La Roque-Sainte-Marguerite

commune française du département de l'Aveyron

La Roque-Sainte-Marguerite
La Roque-Sainte-Marguerite
Le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite
dans les gorges de la Dourbie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Millau Grands Causses
Maire
Mandat
Annie Polycarpe
2020-2026
Code postal 12100
Code commune 12204
Démographie
Gentilé Roquelois(e)
Population
municipale
177 hab. (2021 en diminution de 4,32 % par rapport à 2015)
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 30″ nord, 3° 13′ 22″ est
Altitude Min. 385 m
Max. 909 ou 912 m
Superficie 49,40 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn et Causses
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Roque-Sainte-Marguerite est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-des-Treilles de Saint-Véran, inscrite en 1927.

Géographie modifier

Généralités modifier

 
Les gorges de la Dourbie au bourg de La Roque-Sainte-Marguerite.

Dans le sud du Massif central, dans le quart sud-est du département de l'Aveyron et limitrophe de celui du Gard, la commune de La Roque-Sainte-Marguerite est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal s'étend sur 49,40 km2, sur le causse Noir au nord et sur le causse du Larzac au sud, séparés sur plus de dix kilomètres par la Dourbie et ses gorges, hautes de 300 à 400 mètres.

L'altitude minimale, 385 mètres, se trouve localisée à l'extrême ouest, au lieu-dit la Luminarie, là où la Dourbie quitte la commune et entre sur celle de Millau. L'altitude maximale avec 909 ou 912 mètres[Note 1] est située à l'extrême nord-est, à une vingtaine de mètres de la commune de Lanuéjols dans le Gard, près du lieu-dit les Roussettes[1].

Traversé par la route départementale (RD) 991 qui longe la Dourbie de Millau jusqu'à Nant, le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres à l'est-nord-est du centre-ville de Millau. La commune est également desservie par les RD 41 et 110.

En provenance de la commune de Lanuéjols, le GR 62 traverse le territoire communal d'est au nord-ouest sur plus de douze kilomètres en deux tronçons, passant par le bourg de Saint-Véran et se dirigeant vers Millau.

Dans le sud de la commune, sur sept kilomètres entre Nant et Millau, le GR 71D (tour du Larzac) passe au hameau de Montredon. Sur trois kilomètres, une variante de ce sentier de grande randonnée passe plus au nord.

Communes limitrophes modifier

La Roque-Sainte-Marguerite est limitrophe de sept autres communes dont deux dans le département du Gard.

Communes limitrophes de La Roque-Sainte-Marguerite
La Cresse PeyreleauSaint-André-de-Vézines
Millau   Lanuéjols
(Gard)
Nant Revens
(Gard)

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de La Roque-Sainte-Marguerite.

La commune est drainée par la Dourbie, le ruisseau de Garène, le ravin du Riou Sec, le ravin de Canazels, le ravin de la Combe, le ravin de la Millière du Doul, le ravin del Pal, le ravin des Rajals, le ravin du Bouchê, le ravin du Valat, le ruisseau des Gours et par divers petits cours d'eau[2].

La Dourbie, d'une longueur totale de 71,9 km, prend sa source dans le massif du Lingas au sud du mont Aigoual, dans la commune d'Arphy (Gard) et se jette dans le Tarn à Millau, après avoir arrosé 10 communes[3].

Le ruisseau de Garène, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de Lanuéjols (Lozère) et se jette dans la Dourbie à La Roque-Sainte-Marguerite, après avoir arrosé 3 communes[4].

Gestion des cours d'eau modifier

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en œuvre dans le département de l'Aveyron[5].

La commune fait partie du SAGE Tarn amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le territoire de ce SAGE concerne une partie des bassins du Tarn de l’Aveyron et de l’Agout. Il couvre 69 communes, sur trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) et deux régions, pour une superficie de 2 700 km2[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE et du contrat de rivière du Tarn-amont associé sont assurés par le Syndicat mixte du bassin versant du Tarn-amont (SMBVTAM), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le et est constitué de neuf communautés de communes[8].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 143 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers à 8,76 km à vol d'oiseau[11], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16],[17],[18].

