Kim Yong-chol

homme politique nord-coréen
Kim Yong-chol
Kim Yong-chol lors de sa visite aux États-Unis en feb 2019.
Fonctions
Vice Chairman of the Workers' Party of Korea (d)
Member of the Presidium of the Supreme People's Assembly
Membre de la Commission des affaires de l'État
Member of the Politburo of the Workers' Party of Korea (d)
Biographie
Naissance
Romanisation révisée
Kim Yeong-cheolVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université militaire Kim Il-sung (en)
École révolutionnaire de Mangyongdae (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Grade militaire

Kim Yong-chol est un général nord-coréen, ayant notamment dirigé les services de renseignement extérieur du pays.

Biographie modifier

Kim Yong-chol appartient dans les années 1960 aux unités chargées de la protection de Kim Il-sung ; il participe ensuite au fonctionnement et à la réorganisation du système de sécurité nationale de la Corée du Nord[1], puis aux négotiations entre les deux Corées entre 2006 et 2008[2].

Il prend la tête en 2009 du Bureau général de reconnaissance (ou RGB, d’après l’acronyme en anglais) à sa création[2].

Kim Yong-chol est suspecté par les autorités américaines d’avoir commandité le torpillage d’une corvette de la marine sud-coréenne en 2010 ; l’événement est connu sous le nom d’incident de Baengnyeong[3]. À ce titre, il fait l’objet de sanctions de la part des États-Unis[1]. Il est aussi soupçonné d’avoir prévu une tentative d’assassinat du transfuge Hwang Jang-yop la même année ; les deux agents nord-coréens chargés de l’attaque sont toutefois arrêtés par les autorités sud-coréennes avant d’avoir pu passer à l’acte[3],[4].

En 2015, il est également accusé d’avoir organisé, à la tête du Bureau général de reconnaissance, l’attaque informatique contre Sony[3]. Il quitte officiellement en 2016 la tête du RGB, pour occuper les fonctions de vice-président du comité du Parti du travail, membre de son bureau politique et de la commission militaire centrale du pays[1]. Il commanderai aussi un organisme civil pro-Corée du Nord en Corée du Sud depuis cette date[2].

En 2018, Kim fait partie de la délégation officielle nord-coréenne aux Jeux olympiques de PyeongChang, il assiste ainsi à la cérémonie de clôture de l’événement, fin février[2]. En mai de la même année, il est envoyé aux États-Unis dans le cadre des négociations préalables à la rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump[5] qui doit se tenir le [6]. Il s’agit de la première visite d’une personnalité aussi haut placée dans l’organigramme du régime nord-coréen depuis l’invitation du chef d’état-major et vice-maréchal Jo Myong-rok par Bill Clinton, en 2000 ; Kim y rencontre notamment Mike Pompeo, secrétaire d’État américain[1].

Notes et références modifier

  1. a b c et d Philippe Pons, « Kim Yong-chol, un général nord-coréen à New York », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  2. a b c et d (en) Tara John, « North Korea Is Sending Military Hardliner Kim Yong Chol to the Olympic Closing Ceremony. Here's What to Know », sur Time, (consulté le )
  3. a b et c (en) Jeremy Bender, « Meet The Super-Hawkish North Korean General Thought To Be Behind The Sony Hack », sur Business Insider France, (consulté le )
  4. (en) « NK Assassins Spent 6 Years Prepping for Mission », english.donga.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-GB) « Trump-Kim teams meet to salvage summit », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, une première historique pour la Corée du Nord et les Etats-Unis, aura lieu le 12 juin à Singapour », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )