La Boudeuse (navire patrouilleur)

navire de guerre

La Boudeuse
illustration de La Boudeuse (navire patrouilleur)
Le patrouilleur La boudeuse

Type Patrouilleur
Classe P400
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Constructions mécaniques de Normandie
Quille posée 15 juin 1983
Lancement
Statut Désarmé le
Équipage
Équipage 4 officiers
18 officiers mariniers
8 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 54,80 mètres
Maître-bau 8 mètres
Tirant d'eau 2,54 mètres
Tirant d'air 17,10 mètres
Déplacement 373 tonnes et 480 tonnes à pleine charge
Propulsion 2 diesels SEMT Pielstick 16-PA4-200 VGDS, 2 hélices
Puissance 8 000 chevaux
Vitesse 23 nœuds (maximum)
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 40 millimètres
1 canon de 20 millimètres F2
2 mitrailleuses de 7,62 millimètres
Rayon d'action 4 200 nautiques à 15 nœuds
Aéronefs Néant
Carrière
Port d'attache Port de la Pointe des Galets
Indicatif P683

La Boudeuse est la seconde unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale du type P400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public. Elle était basée au port de la Pointe des Galets à La Réunion, avant son désarmement en 2011[1].

Missions modifier

Les missions de La Boudeuse sont la protection (patrouille, contrôle d'embargo, action de souveraineté, transport de commandos) et de service public (secours en mer, police de la navigation, police des pêches, assistance aux zones isolées...)

Histoire modifier

 
Tous les bâtiments de la flotte française basés à La Réunion sont rassemblés pour une photo de famille exceptionnelle au port de la Pointe des Galets en août 2002.

Construction modifier

La Boudeuse est mise en chantier le , lancée le et admise au service actif le . Son numéro de coque est P683.

Service actif modifier

En 1989, lors de l'opération Oside, après l'assassinat du président comorien Ahmed Abdallah, le navire est présent dans la zone d'opération dès le début de la crise et contribue largement au succès de l'entreprise d'intimidation qui aboutit au départ des mercenaires de Bob Denard soutenant un push militaire.

Depuis le La Boudeuse est parrainée par la collectivité territoriale de Mayotte. Le , le patrouilleur La Boudeuse porte assistance au ferry Mahadana en panne de moteur au large des Comores.

Elle a définitivement quitté l'archipel de Mayotte en pour retourner à la Réunion, et a rejoint Brest en pour être désarmée[2], en 2011, elle rejoint le Cimetière des navires de Landévennec, près de Brest, en attente de sa déconstruction. Elle a quitté les lieux en fin , pour être démantelée au Havre[3].

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

Références modifier

  1. « Boudeuse », sur netmarine.net (consulté le ).
  2. (fr)« Plus de Boudeuse mais une Rieuse », Le Quotidien de La Réunion,‎ (lire en ligne).
  3. « La Boudeuse. Dernier voyage pour le patrouilleur », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)