité
  47. Agriculture au Cannet ds Maures
  48. Le Cannet-des-Maures. Plan local d'urbanisme : l'avenir des terres agricoles fait débat
  49. « Coopérative vinicole dite la Cannetoise, nventaire topographique ; enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur) », notice no IA00127117, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. Production viticole
  51. « Eglise du Vieux-Cannet », notice no PA00081568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Eglise paroissiale Saint-Michel », notice no IA00064382, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Notice no PM83000164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de l'église Saint-Michel-du-vieux-Cannet
  54. « Chapelle de Templiers Saint-Maisse », notice no IA00064419, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Chapelle Saint-Jean, Saint-Louis », notice no IA00064418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Chapelle Saint-André », notice no IA00064413, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Chapelle de la-Trinité », notice no IA00064422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « oratoire Notre-Dame », notice no IA83000982, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Croix monumentale dite Croix de mission », notice no IA00064383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Notice no IM83001133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture croix monumentale (croix de mission)
  61. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00064426, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. Monument commémoratif. Conflits 1914-1918; 1939-1945; guerre d'Algérie
  63. Conflits commémorés 1914-18 1939-45 AFN-Algérie (54-62)
  64. « oppidum, château dit Casteau Maoure », notice no IA00064416, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « abri troglodytique de templiers puis de chevaliers de Malte dit chapelle Saint-Pierre, actuellement Saint-Michel », notice no IA00064405, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Château fort dit Vieux Château de Fos », notice no IA00064565, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Château », notice no IA00064393, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « parc du château du Bouillidou, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Château des Rogiers », notice no IA00064381, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Verrerie », notice no IA00064402, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Verrerie, Ferme dite Château de Colbert », notice no IA00064391, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « lavoir », notice no IA83000987, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Fontaine, Lavoir », notice no IA00064379, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « fontaine dite la Font du Curé », notice no IA83000986, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Fontaine lieu-dit Vasatelle », notice no IA00064424, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Pont du Moyen Âge sur l'Aille entre Le Luc et La Garde-Freinet », notice no PA00081569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. « Four dit Four Romain », notice no IA00064563, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. Réseau régional de transports en commun
  79. bus au Cannet des Maures
  80. « Ecole primaire », notice no IA00064376, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. écoles au cannet des maures
  82. Créer son école
  83. Institution Bienheureux Marcel-Callo
  84. Paroisse Saint-Joseph
  85. L’Institut du Verbe Incarné
  86. « école militaire dite Ecole d'Application de l'Armée Légère de l'Armée de Terre (E.A.A.L.A.T.) », notice no IA83000997, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « École de l'aviation légère de l'Armée de terre », Site officiel de l'Armée de terre française, (consulté le ).
  88. label « Ville Active & Sportive »
  89. Aérodrome du Luc / Le Cannet-des-Maures
  90. Professionnels et établissements d'accueil et de santé
  91. Résidence Estérazur
  92. Paroisse Saint Joseph
  93. Institut du Verbe Incarné
  94. Espace La Plaine des Maures
  95. « Décharge du Balançan bientôt saturée: Nicolas Hulot appelé à la rescousse pour permettre sa fermeture? », Var-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  96. Définitions : qu'est-ce qu'un bulletin blanc ? Qu'est-ce qu'un bulletin nul ?
  97. Rapport au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république sur la proposition de loi de François Sauvadet (n° 107) visant à reconnaître le vote blanc aux élections
  98. Coeur du Var Plaine des Maures : Le Cannet-des-Maures, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier