Kurt Franz

Fonction
Commandant de camp de concentration nazi

Biographie
Naissance	17 janvier 1914 Düsseldorf
Décès	4 juillet 1998 (à 84 ans) Wuppertal
Nationalité	allemande
Allégeance	Troisième Reich
Activités	Cuisinier, gardien de camp de concentration
Période d'activité	à partir de 1935

Autres informations
Parti politique	Parti national-socialiste des travailleurs allemands (à partir de 1932)
Membre de	Schutzstaffel Kyffhäuserbund (en)
Arme	Schutzstaffel
Grade militaire	Untersturmführer
Conflit	Seconde Guerre mondiale
Condamné pour	Tuerie de masse (1965), meurtre (1965), tentative d'assassinat (1965)
Condamnation	Emprisonnement à perpétuité (1965)

Kurt Franz, né le 17 janvier 1914 et mort le 4 juillet 1998, est le dernier commandant du camp d'extermination de Treblinka à partir d'août 1943.

Biographie modifier

Kurt Franz reçoit une formation de cuisinier après avoir achevé la Volksschule. En 1935, il travaille chez un boucher^[1] puis accomplit son service militaire dans la Wehrmacht d’octobre 1935 à 1937^[2].

Il entre dans la SS en 1937. Il fait partie du projet d’euthanasie Aktion T4, passe dans différents camps (dont Buchenwald en 1940). En 1942, il va à Lublin, où il travaille pour le chef des SS et de la police Odilo Globocnik, puis à Bełżec et Treblinka où il aura la charge des gardes ukrainiens avant de devenir commandant du camp, à la suite d'Irmfried Eberl et Franz Stangl. Surnommé Lalka (« la poupée » en polonais) en raison de la grâce de ses traits, il est promu Oberscharführer (adjudant). Il s’occupe alors des derniers gazages au Zyklon B puis du démantèlement du camp.

Arrêté en 1959, il est jugé et condamné à la prison à vie au procès de Treblinka qui a lieu à Düsseldorf du 12 octobre 1964 au 3 septembre 1965 et qui concerne neuf autres accusés.

Du fait de son âge et de sa santé, il est libéré en 1993 et meurt en 1998.

Liens externes modifier

Notices d'autorité :
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Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Britannica

Notes et références modifier

↑ Le Monde diplomatique, « Alexandre Szombati: Des Nazis parlent. La mémoire sans défaillance des boureaux », sur www.anti-rev.org, mars 1988 (consulté le 19 novembre 2020)
↑ Çehreli Ayşe Sıla, « Les exécuteurs de l’Aktion Reinhardt : les SS-Sonderkommandos de Belzec, Sobibor et Treblinka », Revue d’Histoire de la Shoah, 2012/2 (N° 197), p. 283-316, note 14. DOI : 10.3917/rhsho.197.0283.

[1] Le Monde diplomatique, « Alexandre Szombati: Des Nazis parlent. La mémoire sans défaillance des boureaux », sur www.anti-rev.org, mars 1988 (consulté le 19 novembre 2020)

[2] Çehreli Ayşe Sıla, « Les exécuteurs de l’Aktion Reinhardt : les SS-Sonderkommandos de Belzec, Sobibor et Treblinka », Revue d’Histoire de la Shoah, 2012/2 (N° 197), p. 283-316, note 14. DOI : 10.3917/rhsho.197.0283.

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