Lancieux

commune française du département des Côtes-d'Armor

Lancieux
Lancieux
La mairie.
Blason de Lancieux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté de communes Côte d'Émeraude
Maire
Mandat
Delphine Briand
2020-2026
Code postal 22770
Code commune 22094
Démographie
Gentilé Lancieutins, Lancieutines
Population
municipale
1 584 hab. (2021 en augmentation de 4,42 % par rapport à 2015)
Densité 237 hab./km2
Population
agglomération
31 638 hab. (2010[1])
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 30″ nord, 2° 08′ 55″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 47 m
Superficie 6,69 km2
Unité urbaine Dinard
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pleslin-Trigavou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Mairie de Lancieux

Lancieux [lɑ̃sjø] est une commune française, située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie modifier

Située au nord-est des Côtes-d'Armor, collée à l'Ille-et-Vilaine, Lancieux est une station balnéaire possédant 8 plages. L'ouest de la commune est bordé par la baie de Lancieux, à l'est par la rivière Frémur.

La commune est reliée à Ploubalay, au sud par la route départementale D 786 et à Saint-Briac-sur-Mer en Ille-et-Vilaine au nord par un pont reliant les deux départements à l'embouchure du Frémur.

Relief et hydrographie modifier

Lancieux est une commune littorale de la Manche qui va de la Baie de Lancieux à l'Ouest à la ria du fleuve côtier Frémur à l'Est ; son finage a la forme d'une presqu'île (presqu'île de l'Islet) dont le Nord est constitué par la Pointe du Rocher.

Côté sud, le territoire communal est limité par le Ruisseau de Floubalay, qui sépare Lancieux de Ploubalay (désormais commune déléguée dépendant de Beaussais-sur-Mer).

 
La Pointe du Buglais.

Le point le plus élevé de la commune atteint 47 mètres ; il est situé au Sud-Est de l'agglomération, située en majeure partie aux alentours de 25 mètres d'altitude. La partie nord du territoire communal, la presqu'île de l'Islet, culmine à 33 mètres d'altitude. L'estran qui l'entoure découvre largement à marée basse ;il alterne zones sableuses et platiers rocheux et un îlot, dénommé l'Islet, y atteint 14 mètres d'altitude.

La partie Sud-Ouest de la commune est un ancien marais maritime transformé en terre agricole par poldérisation ; l'ancienne falaise, devenue falaise morte, d'un dénivelé de 25 mètres environ, est nettement visible dans le paysage. Le Tertre Corlieu, dont la hauteur atteint 16 mètres, est une ancienne île, désormais rattachée au continent : le site a été acheté par le Conservatoire du littoral en 1999. Les gneiss et micaschistes des alentours sont très plissotés[2].

Lancieux possède trois plages principales, toutes situées sur sa façade littorale occidentale : du Sud au Nord, la plage des Briantais, la plage Saint-Cieux et la plage de l'Islet. La commune possède aussi la plage du Rieul, la seule orientée à l'Est, côté ria du Frémur.

Le littoral Est, côté Frémur, était traditionnellement peu habité à l'exception du moulin de Rochegoude. Sa grève était principalement utilisée pour l'extraction de la marne et plusieurs salines y étaient en activité jusqu'à la construction de la digue de Rochegoude à la fin du XVIIIe siècle[3]. Cet ancien site d'échouage pour les gabares des pêcheurs sert aujourd'hui de mouillage pour les bateaux de plaisance[4].

Le littoral de Lancieux est peu propice aux activités portuaires ; la cale L'Islet, située au nord de la presqu'île, presque exclusivement utilisée comme rampe d'accès par les cultivateurs pour se rendre à la grève pour prélever les goémons et la marne, fut construite en 1905 et prolongée de 6 mètres en 1910[5].

