La Galissonnière (croiseur)

navire de guerre de la marine nationale

La Galissonnière
illustration de La Galissonnière (croiseur)

Type Croiseur léger
Classe La Galissonnière
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Brest
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut 1942 : Sabordé à Toulon
1952 : démoli
Équipage
Équipage 540 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 179 m
Maître-bau 17,5 m
Tirant d'eau 5,35 m
Déplacement 7 600 tonnes
À pleine charge 9 120 tonnes
Propulsion 2 hélices
Turbines à vapeur Parsons
4 chaudières Indret
Puissance 84 000 ch
Vitesse 31 nœuds (57 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 3 × 3 canons de 152 mm
4 × 2 canons de 90 mm (en)
6 × 4 canons de 40 mm
2 × 2 TLT de 550 mm
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 200 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Aéronefs 4 GL-832
puis 2 Loire 130
1 catapulte
Pavillon Royaume d'Italie

Le La Galissonnière est un croiseur léger de la Marine française, appartenant à la classe du même nom. Nommé d'après Rolland-Michel Barrin, comte de La Galissonnière. Lancé en 1933, sabordé à Toulon, il est récupéré par la marine italienne et coulé en 1944 pour ensuite être démoli en 1952.

Histoire modifier

Le La Galissonnière fut tout d'abord affecté en mer Méditerranée à la deuxième Escadre Légère jusqu'en . Il rejoignit à la suite de sa formation la 3e Division de Croiseurs (D.C.) à Toulon avec ses jumeaux, les Jean de Vienne et Marseillaise, ce dernier comme navire amiral.

Après la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, le navire patrouilla au large des côtes tunisiennes jusqu'à la mi-, puis il subit à l'Arsenal de Brest une refonte majeure qui l'immobilisa jusqu'à fin . Le navire rejoignit ensuite la base navale de Toulon de février à , date de l'armistice franco-allemand.

À partir de , il fit partie de la « Force de Haute Mer » de Vichy à Toulon. Deux des trois croiseurs de la 3e Division de Croiseurs - le La Galissonnière et la Marseillaise - ne firent jamais de sortie en haute mer en raison de la pénurie de carburant, sauf en pour couvrir le retour à Toulon du cuirassé Provence, sévèrement endommagé par les tirs Britanniques en pendant la bataille de Mers-el-Kebir.

Le La Galissonnière fut sabordé à Toulon le pour empêcher sa capture par les Allemands et les Italiens. Le croiseur partageait sa cale-sèche avec le cuirassé Dunkerque, et son commandant Le capitaine de Corvette Jehan MOREAU l'a déplacé vers l'avant avant d'ouvrir les vannes d'eau de mer pour qu'il coule.

Capture modifier

Après le sabordage à Toulon, le navire fut récupéré par la marine italienne comme prise de guerre le et enregistré comme « FR12 ». Son navire jumeau le Jean de Vienne connut le même sort sous le nom « FR11 ». En , l'Italie s'attribua une bonne partie des navires français en dehors de La Galissonnière : deux croiseurs légers, 11 destroyers, 11 navires d'escorte, 9 sous-marins et 10 dragueurs de mines.

Un réaménagement fut initié, mais il n'était pas fini au moment de l'armistice italien (près de 60 % du navire avait été reconstruit). L'intention d'incorporer l'ancien navire français dans la Regia Marina a toutefois été contrecarré par les pénuries chroniques de carburant en Italie.

Le navire fut endommagé par des bombardiers américains le , après l'armistice italien. La Galissonnière a finalement coulé le dans un raid aérien par B-25 Mitchells du 321e Groupe de Bombardement des Forces Aériennes de l'Armée des États-Unis.

L'épave fut démolie en 1952.

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

  • Editions Atlas, Encyclopédie des armes - Tome 4 «Les croiseurs de la Seconde Guerre Mondiale», 1984.
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier