King's Medal for Courage in the Cause of Freedom

King’s Medal for Courage in the Cause of Freedom
King's Medal for Courage in the Cause of Freedom
King’s Medal for Courage
Décernée par Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni et Irlande du Nord
Type Distinction civile
Éligibilité civils, en principe non-britanniques
Campagne Seconde Guerre mondiale
Décerné pour assistance portée,
au péril de sa vie,
aux forces britanniques
Description médaille en argent, 36 mm de diamètre
Chiffres
Date de création
Première attribution 1947
Total de récompensés 3200 (estimation)
Importance

Ruban de la médaille

La King's Medal for Courage in the Cause of Freedom est une médaille britannique, créée le et distribuée à partir de 1947.

Elle est destinée aux civils, agents de renseignement et membres de filières d'évasions, essentiellement non britanniques, qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont aidé les militaires et sujets britanniques, et alliés, à échapper à l'ennemi en les abritant, les hébergeant, les soignant, et en leur faisant passer la zone de démarcation.

Elle a également pour objet d’honorer des Britanniques qui ont effectué des travaux dangereux pour la cause d'autres Britanniques, ou d’alliés, pendant la guerre.

La même médaille existe, sans la nécessité d’avoir œuvré « au péril de sa vie » : King's Medal for Service in the Cause of Freedom.

Descriptif modifier

La médaille, de 36 mm de diamètre, est en argent.

Le côté face porte l’inscription « GEORGIVS VI D: G: BR: OMN: REX ET IMP INDIAE: » et un portrait du roi George VI, vu de gauche.

Côté pile, la médaille porte l'inscription « King’s Medal of COURAGE in the Cause of Freedom » gravée sur cinq lignes. Le mot courage est inscrit en lettres capitales. L'inscription est entourée d’une chaîne.

La médaille est accompagnée d’un ruban blanc à bords rouge, orné en son centre de deux étroites bandes bleues.

Titulaires modifier

Selon Abbot et Tamplin, auteurs de l’ouvrage British Gallantry Awards, il n'existe pas de liste nominative de titulaires, et les attributions n’ont fait l’objet d’aucune publication dans le London Gazette (équivalent du Journal officiel français).

Ils estiment cependant, selon les indications fournies par la Chancellerie des Ordres britanniques avec laquelle ils entretenaient des liens privilégiés, à 3 200 le nombre de personnes distinguées par la remise de cette médaille, essentiellement des civils et des agents du BCRA[1].

Belges modifier

Célestin Evrard, Antoine Jooris, Marie-Thérèse Jooris (épouse Woronoff), Jean Franckson, Victor Michel, Harold Charles d'Aspremont Lynden, José Lambert, Adolphe Cnudde, Léon Verbois, Gaston Constant, Alice Itterbeek.

Français modifier

Parmi les titulaires identifiés se trouvent 23 Compagnons de la Libération[2] : André Boulloche, François Boquet, Charles Cliquet, Marcel Darnet, Michel Lévèque du réseau Alliance[réf. nécessaire], André Dammann, Ernest Gimpel, André-Jean Godin, Pierre Guilhemon, Georges Guingouin, André Jamme, Robert Kaskoreff, Emile Laffon, René Leduc, Yves Le Garrec, Huguette Mangenot, Stanislas Mangin, Robert Masson, Jean Netter, Noël Palaud, Pierre Rateau, Tibor Revesz-Long, Jean Rousseau-Portalis, Gaston Tavian, Gabriel Thierry, Edgard Tupët-Thomé et Roger Wybot. Gaston Hèches, Résistant réseau "Alexandre-Edouard" Pyrénées.

Sont également titulaires de la King's Medal for Courage in the Cause of Freedom : Patrice Bougrain-Dubourg, Marie Chamming's, Bernard Cournil, Pierre Culioli, Monique de Bissy, Jean Eschbach (Capitaine Rivière), René Fanget, Pauline Gabrielle Gaillard, André Girard, Pierre Morel, Déodat du Puy-Montbrun, Annette Sauerbach et Clement MEIS(réseau Mithridate), René Savatier, Monique Corblet de Fallerans née Livry-Level, Roger Taillefer et René Weiser.Jean Senneville. Sœur Aimée de Malestroit (Yvonne Beauvais).

Ainsi que les « compagnons du  » 1942, fondateurs du Cercle Géo Gras, qui ont activement préparé et participé au débarquement allié à Alger, l'opération Torch, dont Emile Atlan, Charles Bouchara, André Temime, Henri Moullis. Décoration remise au sein du Consulat britannique à Alger le .

Ainsi que Rose Colmant qui logea et nourrit un groupe de sept hommes du 2e Régiment S.A.S. du au , alors que des troupes allemandes étaient cantonnées dans un autre endroit de sa ferme pendant la plus grande partie de cette période, et ce au péril de sa vie.

Pour approfondir modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Références modifier

  1. « MEDAILLE ANGLAISE - identifiée: ALLIED SUBJECT MEDAL », sur le site Forum Insignes et Médailles, (consulté le )
  2. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, coll. « Témoin de l'universel », , 1231 p. (ISBN 978-2-35639-033-2)