Léon Olympe Anne Bernard Marie

sculpteur français
Léon Olympe Anne Bernard Marie
Naissance
Décès
(à 50 ans)
Carbonne
Autres noms
Edmond-Olympe-Anne Bernard[1] ; Edmond-Olympe-Anne-Bernard Marie[2] ; Olympe-Bernard-Anne-Marie Edmond[3] (erronés)
Nationalité
Activité
Formation
Maître

Léon Olympe Anne Bernard Marie[Note 1], né le à Toulouse et mort le à Carbonne, est un sculpteur français.

Biographie modifier

Léon Marie, né à Toulouse en 1849, est le fils de Jean-Jacques Marie, famulus au palais de justice, et de Félicité Bernarde Couret[4],[2].

Installé à Saint-Élix-le-Château avec ses parents, il est déjà sculpteur en 1872[5]. Élève de François Jouffroy à l'École des beaux-arts de Paris et d'Alexandre Falguière[6], il concourt en 1874 pour le prix de Rome de sculpture, avec pour sujet La Douleur d'Orphée[7] : le grand prix est remporté par Jean-Antoine Injalbert, tandis qu'Ernest Guilbert et Léon Marie remportent respectivement les 1er et 2e seconds grand prix[2],[1].

En 1882, il épouse à Carbonne Marie Germaine Anizan[8]. Le couple a trois enfants : Jane en 1883[9], Félix en 1884[10] et Paule en 1887[11].

Léon Marie meurt en 1900 à Carbonne[12].

Les multiples erreurs concernant son patronyme rendent difficiles l'identification de ses œuvres.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Son patronyme, Marie, et la multiplicité de ses prénoms, ont amené plusieurs sources à commettre des erreurs sur son identité, compromettant son identification. Ainsi, le Dictionnaire des sculpteurs de l’École française au dix-neuvième siècle – reprenant une erreur des Nouvelles Archives de l'art français (tome 2, 1880-1881, p. 473) qui ont recensé à tort le sculpteur sous le patronyme de Bernard (en réalité son dernier prénom à l'état civil) – indique qu'« il dut mourir jeune ou abandonner la sculpture, puisque, à dater de [1874], son nom n'est plus mentionné nulle part ». Une autre modification – due à l'artiste lui-même ? – a remplacé son premier prénom, Léon, par Edmond, comme dans le Bulletin administratif de l'instruction publique (vol. 17, no 341, 1874) ou le Journal officiel (, p. 5551) qui annoncent sa récompense au prix de Rome.

Références modifier

  1. a et b Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, 1914-1921 (lire en ligne), p. 106
  2. a b et c « Distribution des récompenses aux lauréats du Salon de 1874 et aux élèves de l'École des Beaux-Arts », Bulletin administratif de l'instruction publique, vol. 17, no 341,‎ , p. 657–663 (lire en ligne, consulté le )
  3. « Prix », sur Gallica, Polybiblion, (consulté le ), p. 123
  4. Acte de naissance no 2350 du , Toulouse, Archives municipales de Toulouse [1].
  5. Recensement de 1872, Grande-Rue, Saint-Élix-le-Château, Archives de Haute-Garonne (vue 18/36).
  6. « Les grands prix de Rome (sculpture) », sur Gallica, La Liberté, (consulté le ), non paginé (vue 2/4).
  7. « Informations », sur Gallica, Le XIXe siècle, (consulté le ), non paginé (vue 2/4).
  8. Acte de mariage no 12 du , Carbonne, Archives de Haute-Garonne.
  9. Acte de décès (à l'âge de huit mois) no 70 du , Carbonne, Archives de Haute-Garonne (vue 217/271).
  10. Registre matricule, Marie (Georges Lucien Félix), classe 1904, bureau de Saint-Gaudens, matricule 232, Archives de Haute-Garonne [2].
  11. Acte de naissance no 134 du , Carbonne, Archives de Haute-Garonne (vue 135/257).
  12. Archives départementales de Haute-Garonne Acte de décès no 2 dressé à Carbonne le , vue 188 / 217.

Liens externes modifier