LHTEC T800

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LHTEC T88
(caract. T800-LHT-801)
Vue du moteur
Un AgustaWestland AW159 Wildcat, illustrant l'installation des turbomoteurs LHTEC T800.

Constructeur Drapeau du Royaume-Uni/Drapeau des États-Unis LHTEC (en)
Premier vol
Utilisation AW159 Wildcat
RAH-66 Comanche
TAI T-129 ATAK
Caractéristiques
Type T800/CTS800 : Turbomoteur
CTP800 : Turbopropulseur
Longueur T800-LHT-801 : 800 mm
CTS800-4N : 1 219,2 mm
Masse T800-LHT-801 : 143 kg
CTS800-4N : 169,64 kg
Composants
Compresseur 2 étages centrifuges
Chambre de combustion Annulaire
Turbine Régénération : 2 étages
Puissance : 2 étages libres
Performances
Puissance maximale T800-LHT-801 : 1 563 ch, soit 1 166 kW
CTS800-4N : 1 362 ch, soit 1 001,6 kW
Taux de compression T800-LHT-801 : 15 : 1
CTS800-4N : 15 : 1
Débit d'air T800-LHT-801 : 4,54 kg/s
CTS800-4N : 3,27 kg/s

Le LHTEC T800 est un turbomoteur pour voilures tournantes (hélicoptères), produisant des puissances comprises entre 1 300 et 1 700 ch[1]. Il est produit par la coentreprise britanno-américaine Light Helicopter Turbine Engine Company (LHTEC), constituée des entreprises Rolls-Royce Holdings plc. et Honeywell Aerospace (50/50)[2].

Généralités modifier

Désigné CTS800 dans sa version commerciale et pour l'export, ce moteur fut initialement développé pour l'hélicoptère de reconnaissance armée de l’US Army RAH-66 Comanche[1], qui fut abandonné avant le lancement de sa production en série. Il a finalement trouvé sa place dans d'autres appareils, qu'ils soient à voilures tournantes ou fixes. Le premier moteur, un CTS800-4, a été livré en [1], et le CTS800-4N a reçu sa certification opérationnelle en [1].

Une version turbopropulseur a également été proposée pour propulser un petit avion cargo demandé par la Federal Express Corporation (FedEx) dans les années 1990 : l'Ayres LM200 Loadmaster (en). Elle était désignée CTP800 (le projet a finalement été abandonné lui aussi).

Caractéristiques modifier

Le T800/CTS800 est un turbomoteur à deux corps de conception modulaire[2], doté d'un compresseur centrifuge à deux étages, d'une chambre de combustion annulaire et d'une turbine axiale à deux étages[2], dite « de régénération ». C'est elle qui permet au moteur d'entretenir son cycle de fonctionnement. Une autre turbine axiale à deux étages, dite « de puissance » entraîne le rotor via des engrenages et un arbre de transmission passant à l'intérieur de celui du générateur de gaz du moteur[2] (la partie qui assure la combustion du mélange air/carburant).

Toutes les versions du moteur sont équipées avec un séparateur de particules à l'admission[2], un dispositif permettant de filtrer l'air arrivant au moteur qui s'avère très utile sur un aéronef utilisé dans des zones sableuses ou poussiéreuses. Selon les versions, une boîte à engrenages réducteurs peut s'avérer nécessaire entre le moteur et la pièce qu'il doit mettre en mouvement (par exemple un rotor d'hélicoptère). Toutes les versions sont gérées électroniquement un système FADEC redondant à deux canaux évolué[2].

Applications modifier

Hélicoptères modifier

Avions modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g (en) « CTS800 », Rolls-Royce (consulté le ).
  2. a b c d e f et g (en) « CTS800 Turboshaft Engine », Honeywell Aerospace (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier