L'Arrêt de mort

livre de Maurice Blanchot

L'Arrêt de mort
Auteur Maurice Blanchot
Pays Drapeau de la France France
Genre Récit
Éditeur Gallimard
Collection L'Imaginaire
Date de parution 1948
ISBN 2-07-029699-7

L'Arrêt de mort est un récit philosophique, mais aussi quelque peu autobiographique, écrit par Maurice Blanchot en 1948.

Une réédition de ce livre est publiée en 1971 sans la fin du récit initial paru en 1948. La disparition de cette page bouleverse l'écrivain Pierre Madaule, qui évoque cette suppression dans son essai Une tâche sérieuse ? (1973), l'un des tout premiers livres publiés sur Blanchot[1].

Résumé modifier

Le narrateur de cet étrange récit évoque des événements qui lui sont arrivés en 1938. En évoquant ses relations avec J., Collette, Simone et Nathalie, qui sont quatre jeunes femmes, le narrateur s'engage dans une réflexion philosophique sur la mort.

Notes et références modifier

  1. Selon Pierre Madaule, cette suppression, de même que la nouvelle version, très raccourcie, du roman Thomas l'Obscur, procède de « cette exigence de l'effacement » à laquelle Blanchot semble avoir obéi toute sa vie ; et Madaule citera plus tard une lettre de Blanchot dans laquelle il lui parle, à propos de la page supprimée de L'Arrêt de mort, de « l'étrange manque qui maintenant termine l'un des ouvrages ou plutôt lui retire tout terme », « Retour d'épave », préface à Thomas l'Obscur. Première version, 1941, Gallimard, coll. « Blanche », 2005, p. 15-16.

Bibliographie modifier

  • Françoise Collin, Maurice Blanchot et la question de l'écriture, Paris, Gallimard,  ; rééd. coll. « Tel », 1986.
  • Pierre Madaule, Une tâche sérieuse ?, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1973.
  • Christophe Bident et Pierre Vilar (dir.), Maurice Blanchot, récits critiques, Tours/Paris, Farrago-Léo Scheer, 2003 (Actes du colloque, Paris, Université Paris 3 et Université Paris 7, 26 mars 2003 : « La place de l’oeuvre de M. Blanchot dans les arts, en France et à l’étranger ». Avec quelques textes inédits de Maurice Blanchot).
  • Philippe Lacoue-Labarthe, Agonie terminée, agonie interminable. Sur Maurice Blanchot, Paris, Galilée, 2011.