Lançon-Provence

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Lançon-Provence
Lançon-Provence
L'hôtel de ville en 2018.
Blason de Lançon-Provence
Blason
Lançon-Provence
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Julie Arias
2020-2026
Code postal 13680
Code commune 13051
Démographie
Gentilé Lançonnais
Population
municipale
9 340 hab. (2021 en augmentation de 6 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 36″ nord, 5° 07′ 43″ est
Altitude 107 m
Min. 3 m
Max. 236 m
Superficie 68,92 km2
Unité urbaine Lançon-Provence
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berre-l'Étang
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Lançon-Provence
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Lançon-Provence
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Lançon-Provence
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Lançon-Provence
Liens
Site web lancon-provence.fr

Lançon-Provence est une commune française située au centre du département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence. Conformément au gentilé, ses habitants sont appelés les Lançonnaises et les Lançonnais.

Dans l'usage, le nom de Lançon-de-Provence est fréquemment utilisé pour désigner la commune, jadis dénommée simplement Lançon (Lançoun en graphie provençale mistralienne) et rebaptisée Lançon-Provence depuis 1919.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se trouve à 7 km de Salon-de-Provence, à 15 km de Miramas, à 32 km d'Aix-en-Provence, à 46 km du centre-ville de Marseille, à 58 km d'Avignon, à 78 km de Nîmes et à 124 km de Montpellier.[réf. nécessaire]

Les communes limitrophes sont La Barben, Berre-l'Étang, Cornillon-Confoux, Éguilles, La Fare-les-Oliviers, Grans, Pélissanne, Saint-Chamas, Salon-de-Provence et Coudoux.

Relief et géologie modifier

[réf. nécessaire] Un pied en ville, l’autre dans la nature, Lançon-Provence, d’une superficie de 6 892 hectares (dont près de 4 000 hectares d’espaces naturels), est classée parmi les plus grandes communes du département. Elle est répartie en trois agglomérations (le centre-ville, les Baïsses, Sibourg), distantes d’environ huit kilomètres l’une de l’autre. Son paysage est varié, allant de la plaine côtière aux collines des confins d’Eguilles et de Saint-Cannat. Du hameau des Quatre Termes sur les hauteurs de Coudoux, jusqu'à quelques centaines de mètres du bord de l'étang de Berre, elle est traversée par la chaîne d'Éguilles d'est en ouest sur 10 km. Hormis la partie sud proche de cet étang, le reste de la commune est vallonné, notamment le village où une petite chaîne de colline de 2 km appelée « Coste longue » (135 m), traverse la partie orientale du village. Grâce à ses 3 935 hectares d’espaces verts, quatre itinéraires de randonnée soit 37,8 km de chemins sont accessibles en toute sécurité.

Hydrographie modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 615 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records SALON DE PROVENCE (13) - alt : 58m, lat : 43°36'46"N, lon : 5°06'28"E
Records établis sur la période du 01-01-1939 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,9 4,5 7,2 11 14,9 17,3 17,1 13,7 10,5 5,9 2,6 9
Température moyenne (°C) 6,7 7,3 10,5 13,2 17,2 21,3 24 23,7 19,7 15,7 10,5 7,2 14,7
Température maximale moyenne (°C) 11,5 12,7 16,5 19,3 23,4 27,8 30,7 30,4 25,7 20,9 15,2 11,9 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−14,3
24.01.1963
−18,5
12.02.1956
−9,4
02.03.05
−4,3
08.04.21
−0,9
01.05.1960
4,2
04.06.1984
7,6
17.07.00
7,7
08.08.1978
3,1
30.09.1974
−3,6
31.10.1997
−7,6
23.11.1998
−14,4
28.12.1962
−18,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,8
10.01.15
23,1
24.02.20
25,7
24.03.1994
29,2
10.04.11
34,4
24.05.09
43,4
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,8
01.08.20
35,1
04.09.23
30,1
01.10.23
24,2
01.11.22
22
04.12.1961
43,4
2019
Précipitations (mm) 54,4 34,2 36,6 56,4 44 30,6 13,7 30,5 78,9 85,6 84,1 45,1 594,1
Source : « Fiche 13103001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,5
1,8
54,4
 
 
 
12,7
1,9
34,2
 
 
 
16,5
4,5
36,6
 
 
 