Le problème des polders modifier

Dans la commune voisine de Beaussais-sur-Mer, le Conservatoire du littoral, dans le cadre du programme européen Adapto[6], a décidé, ä la suite d'une brèche ouverte par les tempêtes dans la digue protectrice, de laisser la mer reconquérir son espace naturel dans une bonne partie du marais. À Lancieux la question se pose pour la "digue de la Roche", construite en 1750, en arrière de la plage des Briantais ; cette digue protège un camping, un golf et une quinzaine d'habitations. La Communauté de communes de la Côte d'Émeraude qui en a en charge l'entretien, s'est donné jusqu'en 2026 avant de décider de son avenir face au risque croissant de submersion marine[7].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lancieux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[18] et 32 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,5 %), terres arables (28,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), prairies (15,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones humides côtières (0,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lansiocus vers 1092[27], Ecclesia Sancti Seoci en 1163[28], Parrochia de Lansioc en 1269, Lanxioc vers 1330, Lancieu au XVe siècle[27].

Lancieux vient du breton lann (ermitage) et de Seoc[28], Cieux ou Sieu, moine venu de Cornouailles britannique à la fin du VIe siècle[29].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Un menhir, dit de la Pierre Levée, et des traces d'occupation gallo-romaine (puits, auge, meule à sel,…) existent dans la commune[30].

Moyen-Âge modifier

Lancieux est issu du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Ploubalay. Lansiocus est mentionné pour la première fois en 1092, lors d'une donation à l'abbaye de Saint-Jacut par un chevalier nommé Hervelin. Sous le nom ecclesia Sancti Seoci, l'église de Lancieux est mentionnée en 1161 dans une bulle du pape Alexandre III destinée à l'abbaye de Saint-Jacut[30].

Le manoir de la Touche date du XIVe siècle et fut notamment la propriété de la famille du Breil de Rays; il disposait du droit de basse justice.

Marais et polders de Lancieux modifier

Le secteur des Briantais et de Buglais appartenaient autrefois aux moines de l'abbaye de Saint-Jacut de la Mer, c'est ici qu'ils vont créer un premier polder en construisant la digue des moines vers la fin du XIVe siècle, elle sera renforcée au XVIe siècle et permettra de mettre en valeur une vaste zone au sud des fermes des Briantais et de Buglais. La digue la plus ancienne, construite en pierres, appelée "Digue des Moines", aurait été au début du XVIe siècle, pour assécher les terrains situés autour des fermes de Buglais, de la Briantais et de Villeu. D'importants travaux d'endiguement furent entrepris en 1748-1749 par Louis Péan de Pontfilly, seigneur de la Roche ; ils permirent la mise en culture de plus de cent journaux de terre de marais. Toutes ces terres ont été gagnées sur la mer grâce à la construction de trois digues : la digue des Moines, la digue des Roches sur Lancieux et la digue des Marais Neufs qui bordent le polder de la commune de Ploubalay. En 1772, la digue des Roches, construite par le sieur Recoursé, complète ce dispositif et agrandit la zone des polders d'une vingtaine de journaux[31];[32];[33].

Temps modernes modifier

 
Plan de La Baie de Lancieux et des Ebihens datant de 1703.

Le château de la Roche-Glé date du XVIIe siècle ( il est cité pour la première fois dans un aveu datant de 1647 et serait une juveignerie du château du Plessix-Balisson), mais aurait remplacé un manoir antérieur qui aurait été entres autres possédé par Geoffroy de la Roche, un des participants du Combat des Trente en 1351. La seigneurie disposait des droits de haute et basse justice. Elle a appartenu à Jean de la Baume Le Blancq, marquis de la Vallière, époux de Gabrielle Glé de La Cotardais, puis à la famille Péan de Pontfily[30] (par exemple Louis Péan de Pontfily, né le à Lancieux, comte de Pontfily et de la Roche Glé, fut mousquetaire de la garde du roi en 1773 et maire de Pleurtuit en 1818). Ce château a totalement disparu : en 1985 les deux buttes pierreuses dominant le marécage, qui étaient présentées encore en 1917 comme étant son site, étaient totalement recouvertes par le dépotoir de la commune ![34].

Dans l'église construite en 1720 (son clocher date de 1739) les familles de Chappedelaine, du Breil de Rays et Péan de Pontfily possédaient des prééminences et leurs enfeus. Lancieux comptait deux confréries, celles du Saint-Rosaire et du Saint-Sacrement[30].

