Laqueuille

commune française du département du Puy-de-Dôme

Laqueuille
Laqueuille
Le village de Laqueuille.
Blason de Laqueuille
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté de communes Dômes Sancy Artense
Maire
Mandat
Éric Brugière
2020-2026
Code postal 63820
Code commune 63189
Démographie
Population
municipale
357 hab. (2021 en diminution de 0,83 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 03″ nord, 2° 44′ 00″ est
Altitude Min. 857 m
Max. 1 000 m
Superficie 22,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Orcines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Laqueuille
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Laqueuille
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Laqueuille
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Laqueuille
Liens
Site web laqueuille.fr

Laqueuille (/la.kœj/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Le bourg est situé sur la bordure escarpée d'un plateau volcanique (orgues basaltiques) à plus de 1 000 m d'altitude, surplombant la vallée de la Miouze. Le hameau de Laqueuille-Gare est à environ 3 km plus à l'ouest, à une altitude de 950 m, de l'autre côté de la vallée.

Voies de communication et transports modifier

À l'origine, la commune était traversée par la route impériale no 89 qui devint la RN 89. En 1990, une déviation a été mise en place et l'accès à l'autoroute A89 se fait par l'échangeur 25 (Saint-Julien-Puy-Lavèze). Le délaissé devient la RD 922.

La gare de Laqueuille (commune de Saint-Julien-Puy-Lavèze) est située sur la liaison sud de la ligne Lyon-Bordeaux et comporte l'embranchement vers La Bourboule et Le Mont-Dore.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 340 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 001,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Laqueuille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (1,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le village se nomme La Cuelha de Perpesac en occitan. En effet, Laqueuille fait partie de l'aire linguistique du nord-occitan[13].

Histoire modifier

Laqueuille appartenait à la seigneurie des Rochefort au XIIe siècle, dépendant des dauphins d'Auvergne.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Laqueuille est membre de la communauté de communes Dômes Sancy Artense[14], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rochefort-Montagne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Rochefort-Montagne[16].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. De 1801 à , elle faisait partie du canton de Rochefort-Montagne[19].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Orcines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

 
La mairie.

Le conseil municipal de Laqueuille, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[20] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[21]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 70,26 %[22].

Chronologie des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1929 1959 Antoine Roussel[23]    
avant 2001 2017 Jean-Marc Boyer[Note 3] RPR
puis UMP
puis LR
Professeur d'EPS
Conseiller général du canton de Rochefort-Montagne (1994-2015)
Conseiller départemental du canton d'Orcines (depuis 2015)
2e vice-président de la communauté de communes de Rochefort-Montagne (2014-2016)[24]
2017
(réélu en 2020)
En cours
(au )
Éric Brugière[25]   Collaborateur parlementaire[26]
8e vice-président de la communauté de communes de Rochefort-Montagne [27]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 357 habitants[Note 4], en diminution de 0,83 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0099189989911 1371 1351 1151 1021 114
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9609639771 0691 0671 1021 0841 034980
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
876937845794748699720614580
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
577531502402382384397364366
2021 - - - - - - - -
357--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

La source Laqueuille, eau de source captée dans les estives de Laqueuille, est embouteillée dans la commune[32].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Les principaux lieux et monuments de Laqueuille sont :

  • la cascade du Trador ;
  • la borne des quatre seigneurs positionnée à la frontière des communes de Laqueuille, Murat-le-Quaire, Mont-Dore et Perpezat.
  • le musée de Bleu et de Sang qui est un musée scénographié qui raconte l histoire de deux personnages célèbres de Laqueuille : Antoine Roussel et Antoine Victor de Mornac.

Gastronomie modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [17]. La communauté de communes Dômes Sancy Artense à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Issoire ; ainsi, Laqueuille est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Issoire[18].
  3. Démissionne en devenant sénateur.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Laqueuille et Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
  14. a b et c « Commune de Laqueuille (63189) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « CC Dômes Sancy Artense (No SIREN : 200069169) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  16. « CC de Rochefort-Montagne (No SIREN : 246300909) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  17. « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au  », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  18. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
  19. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  20. Article L. 252 du Code électoral.
  21. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  22. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  23. Constaté sur le terrain le .
  24. « Les élus de la Communautés de Communes de Rochefort-Montagne », Communauté de communes de Rochefort-Montagne (consulté le ).
  25. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 4.
  26. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 28 (édition du Puy-de-Dôme).
  27. « Les élus de la Communautés de Communes de Rochefort-Montagne », Communauté de communes de Rochefort-Montagne (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « L'usine d'embouteillage implantée à Laqueuille depuis 2005 veut assurer son avenir à long terme », sur La Montagne, .