Saint-André-d'Embrun

commune française du département des Hautes-Alpes
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Saint-André-d'Embrun
Saint-André-d'Embrun
Mairie de Saint-André-d'Embrun et agence postale.
Blason de Saint-André-d'Embrun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes de Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Jean Marie Melmont
2020-2026
Code postal 05200
Code commune 05128
Démographie
Population
municipale
702 hab. (2021 en augmentation de 9,01 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 12″ nord, 6° 32′ 05″ est
Altitude Min. 796 m
Max. 2 934 m
Superficie 38,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Embrun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Embrun
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-André-d'Embrun

Saint-André-d'Embrun est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-André d'Embrun
Châteauroux-les-Alpes Saint-Clément-sur-Durance Risoul
Embrun   Vars
Saint-Sauveur Crévoux

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Embrun », sur la commune d'Embrun à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 732,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-André-d'Embrun est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), prairies (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Sanctus Andrea au XIIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Valbonne et en 1284 dans les archives de l'évêché d'Embrun.

Sant Andreu d'Ambrun en occitan.

Ce nom désigne une paroisse dédiée à saint André, un des apôtres de Jésus-Christ.

Histoire modifier

Au Moyen Âge, Saint-André appartient au mandement de Terre-Commune, rassemblant également les actuels territoires d'Embrun et de Saint-Sauveur. Le Dauphin et l'archevêque d'Embrun possédaient à titre égal le territoire.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Janvier 1852 Avril 1855 André Queyras   Avocat
Juin 1855 Novembre 1862 Jean Joseph Rey   Cultivateur
Marc Zanetto PR-UDI Comptable
Jacques Gasquet[14] DVD Retraité
Ancien membre du bureau communautaire de la communauté de communes de l'Embrunais[15]
En cours Jean Marie Melmont   Retraité

Intercommunalité modifier

Saint-André-d'Embrun a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes de l'Embrunais. Depuis le , elle est rattachée à la communauté de communes de Serre-Ponçon[16].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 702 habitants[Note 4], en augmentation de 9,01 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0209581 0021 0221 051996974910938
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
920856835788782792781703697
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
629644618585549541519471440
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
412415361462417495587656625
2014 2019 2021 - - - - - -
650692702------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Un projet de carrière (extraction de graviers) de la société Routière du Midi dans le lit de la Durance a suscité la polémique en 2012. Il concerne l'exploitation annuelle de 100 000 à 150 000 tonnes de matériau sur 22 années[21]. Il est reproché à ce projet de risquer d'affecter les activités liées à la pratique des sports d'eau vive sur la Durance (notamment le site de la vague du Rabioux), à la pratique de la pêche et au tourisme en général. Des préoccupations d'ordre écologique et de nuisance liées au passage de nombreux camions, notamment sur la commune voisine de Châteauroux-les-Alpes ont également été exprimées[22].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Tranché : au 1er d'argent au dauphin contourné d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules en chef et au flanchis du même en pointe, rangés en bande, au 2e d'or au mélèze de sinople en chef et à l'agneau burel contourné au naturel (brun) paissant en pointe, rangés en bande[24].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-André-d'Embrun et Embrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Embrun », sur la commune d'Embrun - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Embrun », sur la commune d'Embrun - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  15. « Election des vice-présidents du 14 avril 2014 » [PDF], Communauté de communes de l'Embrunais (consulté le ).
  16. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Document d'analyse [PDF], site de la préfecture des Hautes-Alpes.
  22. Lettre sur le site EELV.
  23. « Église Saint-André de Saint-André-d'Embrun », notice no PA00080604, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « La banque du blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).