L Catterton
logo de L Catterton

Création 2016
Fondateurs Catterton + L Capital
Personnages clés Bernard Arnault
Siège social Greenwich
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité FinanceVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Gestion d'actifs
Capital-développement
Effectif 150 (2021)
Site web www.lcatterton.comVoir et modifier les données sur Wikidata

L Catterton est une entreprise de capital-investissement (un fonds d'investissement) franco-américaine basée à Greenwich dans le Connecticut. Elle trouve ses origines en 1989 mais est issue de la fusion entre L Capital et Catterton en 2016. Ce fonds se concentre sur les entreprises du marché intermédiaire et les entreprises émergentes à forte croissance. À début 2020, L Catterton a réalisé plus de 200 investissements dans des marques de tous les segments de l'industrie de la consommation.

Historique modifier

Catterton est fondée en 1989 sous le nom de Catterton-Simon Partners par Frank Vest et J. Michael Chu (en), avec l'ancien secrétaire américain au Trésor William Simon. Celui-ci, président de la société d'investissement privée Wesray Capital Corporation, est, au début des années 1980, un investisseur.

En , Catterton, LVMH et Groupe Arnault, la holding familiale de Bernard Arnault, s'associent pour créer la L Catterton[1] avec respectivement 60 et 40 %[2],[3]. Le partenariat combine les opérations de capital-investissement existantes en Amérique du Nord et en Amérique latine de Catterton avec le duo L Capital (investissements dans l'« art de vivre », les cosmétiques ou l’hôtellerie) et L Real Estate ; ces deux dernières réalisant déjà des opérations de capital-investissement et immobilières en Europe ainsi qu'en Asie[4]. La société fusionnée, dirigée par les dirigeants de Catterton[2], s'appelle donc « L Catterton » et investit dans le monde entier à partir de 18 bureaux[5], ainsi que deux sièges, Greenwich et Londres[1]. Cinq ans après sa création, elle dispose de 30 milliards de dollars sous gestion, faisant intervenir nombres d'investisseurs extérieurs, dont le fonds souverain singapourien GIC Private Limited[5]. Elle est décrite par le magazine économique Challenges comme le « bras armé des investissements hors luxe de Bernard Arnault »[5].

Quelques investissements modifier

 
Vue extérieure de Ginga Six à Tokyo.

L Catterton est un fonds « actif », suivant et conseillant les entreprises dans lesquelles il investit[4] ; celui-ci possède une prise de participation dans environ 200 entreprises, avec un retour sur investissement élevé, de l'ordre de 15 à 25 % nets chaque année[5]. Face à la concurrence d'autres fonds tels Carlyle, Cinven, Blackstone ou Advent, le carnet d'adresses et le nom de « LVMH ouvre des portes et représente un argument »[4].

Notes et références modifier

  1. a et b Bruno Joly et Monica Karski, « L Capital va former avec l’Américain Catterton une société d’investissement active dans le monde entier », sur fr.fashionnetwork.com/, (consulté le )
  2. a et b Ambroise Ecorcheville, « LVMH et Groupe Arnault créent avec Catterton un fonds dédié à la consommation », sur Les Échos Investir, (consulté le )
  3. C.B., « Les Arnault renforcent leur contrôle sur LVMH », Challenges, no 794,‎ , p. 82 (ISSN 0751-4417)
  4. a b c d e et f Baudriller 2021, p. 59.
  5. a b c d e f g h i et j Baudriller 2021, p. 58.
  6. Huw Hughes, « L Catterton investit dans JOTT », sur fashionunited.fr, (consulté le )
  7. Gwénaëlle Barzic, « L Catterton, cofondé par LVMH, s'empare de l'italien Etro », sur usinenouvelle.com, (consulté le )
  8. (en) Amit Mudgill, « 10 deals in 2 months! RIL says TPG, L Catterton will invest Rs 6,441 cr in Jio Platforms », sur economictimes.indiatimes.com, (consulté le )
  9. (en) Lucile Deprez, « Ginza Six a New Template of Luxury Opens in Tokyo », sur us.fashionnetwork.com,
  10. (en) Chantal Fernandez, « L Catterton Acquires Majority Stake in Ganni », sur The Business of Fashion, (consulté le )
  11. Herve Dewintre, « LVMH s’intéresse de plus en plus aux marques de loisirs premium », sur fashionunited.fr, (consulté le )
  12. Madeline Berg, « Rihanna et Fenty c’est fini, mais LVMH conserve les activités de Savage X Fenty et Fenty Beauty », sur forbes.fr, (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Marc Baudriller, « LVMH développe son goût pour le consumer », Challenges, no 710,‎ , p. 58-59 (ISSN 0751-4417).  

Articles connexes modifier