Sites Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

  • les « Gorges de la Dourbie », d'une superficie de 7 087 ha sur 6 communes dont 5 dans l'Aveyron et 1 dans le Gard, sont un magnifique ensemble de gorges avec parois et corniches calcaires dont la végétation est formée de pelouses xérothermiques, de landes (parcours à ovins), de taillis de chênes pubescents, de hêtres et de pins sylvestres[21] ;
  • le « Causse Noir et ses corniches », d'une superficie de 13 990 ha sur 9 communes du département, est un plateau calcaire et dolomitique avec pelouses sèches, forêts et taillis de chênes et de pins sylvestres, avec une bordure de falaises et de gorges[22] ;

un au titre de la « directive Oiseaux »[20] :

  • les « Gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha sur 13 communes dont 8 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard, qui comprennent une grande partie du causse Noir, du causse du Larzac et du causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Dix-sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de La Roque-Sainte-Marguerite comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[24] :

  • les « Gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[25] ;
  • la « Partie orientale du causse Noir » (5 655 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans la Lozère[26]

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[24] :

Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Roque-Sainte-Marguerite est une commune rurale[Note 4],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,5 %), terres arables (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (2,6 %)[31].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de Millau Grands Causses, dont la commune est membre[32].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[33].

Villages, hameaux et lieux-dits modifier

Outre le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[34] :

  • Altayrac
  • les Anouts
  • Aven Conque Redonde
  • Aven de l'Habit
  • le Bac
  • la Borie
  • la Borie[Note 6]
  • la Bouteille
  • la Bouteille[Note 7]
  • la Bouissière
  • les Boulets
  • les Boulières
  • la Bresse
  • le Calcadis
  • Calvaire de la Plaine
  • Camp Redon
  • les Campasses
  • les Campets
  • Camplat
  • le Causse
  • Cavaliés
  • les Cazalèdes
  • les Cazelles
  • Chaos de Montpellier-le-Vieux
  • le Claux
  • Combe Gach
  • Corniche du Rajol
  • Costeplane
  • le Cros
  • les Crouzets
  • le Devez
  • le Douminal
  • la Farelle
  • Font Couverte
  • Fontaine des Gours
  • la Forêt
  • Forêt domaniale des Grands Causses
  • les Fourques
  • les Gardes
  • les Graniés
  • les Grizats
  • Jouque Merles
  • Ladrech
  • la Lavagne Blanche
  • Lavagne Rouge
  • Lesperelle
  • Lissartas
  • la Luminarie
  • la Malarède
  • Mare du Fanguas
  • Mare de Fonsèque
  • les Mares
  • le Maubert
  • Miolle
  • Montredon
  • le Moulin de la Caze
  • Paleyrou
  • Pierrefiche du Larzac
  • Pont des Fournets
  • Porte de Mycènes
  • le Poujol
  • les Privats
  • Puech Forez
  • Puech Grézal
  • Puech de la Resse
  • Puits de la Bresse
  • Puits des Fangettes
  • les Rancarèdes
  • Ravin des Bouxès
  • Ravin de Canazels
  • Ravin des Chenevières
  • Ravin de la Combe
  • Ravin de la Millière du Doul
  • Ravin del Pal
  • Ravin du Riou
  • Ravin de Saint-Véran
  • Ravin du Valat Nègre
  • la Resse
  • les Rivals
  • le Roc
  • le Roc Rouge
  • Rocs du Bartas
  • le Roube
  • le Roube[Note 8]
  • le Roudié
  • les Roussettes
  • le Ruassou
  • les Sabels
  • Saint-Véran
  • le Ségala
  • Serre del Berc
  • Serre de Cabriole
  • Serre de Galy
  • Serre de Ricard
  • le Sot
  • Sotch des Ronces
  • les Sourzials
  • les Treilles
  • l'Ubac
  • la Vayssière.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de La Roque-Sainte-Marguerite est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[35],[36].

Risques naturels modifier

 
Zones inondables de la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de la Dourbie. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[37]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin de « La Dourbie »[38], approuvé le 15 mars 2010[39].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[41],[42].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de La Roque-Sainte-Marguerite est classée à risque faible[43]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[44] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[45].

Histoire modifier

Sous l'Ancien Régime, La Roque-Sainte-Marguerite faisait partie de l'ancienne province du Rouergue. Aux débuts de la Révolution française, elle devient une commune. En 1834, la commune de Saint-Véran fusionne avec La Roque-Sainte-Marguerite[46].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de La Roque-Sainte-Marguerite est membre de la communauté de communes de Millau Grands Causses[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Millau. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[48].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal de Roque-Sainte-Marguerite, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[49] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[51], sept sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 87,65 %. Les quatre conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 88,3 %[52]. Annie Polycarpe est élue nouvelle maire de la commune le [53].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[54]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes de Millau Grands Causses[55].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1971 2001 Jean Rabier    
2001 juillet 2020 Paul Dumousseau DVG Retraité
juillet 2020 En cours Annie Polycarpe    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 9], en diminution de 4,32 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
5233889778551 0061 005945902875
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
861837843837736683623591533
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
401405323340308257211142158
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
145144172193195199185178177
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[59] 1975[59] 1982[59] 1990[59] 1999[59] 2006[60] 2009[61] 2013[62]
Rang de la commune dans le département 299 274 285 276 265 256 251 254
Nombre de communes du département 306 303 304 304 304 304 304 304

La population a atteint un maximum en 1846 avec 1 006 habitants, puis a baissé périodiquement pour atteindre 142 habitants en 1968. Elle a ensuite connu une hausse jusqu'en 2021   avec 185 habitants.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 91 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 186 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 8,2 % 6,8 % 10 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 101 personnes, parmi lesquelles on compte 68 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 32 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 62, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 11].

Sur ces 62 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 75,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

15 établissements[Note 12] sont implantés à la Roque-Sainte-Marguerite au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 15 entreprises implantées à la La Roque-Sainte-Marguerite), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises modifier

 
Marché vivrier estival du mercredi soir au hameau de Montredon.

L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de roquefort, pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement.

Une diversification existe, tournée vers le maraîchage, l'apiculture, la production de bois de chauffe, le tourisme rural.

Des agriculteurs de la commune et des communes voisines vendent leurs productions, transformées ou pas, au marché du hameau de Montredon, interdit aux revendeurs.

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 15 9 12 9
SAU[Note 13] (ha) 2 289 1 848 1 871 1 505

La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[63]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 505 ha[65],[Carte 3],[Carte 4].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Bourg de La Roque-Sainte-Marguerite modifier

Le bourg se niche en rive gauche de la Dourbie, au creux de ses gorges, surplombé par le chaos de Montpellier-le-Vieux au nord-ouest et la corniche du Rajol au nord-est.

  • Château datant du XVIIe siècle, construit sur les ruines de celui du XIIIe siècle, dont il reste la tour.
  • L'église Sainte-Marguerite-d'Antobe située à côté du château.
  • Montée à l'église par une calade.
  • Four banal datant de 1492.
  • Pigeonnier en surplomb du bourg.

Hameau de Saint-Véran modifier

Le hameau de Saint-Véran, accroché aux rochers du causse Noir, est le berceau de la famille de Montcalm. En 1425, Raymond de Montcalm, ancien chirurgien-barbier du comte Jean IV d'Armagnac, lui rend hommage selon l'usage féodal pour la terre de Saint-Véran et la moitié indivise de son château.

Ce n'est qu'en 1661 que Louis III de Montcalm en rachetant l'autre moitié devient effectivement seigneur de Saint-Véran à part entière. La famille conserve alors ce fief jusqu'à la Révolution. Louis Joseph de Saint-Véran, marquis Montcalm, nommé par le roi Louis XV général en chef de ses troupes en Amérique septentrionale y fait un ultime séjour juste avant son départ pour le Canada en février 1756. Du château dont la construction remonte au tout début du XIe siècle ne subsiste aujourd'hui qu'une partie du logis seigneurial ainsi que son donjon cylindrique.

En 1470 alors que le château de Saint-Véran est sous séquestre royal, le comte Charles d'Armagnac le reprend par surprise et s'installe avec une petite troupe d'une trentaine d'hommes d'armes. Accusé de frapper de la fausse monnaie et d'y pratiquer l'alchimie il y est assiégé par le sénéchal de Rodez, Guillaume de Sully, en décembre 1470. Dans les premiers jours du mois de janvier suivant, il finit par se rendre en compagnie de son fils bâtard, petit Jean. Charles d'Armagnac est pour ces faits emprisonné à la Bastille d'où il n'est libéré seulement qu'en 1483, après la mort de Louis XI.

En contrebas du hameau, l'église église romane Notre-Dame-des-Treilles est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[66].

Ce hameau a servi de cadre pour le tournage d'une scène du film d'André Hunebelle en 1961 : Le Miracle des loups.

Chaos de Montpellier-le-Vieux modifier

Le chaos de Montpellier-le-Vieux qui surplombe les gorges de la Dourbie et le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite est un site naturel classé depuis 1993[67].

Autres lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

 
José Bové en 2008 à Montredon.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Bloy), Peiralèu : La Cressa, Mostuèjols, Ribièira, La Ròca, Sent-Andriu, Vairau / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Peiralèu, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 270 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-43-2, ISSN 1151-8375, BNF 37108861)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 912 mètres sur la carte et 909 sur son ancien site.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Deux lieux-dits du même nom, l'un au sud des Graniés, l'autre au sud-ouest de Pierrefiche du Larzac.
  7. Deux lieux-dits du même nom, l'un au sud-est d'Altayrac, l'autre au sud-ouest de la Resse.
  8. Deux lieux-dits du même nom, l'un à l'est du Sot, l'autre au nord-ouest du Sot.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[64].
  • Cartes
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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