 
Carte de Cassini de Lancieux, Saint-Jacut et la Baie de Lancieux (1758).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lancieux en 1778 :

« Lancieux ; au bord de la mer, à 1 lieues à l'Ouest-Sud-Ouest de Saint-Malo, son évêché ; à 14 lieues de Rennes ; et à 4 lieues de Dinan, sa subdélégation et son ressort. C'est l'Abbé de Saint-Jacut qui présente la cure de cette paroisse, où l'on compte 700 communiants[Note 3]. Ce territoire forme une presqu'île dont les terres sont excellentes. On y connaît la maison noble de la Touche, et plusieurs villages[35]. »

Une épidémie de dysenterie frappa Lancieux entre le 13 octobre et le [36].

Révolution française modifier

La paroisse de Lancieux fut supprimée en 1792, réunie à celle de Ploubalay et même la commune fut momentanément réunie à Ploubalay en 1794-1795, avant d'être rétablie et incorporée au canton de Ploubalay. Les fermes de la Briantais et de Buglais, ainsi que le moulin de la Buglais, qui appartenaient à l'abbaye de Saint-Jacut, furent vendus comme biens nationaux.

L'église servit de logement à des soldats et fut en partie dévastée, et son mobilier religieux vendu. La tradition rapporte que des soldats se blessèrent en voulant descendre la statue de saint Cieu[Note 4] qui se trouvait au-dessus du maître-autel.

Jean Posnic[Note 5], recteur de Lancieux lors du déclenchement de la Révolution, prêtre réfractaire, dut émigrer à Jersey en 1792, mais revint ensuite clandestinement à Lancieux et fut arrêté le , dénoncé par un patriote Henri de la Ville-Fouré, agent national à Ploubalay ; emprisonné à Guingamp, il retrouva la liberté en 1800 et devint, après le Concordat curé de Merdrignac. Les deux vicaires de Lancieux en 1789, Charles-Nicolas Thé et François-Mathurin Lebret, furent aussi prêtres réfractaires[36].

Le XIXe siècle modifier

En 1818 Lancieux connut une épidémie de dysenterie,laquelle frappa bien davantage la commune voisine du Plessix-Balisson[37].

Descriptions de Lancieux vers le milieu du XIXe siècle modifier

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Lancieux en 1843 :

« Lancieux : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : les Bois-Talard, la Frotrais, la Marre Rohan, la Ridelais, la Chambre, la Nouvelais, la Prévotais, Lânerie, la Roche, la Métrie, Bodard, la Ville-ès-Colets, la Chaponnais, la Ville-Morel, le Vileu, la Briantais, la Buglais. Superficie totale : 669 hectares 1 are 60 centiares, dont (...) teres labourables 559 ha, prés et pâturages 10 ha, landes et incultes 72 ha (...). Moulins : 2 (de la Buglais, de la Roche ; à vent). Lancieux, ou plutôt Lan-Sieu, "église de saint Sieu", disciple de saint Brieuc, a une jolie église avec une tour en pierre, construite en 1720. De vastes pêcheries s'étendent entre Lancieux et Saint-Jacut. Géologie : granite, roches amphiboliques dans le Nord-Est. On parle le français [en fait le gallo][38]. »

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Lancieux possède une école de garçons ayant 55 élèves et une de filles en ayant 65, que « son territoire est accidenté et peu lanté d'arbres fruitiers. Les terres sont bonnes et bien cultivées, quoique cependant, dans cette commune, essentiellement maritime, l'agriculture ne soit en quelque sorte que l'industrie [activité] secondaire » et que du lieu-dit "Tertre du Moulin de la Roche" « on jouit d'un coup-d'œil fort étendu »[39].

La passerelle du Frémur modifier

Traditionnellement pour franchir le Frémur, il fallait attendre la marée basse et, en partant côté Lancieux de la Pointe du Grognet, en gros sous le pont actuel, « on retrousse cottes et braies » pour franchir, pieds mouillés, le Frémur. Selon la tradition orale, les diligences passaient également ainsi. En 1878 une passerelle immergeable en bois, longue de 25 mètres, dépourvue de rembardes, est construite entre Saint-Briac et Lancieux ; son entretien et parfois son remplacement (elle est emportée par la mer en 1910) furent sources de friction entre les deux communes[40]. La mise en service du pont sur le Frémur en 1928 entraîna son abandon, mais elle reprit provisoirement du service en 1944 en raison de la restriction du pont. Victime de la mer, il n'en reste aucune trace de nos jours.