19,3
7,2
56,4
 
 
 
23,4
11
44
 
 
 
27,8
14,9
30,6
 
 
 
30,7
17,3
13,7
 
 
 
30,4
17,1
30,5
 
 
 
25,7
13,7
78,9
 
 
 
20,9
10,5
85,6
 
 
 
15,2
5,9
84,1
 
 
 
11,9
2,6
45,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de circulation et transports modifier

 
Entrée de ville Ouest RD113

Transports routiers modifier

Depuis Lyon, le nord et l'est de la France : par l'autoroute A7, échangeur A7/A54, sortie Salon-sud, puis D 538 - D 113 direction Marseille sur 5 kilomètres.

Depuis Nîmes et le sud-ouest : par l'autoroute A54, sortie no 14 Salon-Ouest, puis D 113 direction Marseille sur 5 kilomètres.

Depuis Aix-en-Provence et la Côte d'Azur : par l'autoroute A8, sortie no 28 Coudoux, puis par la D 19 ou par la D 10 direction la Fare-les-Oliviers sur 4 kilomètres et D 113 direction Salon-de-Provence sur 7 kilomètres.

Depuis Marseille : par l'autoroute A7, sortie no 28 (Rognac-Berre), puis D 113 direction Salon-de-Provence sur 15 kilomètres. La ville donne son nom au péage de l'A7, ainsi qu'à une aire de service accessible sur cette même autoroute et également située sur le territoire communal.

Transports ferroviaires modifier

Depuis Paris, l'est, le nord et l'ouest : par TGV jusqu'à la gare d'Aix-en-Provence TGV, puis navette autocars direction Salon-de-Provence

Autres : par train corail ou TER jusqu'à la gare d'Avignon-Centre ou de Miramas, puis TER (ligne Avignon - Miramas via Cavaillon) jusqu'à Salon-de-Provence, puis autocar direction Aix-en-Provence ville ou gare d'Aix-en-Provence TGV.

Transports aériens modifier

aéroport de Marseille Provence, puis navette autocars direction Salon, ou taxi (20 kilomètres).

Toponymie modifier

 
RD19 en arrivant de Salon-de-Provence

Le nom officiel de la commune est Lançon-Provence. Il a été fixé par un décret ministériel en date du publié au Journal officiel du samedi .

L’origine du nom « Lançon » serait la suivante :
  • lan» est un terme celto-ligure qui signifie promontoire rocheux ;
  • coenum est un mot latin qui évoque les marécages.

Lorsque les premiers habitants l’ont nommé ainsi, Lançon était encore perché sur son promontoire rocheux entouré de marécages. Jules César fut le premier à entreprendre des travaux d’assainissement, il y a deux mille ans. Le nom de la commune en provençal est Lançoun-Prouvènço, en graphie mistralienne.[réf. nécessaire]

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lançon-Provence est une commune urbaine[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lançon-Provence, une unité urbaine monocommunale[11] de 9 340 habitants en 2021, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,7 %), cultures permanentes (15,7 %), terres arables (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), prairies (3 %), forêts (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

Projets d'aménagement modifier

Risques naturels et technologiques modifier

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

De nombreuses traces d'habitats préhistoriques ou protohistoriques ont été retrouvées en divers points de la commune de Lançon : Château Calissanne, Coudounèu, Sénéguier, Constantine[17].

Ferme grenier du VIe siècle av. J. C. modifier

À la suite d'un incendie dans la colline près de la RN 113 (devenue RD 113), les vestiges d'une ferme grenier fortifiée ont été découverts et un important matériel archéologique y a été retrouvé, sous l'égide du CNRS et confié à la salle du patrimoine de la ville. Ce site est connu d'après la combe qui jouxte ce petit promontoire rocheux : la Coudounéu. Le grenier a été utilisé de 550 av. J.-C. jusqu'à environ 450 av. J.-C., où il a été détruit par un incendie. Des maquettes ont été réalisées pour reconstituer les lieux avant la destruction et au moment de leur découverte[18].

Oppidum de Constantine du IIe siècle av. J.C. modifier

 
Oppidum de Constantine (IIe siècle av. J.-C.).

Le site de Constantine, lui aussi situé sur la chaîne de La Fare, à quelques kilomètres plus à l'ouest, était un oppidum datant du IIe siècle av. J.-C. Il offre la particularité d'avoir été abandonné vers 30 apr. J.-C., pour être de nouveau occupé à partir du milieu du Ve siècle, à l'époque des invasions barbares. Il couvre une superficie importante de près de 5 ha. Deux vestiges frappent le visiteur : la muraille nord est et le temenos abritant l'aven et le puits. L'enceinte, dotée de 3 portes montre une ouverture aux chariots et par conséquent une activité économique que la configuration actuelle ne laisse pas supposer. La voie de la porte sud est encore identifiable. Celle de la porte nord apparait peut être sur les photos des documents en référence, menant à la crête et l'actuel chemin. Les différents appareils témoignent des différentes époques. La deuxième période d'occupation a donné plusieurs vestiges intéressants dont une chapelle et des sarcophages rupestres. Connu depuis toujours, ce site n'a été l'objet de fouilles à vocation scientifique qu'à partir du XXe siècle. La dernière campagne a mis au jour un sanctuaire gaulois et une habitation très importante d'une superficie de 700 mètres carrés[19].

Le site porterait le nom de Constantine en référence à L'empereur Constantin qui y serait passé (Il a effectivement séjourné à Arles un temps nommée Constantina)[20].

Depuis le XVe siècle, le site a été écumé par les chasseurs de trésors en quête de statue de l'empereur Constantin en or, ou bien d'une chèvre en or, légendes attachées à Nostradamus qui y situe un trésor[20].

Moyen Âge modifier

 
Château XIIe siècle.
 
Porte de la Glacière, 3e enceinte, XIVe siècle.

La famille des Brussans-Paillol, qui possédait la seigneurie de Lançon au XIe siècle, est vraisemblablement à l’origine de la création de l’ancien village, époque où les paysans durent se regrouper pour se défendre. Il se situait en bas du village actuel, au niveau de la RD 113 avec en son centre la chapelle Saint-Cyr. Ce n’est qu’après l’acquisition de Lançon par Raymond des Baux en 1116 que les habitants ont abandonné la plaine pour s’installer sur l’éperon rocheux autour du château bâti par les Seigneurs des Baux. Raymond Ier des Baux s'y fit construire un château, dont il reste aujourd'hui encore d'importants vestiges. Il a légué à la commune son blason (« Une étoile à 16 rais d’or sur fond d’azur »). François Ier dota le village d'une nouvelle enceinte, elle aussi encore visible au cœur du vieux village. Les trois enceintes construites successivement, toujours en partie existantes, témoignent des différentes étapes du développement de ce bourg castral. Après la chute de l'Empire Romain, il semble que les Lançonnais abandonnent peu à peu l'habitat regroupé en grands domaines, pour s'installer dans la plaine. La silhouette du château qui domine le village rappelle une longue histoire médiévale. Mais Lançon ne put se développer réellement qu'après l'assèchement des marais qui occupaient toute la plaine à l'ouest du village, ainsi que les abords de l'étang de Berre. Les cultures vivrières et la vigne s'y sont durablement développées. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, la communauté de Lançon adhère à l’Union d'Aix (1382-1387), soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Elle fait même partie des plus fidèles et maintient son soutien même après la reddition d’Aix.[réf. nécessaire]

Temps modernes modifier

C'est seulement au XVIIIe siècle que prend place le grand développement architectural de Lançon, lié à la paix civile ; à la prospérité agricole favorisée par le Canal de Craponne et à l'ascension économique et politique d'une bourgeoisie locale affranchie à la tutelle seigneuriale. Lançon est alors un territoire essentiellement producteur d’huile d’olive. Les oliveraies occupent 49 % des terres.[réf. nécessaire]

Révolution française et Empire modifier

Époque contemporaine modifier

 
Vue générale de Lançon-Provence

En 1898, le village compte 1 325 habitants protégés par un hôpital de quatre lits. À l'approche du XXe siècle, Lançon est surtout une commune agricole. Ses principales ressources sont le blé, le vin, l'huile et les amandes auxquelles s'ajoute l'élevage du mouton et celui du ver à soie. En 1926, le chiffre de la population n'est plus que de 947. Lançon est un territoire essentiellement producteur d’huile d’olive et développe la culture de la vigne. Au XXIe siècle, la commune approche le nombre de 10 000 habitants. Elle possède deux parcs d’activités en expansion. Toutefois elle a une vocation principalement résidentielle. Les Lançonnais travaillent essentiellement sur le bassin d’activités du pourtour de l’étang de Berre.[réf. nécessaire]

