La Maison aux sept pignons

roman de Nathaniel Hawthorne

La Maison aux sept pignons
Image illustrative de l’article La Maison aux sept pignons
Clifford Pyncheon
(illustration de John Dalziel, 1875).

Auteur Nathaniel Hawthorne
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman gothique
Version originale
Langue Anglais américain
Titre The House of the Seven Gables
Éditeur Ticknor and Fields
Lieu de parution Boston
Date de parution 1851
Version française
Traducteur Émile Daurand Forgues
Éditeur Hachette
Lieu de parution Paris
Date de parution 1865
Nombre de pages 371

La Maison aux sept pignons (titre original : The House of the Seven Gables) est un roman gothique de Nathaniel Hawthorne, publié en 1851.

La Maison aux sept pignons
à Salem (Massachusetts).

Résumé modifier

Le récit se déroule au milieu du XIXe siècle, mais la Maison aux sept pignons, une vieille demeure construite à la fin du XVIIe siècle, est une sombre demeure, hantée depuis sa construction par des activités illicites, des séances de sorcellerie et des morts inexplicables. La maison a été construite sur un terrain saisi à tort par le colonel Pyncheon à son propriétaire Matthew Maule accusé de sorcellerie et condamné à la pendaison. Selon la légende, à l'heure de sa mort, Maule a jeté un sort sur tous les descendants de la famille Pyncheon. Le colonel Pyncheon, retrouvé mort dans son fauteuil, aurait été la première victime de cette malédiction qui hante depuis la maison et ses habitants.

La maison appartient maintenant à Hepzibah Pyncheon, également propriétaire d'une boutique grâce à laquelle elle a pu subvenir à ses besoins pendant l'incarcération de son frère Clifford sur le point d'être libéré après avoir purgé une peine de trente ans pour un meurtre dont il a toujours clamé être innocent. Hepzibah, pauvre mais fière, a toujours refusé l'aide de son cousin, le juge Jaffrey Pyncheon, un homme aussi riche que désagréable. Sur les entrefaites arrive Phoebe, une jeune parente éloignée qui, par son entrain et sa joie de vivre, attire rapidement les clients et paraît sortir Clifford de sa dépression.

Quand Phoebe annonce qu'elle retourne à la campagne pour un bref séjour, son départ est perçu par Clifford comme la disparition de l'unique joie de la maison. Déprimé, il fait une chute inconsidérée, se blesse et doit garder le lit.

Peu après, le Juge Pyncheon se rend à la maison avec l'intention de placer Clifford dans un asile de fous. Or, le juge meurt mystérieusement alors qu'il est assis dans le fauteuil même où le colonel Pyncheon a été retrouvé sans vie plusieurs années auparavant. Devant ce nouveau coup du sort, Hepzibah et Clifford tentent de s'échapper et ils prennent le train, mais finissent par rebrousser chemin : ils se sentent repoussés vers la maison par une force irrépressible.

Le lendemain, au retour de Phoebe, le corps du juge est découvert. La rumeur publique s'inquiète, mais, peu après, de nouveaux événements viennent jeter un nouvel éclairage sur les circonstances qui ont envoyé Clifford en prison et qui prouvent son innocence.

Le roman se termine quand la vieille maison est abandonnée par ses habitants qui veulent commencer une nouvelle vie à la campagne et se libérer du poids d'un passé trop lourd.

Éditions modifier

Édition originale modifier

  • The House of the Seven Gables, Boston, The Ticknor and Fields, 1851

Éditions françaises modifier

  • La Maison aux sept pignons, traduit par Émile Daurand Forgues, Paris, Hachette, 1865.
  • La Maison aux sept pignons, traduit par Marie Canavaggia, Paris, Gallimard, 1947.
  • La Maison aux sept pignons, adaptation d'Henriette-Anne Régnier, Paris, Delagrave (Bibliothèque Juventa), 1959.
  • La Maison aux sept pignons, traduit par Claude Imbert, Paris, Flammarion, Garnier-Flammarion no 585, 1994 (ISBN 2-08-070585-7).

Adaptations modifier

Au cinéma modifier

À la télévision modifier

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