Traverser cette passerelle submersible n'était pas sans danger : par exemple en février 1905 un homme qui s'y était aventuré trop tardivement à marée montante fut emporté par le courant et se noya[41].

XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

Le réseau téléphonique et télégraphique de Lancieux ouvre le [42].

Paul Gruyer écrit en 1911 que Lancieux est « une petite station balnéaire familiale et tranquille ». Pour s'y rendre «on peut depuis Dinard prendre le tramway à vapeur jusqu'à Saint-Briac, et, de là (à pied seulement) gagner Lancieux en passant l'estuaire du Frémur en bac à mer haute, à pied sec à mer basse »[43].

La Première Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Lancieux porte les noms de 31 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, un (François Pezron) est mort en 1915 lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr (Turquie) ; un (Joseph Riou) est mort lors du naufrage du cuirassé Danton le en mer Tyrrhénienne ; un (Francis Riou) est mort en Belgique en 1917 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont François Josselin, sous-lieutenant, mort des suites de ses blessures le à Sainte-Menehould (Marne), décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre et Pierre Lequéret, aussi sous-lieutenant, tué à l'ennemi le à Champneuville (Meuse), chevalier de la Légion d'honneur[44].

L'Entre-deux-guerres modifier

Un décret du autorise la création d'un bureau de bienfaisance à Lancieux[45].

 
Article du journal L'Ouest-Éclair du décrivant le piteux état des routes desservant Lancieux.

En août 1926 les pêcheurs de Lancieux, qui « n'ont que leurs barques et leurs filets comme moyens d'existence » protestèrent contre deux Parisiens en villégiature à Lancieux qui commencèrent à pratiquer la pêche de manière intensive «armés de filets de pêche spéciaux et de lignes de fond » car « ils ont entrepris de rafler tous les poissons et crustacés de la côte, pour les expédier le diable sait où »[46].

Les travaux d'électrification de la commune de Lancieux s'achevèrent en février 1927[47].

L'inauguration du monument aux morts modifier

L'inauguration du monument aux morts de Lancieux se déroula le  ; le monument fut conçu par Eugène Gallée[Note 6], sculpteur à Évran ; « en bas-relief, sur un socle de granite de Lanhélin, de 1 m 90 de long sur 1 m 20 de haut, et du poids de 4 tonnes, un Poilu est à demi étendu, tenant encore un fusil avec sa main défaillante. Sur sa figure crispée par les affres de la mort, ses yeux se dirigent en une ultime vision vers son pays natal dont on aperçoit le fin clocher se profilant sur la Baie de Lancieux. Un bâtiment de guerre au second plan rappelle que nos côtes furent toujours des pépinières de rudes marins et de courageux soldats »[48].

La ligne de tramway desservant Lancieux modifier
 
L'ouverture de la ligne de tramway Le Guildo-Lancieux le (journal L'Ouest-Éclair du ).
 
Les courses hippiques de Lancieux du dont le succès fut favorisé par l'ouverture de la ligne de tramway (journal L'Ouest-Éclair du )
 
Le pont sur le Frémur (carte postale, 1929).

La ligne de Saint-Briac-sur-Mer au Guildo a été inaugurée le jusqu'à Lancieux et fermée le . Elle mesurait 11 km jusqu'à la gare de Lancieux. Elle a été déclassée le [49].

Entre Ploubalay et Lancieux, la ligne longeait la route puis elle continuait en site propre pour rejoindre la gare de Notre-Dame-du-Guildo. Cette gare permettait la correspondance avec la ligne Saint-Cast-le-Guildo - Plancoët.

Cette ligne permettait de rejoindre le département d'Ille-et-Vilaine et le tramway de Saint-Briac à Dinard. Toutefois le pont sur le Frémur (seul ouvrage d'art de la ligne - situé entre Lancieux et Saint-Briac-sur-Mer) ne fut terminé qu'en 1928 au moment où la ligne du tramway fermait, car les polémiques concernant la construction de la ligne en front de mer ("Balcon d'Émeraude"[50]) retardèrent les travaux. La jonction ne fut donc jamais réalisée. La section entre Lancieux et Saint-Briac-sur-Mer fut ouverte seulement en 1932. Située à l'extrémité du pont, la gare de Saint-Briac-sur-Mer ne fut jamais achevée : il n'y eut aucun bâtiment construit[51].

Ce fut l'une des lignes les plus éphémères du réseau (à peine 13 ans d'existence).

La Seconde Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Lancieux porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Narcisse Lemoigne, marsouin, est mort des suites de ses blessures dès le à Saint-Louis-lès-Bitche (Moselle) ; Jean Chardot, quartier-maître canonnier, est mort lors du naufrage du torpilleur Orage le  ; plusieurs résistants ont été tués : Joseph Abbé a été fusillé à Pleurtuit le , Émile Riou est exécuté par les Allemands le à Pleurtuit, Victor Hamoniaux est tué par un obus le devant l'église de Ploubalay, Fernand Brouard a été tué le à Lancieux[44].

Plusieurs arches du pont, devenu un pont routier, sautèrent en à la Libération. La passerelle de la fin du XIXe siècle est alors provisoirement remise en service[52]. Ce pont est réparé et ré-ouvert à la circulation.

L'après Seconde Guerre mondiale modifier

Pierre Dauchamps écrit en 1947 que « bien que proche de Dinard, Lancieux n'est pas le prolongement de [cette] plage mondaine » et qu'on trouve deux hôtels à Lancieux :« l'Hôtel de la Plage, confortable» et « l'Oasis, où le garage est gratuit et où l'on trouve aussi le confort désirable »[53].

Un soldat originaire de Lancieux (Pierre Dagorne) est mort pour la France lors de la Guerre d'Indochine et 3 (Marie Ange Budé, Louis Grabot et Marcel Poulard) pendant la Guerre d'Algérie[44].

Le un estivant trouva dans une grotte dite "grotte aux Fées" de la Pointe du Buglais un squelette qui s'avéra être celui de Jean Hesry, retraité des douanes et gardien de l'île des Ébihens, qui avait disparu depuis plusieurs semaines. Un crime fut suspecté et le mystère fut évoqué dans la presse nationale[54].

Le pont sur le Frémur est détruit en 1979 et remplacé en 1980 par un nouveau pont, plus large et orienté avec un tracé différent[55].

Héraldique modifier

  Blasonnement :
Parti d'azur et de gueules à la sirène du lieu d'or brochant en fasce sur la partition, au chef d'hermine.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  1793 Pierre Ouanson[Note 7]    
1793 1795 Jean Ouanson[Note 8]   Charpentier et laboureur. Fils de Pierre Ouanson, premier maire de Lancieux.
1797 1799 René Berrest[Note 9]   Laboureur.
1799 1801 Pierre Dagorne[Note 10]   Laboureur.
1801 1807 Henry Samson[Note 11]    
1808 1827 Philippe Besrest[Note 12]   Emprisonné lors de la Terreur. Propriétaire.
1828 1844 Philippe Besrest[Note 13]   Fils de Philippe Besrest, maire précédent. Laboureur.
1844 1851 Louis Juhel[Note 14]   Célibataire.
1851 1852 Louis Lhôtellier[Note 15]   Cultivateur propriétaire et marin.
1852 1886 Pierre Lhôtellier[Note 16]   Cultivateur propriétaire. Fils de Louis L'Hôtellier, maire précédent.
1886 1904 Pierre Dagorne[Note 17]   Cultivateur. Petit-fils de Pierre Dagorne, maire entre 1799 et 1801.
1904 1919 Jules Jeunet[Note 18]   Tailleur.
1919   Julien Renault[Note 19]   Laboureur.
         
avant 1939 avant 1946 Henri Samson[Note 20]    
         
avant 1952 après 1952 Jean Conan[Note 21]   Instituteur.
1958 mars 1989 Eugène Coualan    
mars 1989 mars 2001 Guy Bétaux[Note 22] DL Agriculteur à la Mettrie[56].
mars 2001 23 mai 2020 André Gilbert DVD Retraité
23 mai 2020 En cours Delphine Briand[57],[58] SE Aide-soignante en EHPAD
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].

En 2021, la commune comptait 1 584 habitants[Note 23], en augmentation de 4,42 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
770818741829896880885870844
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
831822795822828780780787777
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
7717917728411 0201 0351 1701 0681 185
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
1 2141 0841 1561 2451 2201 2981 3301 4941 517
2020 2021 - - - - - - -
1 5821 584-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

La commune compte deux monuments historiques :

par la commune en 1973 et restauré en 1976 et est devenu l'emblème du village. Ce moulin a été inscrit par arrêté du [63] ;

  • les vestiges de la vieille église, notamment son clocher construit en 1740 ; l'ancienne église romane a été détruite en 1904. Les restes de cette ancienne église ont été inscrits par arrêté du [64].

Sites naturels :

  • Le tertre Corlieu dans la baie de Lancieux est protégé par un arrêté de protection de biotope depuis le [65]. Le conservatoire du littoral veille sur les lieux grâce à l'usage des ganivelles (barrières) qui régénèrent la dune[66].
  • Une partie importante des marais des rives du Frémur a également été acquise par le conservatoire du littoral[67].
  • Les marais et polders de Lancieux abritent une faune et une flore remarquables (voir la fiche descriptive ZNIEFF[68]). Une grande partie en a déjà été acquise par le Conservatoire du littoral. L'ensemble de ces espaces naturels appartient à la baie de Lancieux, classée en ZNIEFF type II[68]. La baie de Lancieux appartient elle-même à un territoire beaucoup plus vaste classé en site Natura 2000[69]. Le projet Adapto[70] (financé par le programme Life) qui se déroule d' à , mène une réflexion sur l'évolution future et les aménagements potentiels de la baie de Lancieux, les marais et polders de Lancieux sont directement concernés par ce projet.
  • Le moulin à marée de Rochegoude.
  • Les plages de Briantais, de Buglais, de Saint-Cieux, de l'Islet, de la Moule, de la Cerisaie et du Rieul.
La plage de l'Islet à droite de la jetée.

Autres sites :

Jumelages modifier

Légende modifier

Paul Sébillot, dans Les Légendes de la Mer, chapitre Les villes englouties, raconte que tout l'espace compris entre les Ébihens et Lancieux était dans un passé lointain occupé par une forêt qui était au-dessous du niveau de la mer, mais protégée par une bande de terrain plus élevée qui formait comme une digue naturelle. Comme cette forêt était infestée de loups et autres bêtes féroces, les hommes firent une coupure dans la digue naturelle et la mer s'y précipita, noyant presque toutes les bêtes féroces, mais les hommes ne parvinrent pas à reboucher le passage : c'est comme cela que se serait formés l'archipel des Ébihens et l'Islet de Lancieux[71].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Marie Dagorne, auteur de Regards sur Lancieux.
  • Robert Service (1874-1958), écrivain écossais, connu sous le nom du Barde du Yukon, a habité Lancieux par intermittence entre 1913 et 1958, dans le quartier de l'Islet, près de la rue à laquelle la municipalité a donné son nom, ayant notamment contribué pour les deux-tiers au coût d'édification du monument aux morts. Après avoir loué la maison Avel Brao, il avait acheté en 1913 une maison, sur la falaise, appelée le Corps de Garde et l'a renommée Dream Haven (Le Hâvre du Rêve). C'est au cours d'un de ses séjours estivaux, en , qu'il décéda et fut inhumé dans le cimetière communal[72].
  • Auguste Lemasson est né à Lancieux en 1878. Il a publié de nombreux ouvrages historiques.
  • Gabrielle Bellocq (1920-1999), pastelliste impressionniste, a vécu une quinzaine d'années à Lancieux, à la Bujacie, 15 avenue de la Côte d'Émeraude.
  • Michel Guino (1926-2013), sculpteur français, est décédé dans la commune.
  • Axel Journiaux (1995-), coureur cycliste professionnel originaire de Lancieux.

Vie sociale modifier

Services municipaux ou délégués modifier

Services intercommunaux modifier

  • SA d'HLM La Rance.
  • SIVU crèche et multi-accueil.
  • Collecte et traitement des ordures ménagères.
  • Ramassage des encombrants électroménagers sur demande.

Services publics modifier

 
La poste.

Scolarité modifier

  • École publique Robert-W.-Service.
  • Garderie périscolaire.

.

