Salles-la-Source

commune française du département de l'Aveyron
(Redirigé depuis La Garde (Aveyron))

Salles-la-Source
Salles-la-Source
Commune de Salles-la-Source :
vue de son bourg chef-lieu.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Conques-Marcillac
Maire
Mandat
Jean-Louis Alibert
2020-2026
Code postal 12330
Code commune 12254
Démographie
Gentilé Salles-Sourçois
Population
municipale
2 302 hab. (2021 en augmentation de 4,83 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 14″ nord, 2° 30′ 54″ est
Altitude Min. 290 m
Max. 613 m
Superficie 78,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vallon
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Salles-la-Source
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Salles-la-Source
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Salles-la-Source
Liens
Site web Site officiel

Salles-la-Source, Salles-Comtaux (Salas comtals en langue d'oc) du XIe siècle jusqu'à la Révolution, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen du Genevrier, classé en 1889, l'église Saint-Paul, classée en 1937, l'église Saint-Austremoine, classée en 1942, l'église de Souyris, inscrite en 1944, une maison, inscrite en 1947, une croix, inscrite en 1947, le château de la Garde, inscrit en 1976, le dolmen de Saint-Antonin, classé en 1989, le château de Cougousse, inscrit en 1993, le dolmen de Montaubert 1, inscrit en 1993, le dolmen de Pérignagol 1, inscrit en 1994, le château du Colombier, inscrit en 1995, le dolmen de Perignagol II, inscrit en 1997, le dolmen des Vézinies 3, inscrit en 1997, l'église Saint-Amans, inscrite en 2004, les vestiges du théâtre antique de Cadayrac, inscrits en 2015, et la tour de la Vayssière, inscrite en 2016.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se situe dans le sud du Massif central et fait partie du département de l'Aveyron, de l'arrondissement de Rodez et du canton de Marcillac-Vallon. Son territoire est vaste : elle s'étend sur 7 803 hectares. Le bourg chef-lieu de la commune de Salles-la-Source se trouve sur la route qui va de Rodez (la préfecture du département, distante d'une douzaine de kilomètres) à Conques, qui est à une vingtaine de kilomètres.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Druelle Balsac, Marcillac-Vallon, Mouret, Muret-le-Château, Onet-le-Château, Rodelle, Sébazac-Concourès, Valady et Balsac.

Paysages et relief modifier

Pour les deux tiers de sa superficie, Salles-la-Source occupe la pointe ouest du causse Comtal, plateau calcaire dans le prolongement des Grands Causses. La faille sud du causse Comtal, où la rivière du Créneau a creusé sa vallée, sépare la commune en deux. Son altitude moyenne est de 408 mètres, son point le plus haut culmine à 613 mètres[réf. souhaitée].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Salles-la-Source.

La commune est drainée par le Créneau, le ruisseau de Cruou, Bras du Créneau, le Goungou, le ruisseau de Cassanhettes, le ruisseau de la Base, le ruisseau de Vanc et le ruisseau le créneau et par divers petits cours d'eau[1].

Le Créneau, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Salles-la-Source et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé 3 communes[2].

Gestion des cours d'eau modifier

La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[3],[4],[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 123 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records RODEZ-AVEYRON (12) - alt. : 578 m, lat : 44°24'37"N, lon : 2°28'56"E
Records établis sur la période du 01-01-1972 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 −0,5 2,1 4,5 8 11,4 13,4 13,4 9,9 7,5 3,2 0,5 6,1
Température moyenne (°C) 3,4 3,9 7,1 9,7 13,4 17,2 19,5 19,6 15,6 12,1 7,1 4,3 11,1
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,3 12,1 14,9 18,9 23 25,7 25,8 21,3 16,6 10,9 8 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−25,2
16.01.1985
−16,1
05.02.12
−14,5
01.03.05
−6,2
04.04.22
−2,7
06.05.19
1,3
05.06.14
3
17.07.00
3
30.08.1986
−2
21.09.1977
−6,1
25.10.03
−11,5
06.11.1980
−13,2
03.12.1973
−25,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,9
01.01.22
23,5
24.02.1990
25
26.03.1989
26,5
28.04.23
33,1
21.05.22
38,9
27.06.19
38,8
30.07.1983
38,9
23.08.23
34,4
18.09.1987
30,9
01.10.23
25,8
05.11.1972
21
29.12.1983
38,9
2023
Ensoleillement (h) 847 1 249 1 715 1 927 2 189 2 558 2 822 2 738 2 182 1 647 1 038 102 2 193
Précipitations (mm) 74,9 54,1 62,6 84,3 96,9 64,2 55,6 59,9 77,5 75,8 85,3 78 869,1
Source : « Fiche 12254001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Un espace protégé est présent sur la commune : Le Causse du Puech Hiver, objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 16,7 ha[12].

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Salles-la-Source comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 1],[13] :

  • le « Cadayrac et causse de Lanhac » (2 580 ha), couvrant 3 communes du département[14] ;
  • les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » (569 ha), couvrant 4 communes du département[15] ;
  • les « Falaises et causse à Salles-la-Source » (677,10 ha)[16] ;
  • le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » (2 151 ha), couvrant 4 communes du département[17] ;
  • le « Vallon de l'Ady à Marcillac » (315,2 ha), couvrant 3 communes du département[18] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] :

  • le « Causse comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes de l'Aveyron[19] ;
  • la « Vallée du Dourdou » (5 964 ha), qui s'étend sur 16 communes de l'Aveyron[20].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Salles-la-Source est une commune rurale[Note 3],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Salles-la-Source.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), terres arables (14,3 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)[23].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Conques-Marcillac, dont la commune est membre[24].

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[26].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Salles-la-Source est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[27],[28].

Risques naturels modifier

 
Zones inondables de la commune de Salles-la-Source.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Créneau. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[29]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du Dourdou de Conques[30], approuvé le 3 décembre 2015[31].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[27]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[34]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[35],[36].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

Risques particuliers modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[38].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Salles-la-Source est classée à risque moyen à élevé[39]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[40] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].

Toponymie modifier

Salles signifie probablement grottes (en vieux français) et une source abondante et une cascade s'y trouvent. La communauté a porté le nom de « Salles Comtaux » (Salas comtals en langue d'oc) du XIe siècle jusqu'à la Révolution française où, après être devenue commune, elle fut rebaptisée durant la Terreur et, à la différence de nombreuses communes ayant subi un sort identique, ne recouvra pas son ancien nom une fois les troubles apaisés. À défaut d'en avoir adopté un officiellement, le gentilé Salles-Comtois - Salles-Comtoise est parfois utilisé.

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Époque moderne modifier

Époque contemporaine modifier

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Salles-la-Source est membre de la communauté de communes Conques-Marcillac[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Marcillac-Vallon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Vallon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Jean-Louis Alibert 589 60,22 % 16 4
Olivia Maillebuau 389 39,77 % 3 1

Le conseil municipal de Salles-la-Source, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[44], pour un mandat de six ans renouvelable[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[46]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 51,8 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Jean-Louis Alibert et trois issus de celle d'Olivia Maillebuau[47]. Jean-Louis Alibert, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [48].

Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Conques-Marcillac se répartissent en : liste de Jean-Louis Alibert (4) et liste d'Olivia Maillebuau (1)[47].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[49]
Période Identité Étiquette Qualité
1930 1945 Élie Benoit    
1945 1965 Louis Séguret    
1965 1968 Michel Vesco    
1968 1971 Justin Rouvellat    
mars 1971 mars 1983 Henri Laporte    
mars 1983 mars 1995 René Bouzat    
juin 1995 mars 2008 Bernard Cazals    
mars 2008 mars 2014 Robert Caule DVD  
mars 2014 En cours Jean-Louis Alibert[50],[51]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 2 302 habitants[Note 5], en augmentation de 4,83 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1502 0232 2862 1592 2102 5072 6012 8202 704
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8943 0602 9182 8322 7562 8052 8002 6032 574
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2632 1802 1851 8981 8011 7721 7011 4961 487
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 3001 1481 1871 2941 5941 8001 9121 9352 075
2014 2019 2021 - - - - - -
2 2042 2652 302------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 852 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 045 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 470 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] ( % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,3 % 4,2 % 4,1 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 255 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 470 emplois en 2018, contre 493 en 2013 et 457 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 978, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 11].

Sur ces 978 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 163 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

150 établissements[Note 9] sont implantés à Salles-la-Source au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 150 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 13,3 % (17,7 %)
Construction 28 18,7 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
26 17,3 % (27,5 %)
Information et communication 6 4 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 8 5,3 % (3,4 %)
Activités immobilières 10 6,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
29 19,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
12 8 % (12,7 %)
Autres activités de services 11 7,3 % (7,8 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,3 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 150 entreprises implantées à Salles-la-Source), contre 12,4 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :

  • Jadical, supermarchés (13 439 k€) ;
  • SAS Vermorel, autres travaux spécialisés de construction (3 885 k€) ;
  • Air 12, services auxiliaires des transports aériens (615 k€) ;
  • Issalis Et Fils, travaux d'installation électrique dans tous locaux (520 k€) ;
  • P. Imbert Travaux Acrobatiques, autres travaux spécialisés de construction (476 k€).

Une chute d'eau présente dans le village est utilisée pour produire de l'énergie via une centrale hydroélectrique construite en 1928. Une conduite de 840 mètres transporte l'eau depuis un petit barrage souterrain jusqu'à la micro centrale située 133 mètres plus bas. L'énergie produite est revendue à EDF. Depuis de nombreuses années, elle exerce également un attrait touristique important, qui pourrait et devrait être développé selon l'association Ranimons la cascade !.

Agriculture modifier

La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 98 65 70 51
SAU[Note 12] (ha) 4 473 4 564 4 427 3 803

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 65 en 2000 puis à 70 en 2010[59] et enfin à 51 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[60],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 473 ha en 1988 à 3 803 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à 75 ha[59].

Avec plus de soixante exploitations agricoles, l'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage de brebis et de vaches pour la production de broutards destinés à l'engraissement. Les éleveurs traient le lait de leurs brebis pour l'industrie et l'artisanat de Roquefort-sur-Soulzon, de leurs vaches pour d'autres fromages AOP comme le bleu des causses ou pour leur production fromagère fermière. Les adrets sont complantés de vignes par les agriculteurs qui produisent du vin de Marcillac (AOC). Une diversification existe, tournée vers le tourisme rural.

Culture locale et patrimoine modifier

Patrimoine religieux modifier

Partrimoine civil modifier

Mégalithes modifier

Très riche en témoignages du néolithique, la commune possède 67 dolmens et plus de 200 tumulus selon un dernier inventaire[67], construits il y a environ 4 500 ans. C'est sur le causse Comtal que l'on trouve la plus grande concentrations de dolmens de France.

Vestiges gallo-romains modifier

Ces vestiges sont situés au sud de Cadayrac et comprennent notamment un théâtre[74].

Châteaux modifier

  • Château de Billorgues[75]
  • Château de Cadayrac[75]
  • Château du Chanoine[75]
  • Château du Colombier   Inscrit MH (1995)[76] des XIVe et XVe siècles, représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue.
  • Château de Cougousse   Inscrit MH (1993)[77] est un exemple d'architecture de maison de vignes des XVIe et XVIIe siècles.
  • Château des Ondes[79]
  • Château de Peyrinhac[75]
  • Château de Saint-Laurent ou Château de la Calmontie[79]
  • Château Saint-Paul[79]
  • Château de Saunhac à Vanc[75], château disparu.
  • Château de Solsac[75]

