Léon Raphaël Mokoko

homme politique congolais (RC)

Léon Raphaël Mokoko
Illustration.
Léon Raphaël Mokoko en avril 2015
Fonctions
Ambassadeur de la République du Congo en Belgique
En fonction depuis le
(6 ans, 6 mois et 10 jours)
Prédécesseur Roger Julien Menga
Député de la 1re circonscription de Mossaka (Cuvette)

(9 ans et 11 mois)
Élection 5 août 2007
Réélection 15 juillet 2012
Législature 12e - 13e
Prédécesseur Gabriel Bokilo (en)
Successeur Marien Mobondzo Endzonga
Ministre du Plan et de l’Intégration

(8 mois et 27 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Prédécesseur Gilbert Ondongo
Successeur Ingrid Ebouka-Babackas
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Mossaka (Cuvette)
Nationalité Drapeau de la république du Congo Congolais
Parti politique Parti congolais du travail
Diplômé de Université Marien-Ngouabi
Université Toulouse 1

Léon Raphaël Mokoko est un homme politique congolais né le à Mossaka (Cuvette). Il est ambassadeur de la République du Congo en Belgique depuis .

Il fut ministre du Plan et de l'Intégration d' à , ainsi que ministre délégué chargé du plan et de l'intégration auprès du ministre d’État Gilbert Ondongo de 2012 à 2015. Il fut en outre député de la 1re circonscription de Mossaka de 2007 à 2017.

Biographie modifier

Né le à Mossaka, Léon Raphaël Mokoko fait ses études à l'Université Marien-Ngouabi. Il part ensuite en France où il obtient un diplôme de programmation économique et de modélisation macroéconomique en 1983 à Paris, puis un diplôme d'agent planificateur d'études économiques à l'Université Toulouse-I-Capitole en 1985[1].

Entre 1988 et 1999, il fut successivement directeur de la Monnaie et des institutions financières, puis directeur des relations économiques et financières extérieures[1].

Candidat indépendant aux élections législatives de 2007, il est élu député de la 1re circonscription de Mossaka (Mossaka 1) le [2], succédant à Gabriel Bokilo (en). Le , il est réélu député de Mossaka 1, mais cette fois-ci sous les couleurs du Parti congolais du travail[1]. Lors du décès de sa suppléante Clémence Bomiango, des élections législatives partielles sont organisées le dans sa circonscription : Léon Raphaël Mokoko, n'ayant aucun adversaire, est réélu[3],[4].

Le , il est nommé ministre délégué chargé du plan et de l'intégration auprès du ministre d’État Gilbert Ondongo[5]. Le , il devient ministre du Plan et de l’Intégration[6]. À la suite de la réélection de Denis Sassou-Nguesso en mars 2016, il n'est pas reconduit dans le nouveau gouvernement et est remplacé par Ingrid Ebouka-Babackas. La passation de pouvoir a lieu le [7].

Il ne se représente pas lors des élections législatives de 2017, et est remplacé le par Marien Mobondzo Endzonga (PCT)[8],[9].

En , il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès du Royaume de Belgique[10]. Il prend ses fonctions le [11].

Références modifier

  1. a b et c Qui est Léon Raphaël Mokoko ?, de Inès Estelle Lembango, Télé Congo, 28 septembre 2012 [présentation en ligne]
  2. « Les résultats complets des législatives », sur congopage.com,
  3. Roger Ngombé, « Élection législative partielle à Mossaka : la DGAE remet officiellement les documents à la Conel », sur adiac-congo.com,
  4. Parfait Wilfried Douniama, « Rencontre citoyenne - Les ressortissants de Mossaka consolident leur unité », sur fr.allafrica.com,
  5. « Les gouvernements du Congo », sur izf.net
  6. « Gouvernement de la République du Congo au terme du décret No 2015 - 858 du 10 août 2015 », sur adiac-congo.com,
  7. Fiacre Kombo, « Ministère du Plan : Ingrid Ebouka-Babackas promet une statistique nationale fiable », sur adiac-congo.com,
  8. « Législatives 2017 : Voici la liste définitive des députés élus », sur lesechos-congobrazza.com,
  9. Bertrand Boukaka, « Congo – Assemblée Nationale : Isidore Mvouba accède au perchoir », sur lesechos-congobrazza.com,
  10. « Monsieur Mokoko Léon Raphaël est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès du Royaume de Belgique », sur 242infosnet.cg,
  11. « Lettres de créance », sur monarchie.be,

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