Vie locale modifier

Activités modifier

  • Centre nautique : apprentissage des sports nautiques, sorties en mer, char à voile...
  • Minigolf : parcours de 9 trous en bord de mer et practice.
  • Cap Lancieux : activités sportives en juillet et août.

Événements modifier

  • Trail de Lancieux, course à pied de 14 km autour de Lancieux, le jeudi de l’Ascension regroupant près de 500 participants.
  • Feu d'artifice du 14-Juillet, tiré le 14 près de la plage de Saint-Sieu.
  • Courses de Ploubalay-Lancieux, courses hippiques organisées en juillet ou en août sur la plage de Saint-Sieu.
  • Vides-greniers, organisés par l'association des commerçants, les 1er dimanches de juillet et août.
  • Fête du Moulin, messe le matin, fête, jeux et danses bretonnes l'après-midi, avec restauration sur place, tous les 15-Août.
  • Les félipous, spectacles théâtre ou chant organisés dans les commerces du bourg.

Galerie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Cette statue fut vendue lors de la démolition de l'église au début du XXe siècle à un brocanteur de Dinan.
  5. Jean Posnic, né le à Gomené, décédé le à Merdrignac.
  6. Eugène Gallée, tailleur et sculpteur de pierres, Meilleur ouvrier de France en 1925, décédé en 1972.
  7. Pierre Cunis Ouanson, né le à La Lande Saunier en Lancieux, décédé le à La Lande Saunier en Lancieux.
  8. Jean Pierre Ouanson, né le à Lancieux, décédé le à Lancieux.
  9. René Berrest, né le à Lancieux, décédé le à Lancieux.
  10. Pierre Dagorne, né le à Lancieux, décédé le à Lancieux.
  11. Peut-être Henry Samson, né le à Lancieux, décédé.
  12. Philippe Besret, né le à Lancieux, décédé le à Lancieux.
  13. Philippe Besrest, né le à Lancieux, décédé le âgé de 57 ans à Lancieux.
  14. Louis Jean Juhel, né le à Lancieux, décédé le à Lancieux.
  15. Louis Lhôtellier, né le à La Lande Saunier en Lancieux, décédé le 18 novembre 1853 à La Lande Saunier en Lancieux.
  16. Pierre Lhôtellier, né le à La Lande Saunier en Lancieux, décédé le à Lancieux.
  17. Pierre François Dagorne, né le à Ploubalay, décédé le à Lancieux.
  18. Jules Léopold Jeunet, né le à Crançot (Jura),décédé.
  19. Julien Eugène Renault, né en 1889 à Lancieux.
  20. Henri Louis Samson, né le à Lancieux, décédé en 1946.
  21. Jean Conan, né le à La Forêt-Fouesnant (Finistère), décédé le à Lancieux.
  22. Guy Bétaux, né vers 1939, décédé en aoũt 2019.
  23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

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  2. René Abrard, « Description pétrographique et géologique du massif de Saint-Malo », Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne,‎ , page 64 (lire en ligne, consulté le ).
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  4. « Front de mer de Rieul (Lancieux) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  5. « Port de l'Islet (Lancieux) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  6. https://www.lifeadapto.eu/.
  7. Thierry Charpentier, « Comment la baie de Lancieux apprivoise la montée des eaux [Vidéo] », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  72. « Biographie », sur blogspot.com (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Robert Service : poète du Grand Nord canadien et de la Ruée vers l'or, dans Le Pays de Dinan, 1989, p. 193-203
  • Michel Renouard, Robert Service, écrivain canadien et pèlerin du rêve, dans Le Pays de Dinan, 1990, p. 17-36
  • Sonia Olcese, Jacopo Brancati, Lancieux. Au fil du temps. Éditions Infine.Arts, 2019 (ISBN 9782955543719).
  • Aimée et Cédric Gourin, La Côte d'Émeraude, de Saint-Lunaire à Saint-Jacut-de-la-Mer, éditions Alan Sutton, 2009.
  • Marie Dagorne et Renée Testard-Golhen. Regards sur Lancieux. Éditions J-P. Bihr. 1991.
  • Marie Dagorne. La Presqu'île de Lancieux, autrefois et jusqu'au 20e siècle. 2006.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier