La Chaussée-Tirancourt

commune française du département de la Somme

La Chaussée-Tirancourt
La Chaussée-Tirancourt
La mairie-école.
Blason de La Chaussée-Tirancourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Nièvre et Somme
Maire
Mandat
Philippe François
2020-2026
Code postal 80310
Code commune 80187
Démographie
Gentilé Calcéens
Population
municipale
679 hab. (2021 en augmentation de 3,82 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 57′ 15″ nord, 2° 08′ 58″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 97 m
Superficie 12,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Somme
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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La Chaussée-Tirancourt
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La Chaussée-Tirancourt

La Chaussée-Tirancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Vignacourt, Ailly-sur-Somme, Belloy-sur-Somme, Breilly, Picquigny, Saint-Sauveur et Saint-Vaast-en-Chaussée.

La Chaussée-Tirancourt se trouve entre Abbeville et Amiens, dans la vallée de la Somme. Le village est situé à l'intersection des routes départementale 49 et 1235.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Chaussée-Tirancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), forêts (11,2 %), zones humides intérieures (9,2 %), prairies (4,4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement modifier

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 304, alors qu'il était de 293 en 2015 et de 290 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chaussée-Tirancourt en 2020 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,1 % en 2015), contre 60 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à la La Chaussée-Tirancourt en 2020.
Typologie La Chaussée-Tirancourt[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,6 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 8,4 9,7
Logements vacants (en %) 4,8 8,4 8,2

Voies de communication et transports modifier

La localité est desservie en 2023 par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80[13].

Toponymie modifier

Chaussée est attesté sous les formes Le Cauchie (1142.) ; Calceia (1174.) ; Calceia Pinconiensis (1209.) ; Calceia de Pinconio (1218.) ; Le Cauchie de Pinkeigny (1279.) ; La Chaucée de Piquigny (1296.) ; Calceya Pinkonii (1301.) ; Calcheya (1301.) ; La Cauchie de Pinquegny (1301.) ; La Cauchie de Picquegny (1561.) ; La Chaussée de Picquigny (1599.) ; Conchie (1634.) ; Canchie (1638.) ; Calcey près Picquigny (1648.) ; Calceis près Picquigny (1648.) ; La Chaussée de Pequigny (1680.) ; La Chaussée prez Pecquigny (1701.) ; La Chaussé (1710.) ; La Chaussée (1757.) ; La Chaussée-Tyrancourt (1801.) ; La Chaussée-lez-Picquigny (1781.) ; Lachaussée-Tirancourt (1850.) ; La Chaussée-Tirancourt[14].

Chaussée, un des premiers sens du mot est une « Levée de terre pour retenir l'eau d'une rivière ou d'un étang, pouvant servir de chemin de passage ». La Chaussée tire son nom du bas-latin calceata, évoquant une voie romaine[15].

Tirancourt, hameau de La Chaussée, attesté sous les formes Tirincurt en 1066 ; Terincort en 1198 ; Tirencourt en 1300 ; Thirencourt en 1432 ; Tiraucourt en 1733 ; Tyrancourt en 1801. Auguste Vincent, dans sa Toponymie de la France (1937), se référant à Ernst Förstemann, estime que le nom vient du germanique Tarro[15].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Mésolithique, le gisement mésolithique de La Chaussée-Tirancourt modifier

Des fouilles archéologiques, réalisées en 1991, ont mis au jour des restes humains remontant à 8 000 ans. Ces ossements humains appartiennent à la période du mésolithique, période charnière entre le paléolithique et le néolithique[15]. Les Calcéens[Note 4] de cette époque seraient les derniers chasseurs-cueilleurs ayant vécu dans la région[16].

À l'occasion de la découverte de pointes de flèches en silex dans la tourbe lors des travaux d'installation du jardin botanique du parc de Samara et de terrassements du parking, en 1988, à la confluence de la Somme et de l'Acon, le site mésolithique du Petit Marais a fait l'objet de fouilles de sauvetage qui ont été analysées dans le cadre de la thèse de Thierry Ducrocq[17].

Quelque 100 m2 sur plusieurs milliers couverts du site ont montré le caractère exceptionnel du gisement. La qualité et la richesse des niveaux archéologiques - la présence de sépultures - ont permis une reconstitution assez précise de l'environnement, du mode de vie des chasseurs-cueilleurs. Il y a environ 8 000 ans, les derniers chasseurs-cueilleurs régionaux parcouraient les forêts du Nord de la France.

Le campement de la Chaussée-Tirancourt livre le même type de vestiges mais diffère par une densité d'objets très importante, témoignage d'une occupation longue ou d'une succession de haltes. Le Petit Marais se singularise également par de nombreux restes d'oiseaux (canard colvert, buse variable…) et de poissons qui correspondent à une diversification des ressources alimentaires. De plus, une hémi-mandibule atteste la présence du chien près de 2 000 ans avant l'apparition des premiers herbivores domestiqués en Picardie par les Néolithiques. Plusieurs grandes fosses semblent liées à un rituel funéraire. Deux sépultures différentes ont été trouvées : les restes d'une incinération dispersés dans une petite fosse en cuvette et une inhumation secondaire où les os longs sont disposés horizontalement au fond d'une toute petite fosse, le crâne placé au-dessus et les os pairs furent disposés symétriquement, côtes et vertèbres furent placées près du bord de la fosse. Le mobilier funéraire initial comportait probablement une partie des centaines d'éléments de parures retrouvés dans toute la couche archéologique (objets percés : gastéropodes fossiles ou holocènes, coques et dents d'herbivores).

Néolithique, la sépulture mégalithique de la Chaussée-Tirancourt modifier

Découverte en 1967, l’allée couverte consistait en une fosse de 15 m de long sur 3,50 m de large regroupait des ossements. Le plancher à 1,70 m du sol a été creusé dans la craie. Des dalles de grès délimitent l'espace funéraire de 11 m sur 3 m et deux blocs placés en travers marquent l'entrée. La fosse un peu plus large que l'allée couverte elle-même laissait ainsi une sorte de couloir périphérique. La sépulture mégalithique de la Chaussée-Tirancourt appartenait à la civilisation de Seine-Oise-Marne (Néolithique final-Chalcolithique). Elle a livré les restes de quelque 400 individus. Stratigraphiquement, ces restes osseux se répartissent en sept sous-couches correspondant au total à une durée de quelques siècles. On a distingué des secteurs plus ou moins autonomes et, des cellules d'inhumation dites « cases » qui sont autant de petites sépultures collectives à l'intérieur de la grande[18].

Le couloir périphérique est resté fonctionnel pendant toute la durée de l'utilisation funéraire du monument mégalithique, et n'a été définitivement comblé qu'à la fin de celle-ci. Deux orthostates ont été extraits par les hommes de la Préhistoire avant le dépôt de la principale couche d'inhumation. Le système d'accès à la sépulture a été modifié au moins une fois et plusieurs incendies sont intervenus en cours d'utilisation. Enfin une couche charbonneuse et un lit régulier de plaquettes de grès éclaté ont été établis sur l'ensemble du monument[19].

Une reconstitution photographique de la sépulture est présentée au pavillon des expositions.

Protohistoire modifier

L'oppidum de La Chaussée-Tirancourt modifier

Le territoire communal possède un site fortifié gaulois où des pièces de monnaie ont été trouvées

54 av. J.-C. Jules César, retour Bretagne (G-B) quartiers d’hiver et son conseil des Gaules (sources correspondance Cicéron + Trebatius légions - Amiens).

Samarobriva = « passage / pont sur la Somme » camp César = commune Chaussée-Tirancourt.[20].

Époque contemporaine modifier

Au début de la Seconde Guerre mondiale, le , lors de la bataille de France, les Allemands bombardent et mitraillent le village[21]

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Picquigny[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ailly-sur-Somme

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.

Intercommunalité modifier

La Chaussée-Tirancourt était membre de la communauté de communes de l'Ouest d'Amiens, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Nièvre et Somme, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1790   Pierre Charles Paschal Thuillier de Monrefuge[23]   Ancien officier, Propriétaire exploitant dans la section de La Chaussée
Électeur à l'assemblée générale des trois ordres pour le bailliage d'Amiens
Administrateur du département de la Somme, membre du directoire (1790-1792)
         
juin 1800 1834 Pierre Charles Paschal Thuillier de Monrefuge[23]   Propriétaire exploitant dans la section de La Chaussée
Électeur à l'assemblée générale des trois ordres pour le bailliage d'Amiens
Électeur dans la liste des 600 contribuables les plus imposés du département de la Somme de l'an XI
Électeur dans la liste des 550 contribuables les plus imposés du département de 1810
Conseiller d'arrondissement de Picquigny (1811 → 1830).
décembre 1834 août 1848 Adolphe Francqueville[24]   Garde du corps et officier de la garde royale.
Propriétaire (Fortune évaluée en revenus à 15 000 FRF)
         
mars 1983 mars 2001 André Sehet[Note 5],[25] Parti socialiste Instituteur puis directeur de l'école de la Chaussée-Tirancourt retraité
Député suppléant (1993 → 2007)
Chevalier dans l’Ordre national du mérite[26]
Officier des Palmes académiques
mars 2001 En cours
(au 11 janvier 2024)
Philippe François PCF Vice-président de la CC Nièvre et Somme (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

L'école primaire publique André-Sehet compte 55 élèves à la rentrée 2017-2018[29].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 679 habitants[Note 6], en augmentation de 3,82 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
743784830839878858892930954
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
942872830800714699650605611
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
565526509499503465431412402
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
397480581645673687662660659
2021 - - - - - - - -
679--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Parc de Samara modifier

Le parc de Samara avec le Camp César, consacré à l'archéologie et à la nature, se trouve sur le territoire de la commune.

Église Saint-Martin modifier

Elle a fait l'objet de travaux importants dès 1730 mais paraît bien antérieure[33]. Ses deux séries de cinq vitraux sont dédiées aux mystères joyeux et aux mystères glorieux. Ils ont été réalisés par les ateliers Cagnard d'Amiens[34].

Chapelle du cimetière communal modifier

La chapelle du cimetière, en pierre, du XVIe siècle. Primitivement dédiée à la Vierge, elle renferme une peinture de l'Ecce Homo de 1579[35],[36].

Grand marais de La Chaussée modifier

Partie intégrante des Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre, le marais communal de La Chaussée constitue un vaste secteur marécageux (~ 70 ha)[37], essentiellement composé de roselières et de prairies humides. Il héberge le busard des roseaux, la gorgebleue à miroir, le butor étoilé... qu'il est possible d'observer grâce à un parcours spécifique[38]. Une dizaine de plantes protégées a été répertoriée parmi lesquelles : l'Ache rampante, la Gesse des marais et la Pédiculaire des marais, toutes deux menacées d'extinction[39].

Marais de Tirancourt modifier

Le Marais de Tirancourt s'étend sur le territoire des communes de La Chaussée-Tirancourt, Ailly-sur-Somme et Breilly ; il est voisin du Parc de Samara. Le site qui a gardé un caractère sauvage, abrite une diversité de milieux et plusieurs espèces animales et végétales typiques des marais tourbeux alcalins dont la renoncule Grande douve, espèce protégée de plus d’1 mètre de haut[40].

Vallée d'Acon modifier

L'Acon est un modeste affluent de la Somme, sa vallée d’Acon offre un paysage d’une grande diversité : prairie humide et mares ; sur la rive gauche on trouve le larris, coteau calcaire avec une végétation d’herbes rases et des buissons. La flore du marais se compose de :

  • Populage des marais,
  • Menthe aquatique.
  • Salicaire se mêlent aux
  • Patience des eaux...

La flore du larris est composée de[41] :

  • orchidées (Orchis moucheron, Orchis homme-pendu...)

La faune de la prairie se compose de :

  • micro-organismes,
  • insectes,
  • batraciens,
  • oiseaux.

La faune du larris se compose de :

  • criquets,
  • sauterelles,
  • papillons...

Personnalités liées à la commune modifier

  • Henri de Francqueville (1898-1944), maire du village, tué le jour de la Libération, le 1er septembre[42], une rue du village porte son nom.
  • André Sehet, ancien maire, a rédigé l'histoire communale[15].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur au pélican d'argent sur son aire du même[43].
Détails
Le blason est inspiré des armes présentes sur un sceau de Warin de La Chaussée, seigneur du village en 1247.

Blason adopté en 1976.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

  • Sylviane Schwal et André Sehet, Le patrimoine religieux de La Chaussée-Tirancourt, [44].

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Nom des habitants de La Chaussée-Tirancourt.
  5. L'école de la commune porte le nom de ce maire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre La Chaussée-Tirancourt et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 235 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. a b c et d Site historique de La Chaussée-Tirancourt.
  16. Le Courrier picard du .
  17. Ducrocq T., 2001 - Le Mésolithique du bassin de la Somme : insertion dans un cadre morpho-stratigraphique, environnemental et chronoculturel. Publ. Du CERP(USTL), 7, 1-253 - INIST-CNRS - Cote INIST : 22738, 35400010108935.0010
  18. Masset C., 1979 - La population de la Chaussée-Tirancourt: approche méthodologique. In Anthropologie et Archéologie : le cas des premiers âges des Métaux. Actes du Symposium de Sils-Maria, 25-30 septembre 1978. Archives Suisses d'Anthropologie Générale, Genève, 43, 2 : 223-230
  19. Leclerc J., Masset C., 19 - Construction, remaniement et condamnation d'une sépulture collective néolithique : La Chaussée-Tirancourt (Somme). Bull. de la Soc. Pr fr. CR des Séances Mensuelles Paris, 77, 2 : 57-64
  20. Yann Le Bohec, La guerre dans l'Afrique romaine sous le Haut-Empire, Paris, comité des travaux historique et scientifique, , 254 p., p.41..
  21. « Le 20 mai 1940 à la Chaussée - Tirancourt », La Chaussée - Tirancourt au XXe siècle > Les guerres du XXe siècle > La guerre de 1939 - 1945, sur http://sehet.andre.free.fr (consulté le ).
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. a et b Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 379.
  24. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 184.
  25. Thierry Griois et Delphine Cattoux, « André Sehet, l’ancien maire de La Chaussée-Tirancourt et historien local, est décédé ce jeudi 11 janvier 2024 : Honnête homme, dans le sens noble du terme, celui que tous ses amis appelaient « Dédé » et qui exerça trois mandats de premier magistrat de la commune, fut aussi le directeur de l’école locale où il enseigna pendant 31 ans, l’initiateur du parc archéologique Samara, un fervent défenseur de son village et le fondateur de Racines calcéennes, association notamment éditrice de livres sur l’histoire locale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1977, il est ainsi élu premier adjoint au conseil municipal, puis maire en 1983, année où il devient également directeur de son école ».
  26. Régis Sinoquet, « André Séhet, ancien maire de La Chaussée-Tirancourt, chevalier de l’ordre national du Mérite : Une cérémonie d’exception a été organisée pour honorer André Séhet, décoré de l’ordre national du Mérite », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 3 avril 2014, p. 19..
  28. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  29. L'école sur le site du ministère de l'éducation nationale.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  39. https://henoo.fr/explore/noo-Le_Marais_de_la_Chaussee-Tirancourt_La_Chaussee-Tirancourt_Somme_Hauts-de-France_France
  40. https://www.nievresomme-tourisme.fr/planifier/nature/les-grands-espaces/pnapic080v50pbth/
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