Latouche-Tréville (croiseur cuirassé)

croiseur cuirassé français

Latouche-Tréville
illustration de Latouche-Tréville (croiseur cuirassé)
Carte postale représentant le Latouche-Tréville.

Type Croiseur cuirassé
Classe Amiral Charner
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Brest
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut  : désarmé
 : rayé des listes
Équipage
Commandant Charles-Henri Dumesnil (1914)
Équipage 393 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 110,0 m
Maître-bau 14,0 m
Tirant d'eau 6,0 m
Déplacement 4 736 tonnes
Propulsion 2 hélices
2 machines à triple expansion
16 chaudières Belleville
Puissance 8 000 chevaux[1]
Vitesse 19 nœuds (35,2 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 90 mm
Pont : 40 mm
Tourelles : 110 mm
Château : 110 mm
Armement 2 canons de 194 mm
6 canons de 138 mm
4 canons de 65 mm
4 canons de 47 mm
6 canons de 37 mm
4 TLT de 450 mm
Rayon d'action 4 000 milles marins (7 408 km) à 10 nœuds (18,5 km/h)
Pavillon France

Le Latouche-Tréville est un croiseur cuirassé de classe Amiral Charner qui est en service dans la Marine française de 1895 à 1920. Il est nommé d'après le vice-amiral Latouche-Tréville (1745-1804).

Conception et description modifier

Carrière modifier

  • 1895 : division navale de l'École supérieure de guerre[2].
  • 1897 : escadre de la Méditerranée (au Levant).
  •  : mis en réserve à Toulon.
  • octobre 1897 à 1899 : escadre de la Méditerranée.
  •  : il est envoyé à Mytilène pour accélérer la ratification des accords de Mytilène.
  •  : mis en réserve à Toulon.
  •  : sert d'annexe pour des exercices de canonnage. Lors d'un exercice de tir aux Salins-d'Hyères le , se produit un accident qui tue quatorze marins au total. « Une vingtaine de matelots s’affaire autour du canon de 350 du croiseur cuirassé Latouche-Tréville. Il est tard, l’exercice de tir touche à sa fin, chacun est fatigué mais heureux. Soudain, un bruit terrible, un éclair dévastateur, une monstrueuse boule de feu en expansion constante jaillit de la tourelle commandant la pièce d’artillerie. Après quelques minutes de cauchemar, au moment où les premiers secours arrivent, on relève des dizaines de blessés horriblement brûlés… et treize marins ont perdu la vie. (...) Cet accident provoqua la démission du Ministre de la Marine »[2] Gaston Thomson.
  •  : le bateau est réarmé.
  • 1914-1919 : participe aux combats de la Première Guerre mondiale :
  •  : ramène le corps du contre-amiral Victor Sénès, mort lors du torpillage le du Léon Gambetta à 5 milles marins des côtes italiennes, naufrage qui aurait fait 684 morts (sur 821 hommes d'équipage)[3].
  •  : désarmé.
  • 1926 : démoli.

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier