La Vie trop brève d'Edwin Mullhouse

livre de Steven Millhauser

La Vie trop brève d'Edwin Mullhouse
Auteur Steven Millhauser
Pays États-Unis
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Edwin Mullhouse, the Life
and Death of an
American Writer 1943-1954
Éditeur Vintage Books
Lieu de parution New York
Date de parution
ISBN 0-679-76652-9
Version française
Traducteur Didier Coste
Éditeur Albin Michel
Collection Les grandes traductions
Date de parution
Nombre de pages 384
ISBN 978-2-226-00222-8

La Vie trop brève d'Edwin Mullhouse, sous-titré écrivain américain, 1943-1954, racontée par Jeffrey Cartwright (titre original en anglais : Edwin Mullhouse, the Life and Death of an American Writer 1943-1954) est un roman de l'auteur américain Steven Millhauser[1], paru en 1972 et publié en traduction française le aux éditions Albin Michel. Il se présente sous la forme de la biographie d'une personne fictive, rédigée par un auteur fictif. Il a reçu, l'année de sa traduction, le prix Médicis étranger.

Résumé modifier

Edwin Mullhouse, romancier à dix ans déjà avec un roman remarquable intitulé Cartoons, meurt mystérieusement à onze ans. En souvenir de lui, Jeffrey Cartwright, le meilleur ami d'Edwin et âgé de onze ans et demi, décide alors de narrer la vie de ce grand écrivain américain. En rédigeant cette biographie, Jeffrey Cartwright est ainsi à Edwin Mulhouse, ce que James Boswell fut à Samuel Johnson[2],[1]. Jeffrey suit donc le développement d'Edwin depuis ses premiers gazouillis jusqu'à l'épanouissement de son génie littéraire dans son roman intitulé Cartoons, en passant par son amour pour les bandes dessinées.

Edwin est un jeune frimeur excentrique qui se prend pour un prodige de la littérature[3]; à l'âge de dix ans, il écrit un roman à l'âge de dix ans, mais décède mystérieusement à onze ans[4].

La biographie est divisée en trois parties[5]:

  1. Années de jeunesse, 1er août 1943 – 1er août 1949: Cartwright y raconte la naissance et l'enfance d'Edwin à Newfield, Connecticut ainsi que les années au jardin d'enfants.
  2. Années de maturité, 2 août 1949 – 1er août 1952: Edwin va à l'école; son obsession tragique pour Rose Dorn tient une place importante dans sa vie.
  3. Dernières années: 2 août 1952 – 1er août 1954: période couvrant l'écriture du roman d'Edwin et sa mort.

Accueil de la critique modifier

C'était le roman le plus connu de Milhauser avant la publication de Martin Dressler récompensé par le Prix Pulitzer de la fiction en 1997[1]. Il est considéré comme son meilleur livre par Patrick McGrath du New York Times[6]. Le magazine Publishers Weekly qualifie d'ailleurs Edwin Mullhouse de roman culte[7].

Éditions modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c (en) Dr. Russell A. Potter, Rhode Island College, « Steven Millhauser », sur w3.ric.edu (consulté le )
  2. Boswell est connu pour sa biographie monumentale de Samuel Johnson.
  3. The Library Journal (en), 15 août 1972
  4. Steven Millhauser, Edwin Mullhouse : the life and death of an American writer, 1943-1954, by Jeffrey Cartwright : a novel, Vintage Books, (ISBN 0-679-76652-9 et 978-0-679-76652-0, OCLC 34703364, lire en ligne)
  5. (en) « Edwin Mullhouse : Life and Death of an American Writer », sur curledup.com (consulté le )
  6. (en) Patrick McGrath, « Artists and Automatons: Creators and creations of every sort populate Steven Millhauser's fictional world », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « Fiction Book Review: Edwin Mullhouse: The Life and Death of an American Writer 1943-1954 by Jeffrey Cartwright by Steven Millhauser », sur PublishersWeekly.com (consulté le )
  8. La Vie trop brève d'Edwin Mullhouse, éditions Albin Michel, consulté le 14 août 2021.

Liens externes modifier