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1995 Antoine Toran[21]    
1995 2014 Georges Virlogeux PS Professeur d'Université
2014 décembre 2020
(démission)
Michel Mille UMP-LR Agriculteur
décembre 2020 En cours Julie Arias[22] LR Conseillère départementale depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Politique environnementale modifier

Finances locales modifier

Jumelages modifier

La municipalité a signé un contrat de jumelage :

et en étudie deux autres en 2020, après plusieurs rencontres en 2018 et 2019 : Radstock[Note 4] en Angleterre et Alpedrete en Espagne.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 9 340 habitants[Note 5], en augmentation de 6 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1122 2092 2112 0902 0602 0151 9341 9061 943
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9091 9962 0221 7491 6631 5081 4731 3251 290
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2851 2621 1259609479489211 0341 428
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6642 0182 7433 9906 2246 6887 5307 6748 473
2017 2021 - - - - - - -
8 9599 340-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Festival Equinoxe, le Printemps du théâtre
  • Festival LOL, carnaval
  • Championnat de France Trial Moto
  • Festival Musique à la Ferme (musique de chambre)
  • Fête de la musique
  • Fête de la Saint-Jean
  • Week-end Taurin
  • Estivades des Roquilles, festival théâtral de plein air
  • Les Fest'inn (restaurants éphémères et ambiance musicale)
  • Festival Soun de Lançoun (musiques et traditions provençales)
  • Fête votive de la Saint-Symphorien
  • Forum Inter-Associations
  • Les Médiévales
  • Concours de peinture de la ville
  • Marchés de Noël

Santé modifier

Sports modifier

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

Entreprises et commerces modifier

 
Cultures de la vigne et de l'olivier
  • Deux parcs d'activités d'entreprises (les Sardenas au sud ouest, la Coudoulette au nord).
  • Grands domaines viticoles et oléicoles de renommée internationale pour certains.
  • Activités agricoles.
  • Artisans d'art.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

La commune comprend de nombreux sites et monuments[27] :

Patrimoine culturel modifier

 
Fontaine place Wolff.

Musée Robert-Cheylan au château Virant, collection d'outils de vignerons.

Patrimoine naturel modifier

Lançon-Provence et le cinéma modifier

En 1957, Jean Boyer tourna devant l'église place Eugène-Pelletan une scène du film Le Chômeur de Clochemerle, avec Fernandel.[réf. nécessaire]

Personnalités liées à la commune modifier

  • Raymond Ier des Baux, constructeur du château fort et de sa première enceinte.
  • Emmanuel Signoret, poète lyrique qui s'inspira de la ville pour ses poèmes.
  • Edmond Théry (1854-1925), journaliste financier, économique et viticulteur. Propriétaire de plusieurs domaines dont celui de Château Virant.
  • Merri Franquin (1848-1934), musicien, trompettiste né et décédé à Lançon.
  • Adam de Craponne (1526-1576), Salonais, ingénieur du roi, bienfaiteur de la région de par ses travaux d'assèchement et de canalisations de la Provence. Il crée à ses frais une dérivation sur Lançon.

Héraldique modifier

Blasonnement :

D'azur à l'étoile de 16 rais d'or[28].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Radstock est située au sud-ouest de la Grande-Bretagne, dans le comté du Somerset. C’est une cité de banlieue d’environ 8 000 habitants, à 14 km de Bath et 26 de Bristol. La ville doit son essor à la découverte du charbon dans sa région auXVIIIe siècle.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lançon-Provence et Salon-de-Provence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Lançon-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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  21. L'ancien maire de la ville, Antoine Toran, est décédé
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  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. sources : site de la ville de Lançon-Provence et site de l'office de tourisme de Lançon
  28. Louis J. S. de Bresc, Armorial des communes de Provence, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne).

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • F. Farnarier, La seigneurie de Lançon, période française (1481-1564), p. 222-237, dans Provence historique, tome 10, fascicule 41, 1960 (lire en ligne)
  • F. Barrès, Quatre saisons à Lançon-Provence (livre d'art et de photographie), 2019

Articles connexes modifier

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