L'Homme qui mit fin à l'histoire

L'Homme qui mit fin à l'histoire
Auteur Ken Liu
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman court
Science-fiction
Version originale
Langue Anglais américain
Titre The Man Who Ended History:
A Documentary
Éditeur Panverse Publishing (anthologie Panverse Three)
Date de parution
ISBN 978-0-9837313-1-3
Version française
Traducteur Pierre-Paul Durastanti
Éditeur Le Bélial'
Collection Une heure-lumière, no 6
Lieu de parution Saint-Mammès
Date de parution
Type de média Livre papier
Couverture Aurélien Police
Nombre de pages 112
ISBN 978-2-84344-909-3

L'Homme qui mit fin à l'histoire (titre original : The Man Who Ended History: A Documentary) est un roman court de science-fiction de Ken Liu paru en 2011[1] puis traduit en français et publié aux éditions Le Bélial' en 2016[2].

Contexte et inspiration historique modifier

Le roman, ou plutôt la longue nouvelle ou la novella, car le récit est très court, est en partie basé sur des faits historiques. Ainsi l'Unité 731, créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, se livra à l’expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d’un demi-million de personnes[3].

Résumé modifier

Deux scientifiques, le professeur Evan Wei historien américain d'origine chinoise et son épouse, le professeur Akemi Kirino, physicienne expérimentale américaine d'origine japonaise , mettent au point une technique d'observation d'une nouvelle particule complexe nommée Bohm-Kirino qui possède la particularité de se présenter toujours par paire, l'une s'éloignant de la Terre à la vitesse de la lumière tandis que la seconde reste en arrière à osciller dans le voisinage de sa création. Malgré leur éloignement, elles gardent toujours les mêmes propriétés, et l'observation de la particule locale équivaut à observer celle qui s'est éloignée de trillions de kilomètres, et donc à des décennies dans le passé. Les signaux observés sont envoyés directement dans le cerveau d'une personne, qui peut ainsi assister virtuellement à des évènements du passé. Comme pour toute mesure de paires de particules intriquées, l'observation n'est possible qu'une seule fois.

Evan Wei choisit de centrer les premiers voyages temporels sur le district chinois de Pingfang durant la période 1937-1945 pendant laquelle la Mandchourie et la Chine étaient envahies par le Japon. Dans ce district était implantée l'Unité 731, une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise dans laquelle étaient effectuées des expérimentations sur des cobayes humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques.

Evan Wei avait l'espoir que ces mises au jour du passé permettraient d'effacer des dissensions entre la Chine et le Japon. Mais la disparition de l'information une fois celle-ci observée ne fait résider la « vérité » que dans le seul témoignage d'une personne, le rendant ainsi subjectif et sujet à des débats sans fin mais surtout faisant disparaître à tout jamais certains pans de l'histoire...

Références modifier

  1. (en) « Bibliography: The Man Who Ended History: A Documentary », sur Internet Speculative Fiction Database (consulté le )
  2. « L'Homme qui mit fin à l'histoire » sur le site NooSFere (consulté le ).
  3. Sometimes a book, « [Chronique] L’homme qui mit fin à l’histoire, de Ken Liu », sur Sometimes a book, (consulté le ).

Liens externes modifier