Patrimoine naturel modifier

Cascade de Salles-la-Source modifier

Salles-la-Source présente une particularité assez rare : une chute d'eau qui tombe au milieu du village, ce qui attire un certain nombre de touristes actuellement en équilibre avec le mode de vie paisible de la population locale. Cette cascade est alimentée par une rivière souterraine qui coule depuis le tindoul de la Vayssière. Cette rivière est constituée de plusieurs bras dont l'un a été dès le XIXe capté pour faire tourner une roue implantée sur un des pignons de la filature construite au cœur du village, juste à côté de la cascade. Avec l'électrification, la filature n'a plus utilisé l'énergie hydraulique. L'eau a été canalisée pour alimenter une centrale hydroélectrique construite pour cette occasion en 1928.

Le débit de la rivière souterraine est très variable, proche de 0 litre à près de 700 litres par seconde selon la saison. La chute comme la centrale vivent sur cette variabilité des débits.

Divergence d'intérêts à propos de la cascade

En 2010, la municipalité et une partie des habitants réunis en association[80] contestent l'utilisation du cours d'eau pour alimenter la centrale hydroélectrique. La commune ne perçoit plus l'indemnité liée à la concession qui a couru de 1972 à 2005. Une argumentation patrimoniale, écologique et surtout d'intérêt économico-touristique est mise en avant : le débit de la cascade conditionnerait l'afflux de touristes attirés par le spectacle d'une chute d'eau abondante, qu'elle soit courante ou figée par le gel. Ils estiment que la très faible quantité d'énergie produite ne justifie pas l'atteinte visuelle portée au site[81],[82],[83].

Le litige porte sur l'existence ou non d'une clause contractuelle de débit minimum imposé à l'industriel privé disposant de la concession. Un des arguments des opposants est l'utilisation partielle du domaine public pour le fonctionnement de la centrale sans contrepartie[80]. Début 2011, l'association a reçu de nombreux soutiens (Conseil général, personnes politiques[84],[85], etc.), la préfecture de l'Aveyron n'agrée quant à elle toujours pas les arguments des opposants. Le , une marche de protestation symbolique est effectuée de Salles-la-Source à la préfecture de l'Aveyron à Rodez. De nombreuses personnes y affirment leur soutien, dont Christian Teyssèdre, maire de Rodez, des conseillers généraux, Yves Garric et José Bové[86]. Le , une délégation de « Ranimons la cascade ! » a sensibilisé la ministre de l’Écologie et du Développement durable Ségolène Royal sur la valorisation du site de la cascade. Yves Garric, vice-président de l'association, a remis en cadeau une photo de la cascade à la ministre en présence de José Bové[87],[88]. Une étape importante est franchie le avec le rapport interministériel qui donne la décision de gestion de la cascade au préfet de l'Aveyron[89].

Patrimoine culturel modifier

Dialecte modifier

La commune fait partie de l'ancienne province du Rouergue dans le Midi de la France où l'occitan (langue vivante minoritaire non officielle[90]) a longtemps été la langue véhiculaire[91]. En ce qui concerne la commune, il existe une variante, le rouergat, qui est un sous-dialecte du dialecte languedocien[90].

Personnalités liées à la commune modifier

  • L'abbé Charles Carnus1749 - †1792) est un spéléologue, pionnier dans le domaine aérien, scientifique, homme d'église français. Il est né le à Peyrinhac près de Salles-la-Source.
  • Jean-Joseph Tarayre (1770-1855), général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Solsac, hameau de Salles-la-Source.

Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. José Monestier), Marcilhac : Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Sent-Cristòfa, Valadin / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Marcilhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 392 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-52-1, ISSN 1151-8375, BNF 38803935)
  • Gustave Desjardins (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue, Paris, A. Picard, , 518 p., in-8 (BNF 34114898)

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
  • Cartes
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  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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  68. Notice no PA00094176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  73. Notice no PA12000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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