Léon Carré

peintre et illustrateur français
Léon Carré
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Léon-Georges-Jean-Baptiste CarréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Mouvement

Léon Carré est un peintre et illustrateur français né à Granville le et mort à Alger le .

Biographie modifier

Léon-Georges-Jean-Baptiste Carré entre à l'école des beaux-arts de Rennes, puis il intègre l'École des beaux-arts de Paris le grâce à Léon Bonnat dont il suit les cours, ainsi que ceux de Luc-Olivier Merson[1]. Il fut le double lauréat du prix Chenavard. Il expose au Salon des artistes français en 1900 puis, dès 1905, au Salon des indépendants, et effectue un premier voyage en Algérie en 1907. Il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts à partir de 1911, ainsi qu'au Salon d'automne.

Lauréat de la bourse de la Villa Abd-el-Tif en 1909, il se fixe à Alger. Peintre orientaliste, il pratique l'huile, la gouache et le pastel. En 1927, Léon Carré contribue à la décoration du paquebot Île-de-France pour la Compagnie transatlantique, et dessine de nombreuses affiches pour la Compagnie PLM (dont celle du centenaire de l'Algérie en 1930). Il a également dessiné le billet de 50 francs de la Banque de l'Algérie émis en 1942.

En 1935, il publie des compositions pour le conte de Paul Wenz, L'homme qui resta debout, dans le numéro spécial de Noël de L'Illustration.

Il est l'époux de l'artiste-peintre Ketty Carré, née Anne-Marie Lederer (1882-1964)[2].

Il signe sous le pseudonyme de « L. Georges » ou « Léon Georges » pour ses collaborations à l'Assiette au beurre et au Rire[3].

Collections publiques modifier

En Algérie
En France

Ouvrages illustrés modifier

Expositions modifier

Notes et références modifier

  1. Base Cat'zArts de l'École nationale supérieure des beaux-arts.
  2. Peintres orientalistes français.
  3. Marcus Osterwalder (dir.), Dictionnaire des illustrateurs, 1890-1945, Éditions Ides et Calendes, 2001, p. 226.
  4. « Franz Toussaint - Le Jardin des caresses », sur fr.wikisource.org (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier