Kenya Airways

compagnie aérienne nationale kényane
Kenya Airways
Logo de cette compagnie
IATAOACIIndicatif d'appel
KQ KQA Kenya
Repères historiques
Date de création
Généralités
Basée à Aéroport international Jomo Kenyatta (Nairobi)
Autres bases Aéroport Wilson (Nairobi)
Programme de fidélité Flying Blue
Alliance Skyteam ()
Taille de la flotte 32 +2 cargo
Nombre de destinations 53
Siège social Airport North Road
00501 Nairobi
Drapeau du Kenya Kenya
Effectif 4 600
Dirigeants Mbuvi Ngunze (CEO)
Site web www.kenya-airways.com
Données financières
Chiffre d'affaires en augmentation 98 860 millions de KSH
(EF 2012 / 2013)[1]
Résultat net en augmentation 7 864 millions de KSH
(EF 2012 / 2013)[1]

Kenya Airways Limited (Code AITA KQ ; code OACI KQA) est la compagnie aérienne porte-drapeau du Kenya. Basée à Nairobi, elle fut fondée le après la dislocation d’East African Airways. Son premier vol a eu lieu le et son slogan est The Pride of Africa (« La fierté de l'Afrique »).

Depuis le , la compagnie a créé une division cargo appelée Kenya Airways Cargo dont le slogan est Africa's manifest to the world (« Le manifeste de l'Afrique au monde »).

Historique modifier

 
Kenya Airways à l'aéroport international (1982)

Pour l'année fiscale qui s'est terminée le , elle a enregistré des bénéfices nets record de 3,882 millions de KES (environ 50 millions d'USD).

En 2012, Kenya Airways crée une filiale à bas prix appelée Jambo Jet[2]. En 2015, l'entreprise annonce des pertes de 230 millions d'euros et se sépare d'une centaine de ses cinq cents employés[3].

En 2017, après l’échec de nombreux plans de sauvetage, elle est obligée de restructurer une dette de près de 2 milliards $[4].

En , Michael Joseph, président du conseil d’administration, annonce que la société pourrait passer par un plan de nationalisation[5].

Elle met en avant la proportion de femmes parmi les pilotes de la compagnie, parmi lesquelles Irène Koki Mutungi, première Africaine commandant de bord d'un Boeing 787[3].

En , Kenya Airways et sa filiale Jambo Jet signent un accord tripartite avec FlightSafety International (FSI) pour la fourniture d’un simulateur Bombardier Q400 devant servir à la formation et au recyclage du personnel navigant sur cet aéronef[6].

En 2023, Allan Kivaluka est nommé PDG de la compagnie dans le but de la redresser après avoir enregistré en 2022 la pire année depuis dix ans avec une perte de 29,4 millions de dollars[7].

Structure organisationnelle modifier

Le groupe Air France-KLM possède 7,8 % des parts de la compagnie[8]. Les autres actions sont détenues par des investisseurs individuels kényans[pas clair] (32,5 %), par le gouvernement kényan (22 %), par des investisseurs kényans (15,7 %).

D'autre part, Kenya Airways possède 49 % de Precision Air, une compagnie tanzanienne.

Son président est Evanson Mwaniki et son directeur général (CEO) est Titus Naikuni.

Sebastian Mikosz devient CEO de Kenya Airways en , et annonce en qu'il quittera ses fonctions avant la fin de l'année[9].

Flotte modifier

 
Embraer 190 (5Y-KYQ)
 
Boeing 737-800 (5Y-KYC)
 
Boeing 787-8 (5Y-KZF)

Au , les appareils suivants sont en service au sein de la flotte de Kenya Airways[10]:

Flotte de Kenya Airways
Appareils En
Service
Commandes Passagers Notes
J Y Total
Boeing 737-800 8 16 129 145
Boeing 787–8 9 30 204 234 1re livraison le [11].
Embraer 190 15 12 84 96
Total 32
Flotte cargo
Boeing 737-300SF 2 sans objet

Flotte historique modifier

En 2014, la flotte de Kenya Airways a culminé à une quarantaine d'appareils.

Programme de fidélisation modifier

Pour ses trente ans, elle devient la première compagnie africaine membre de Skyteam, comme membre associé, le . Depuis la même date, elle fait partie de Flying Blue, le programme de fidélisation du groupe Air France-KLM.

Le , l'alliance Sky Team supprime le statut de membre associé. Kenya Airways devient donc membre de l'alliance[12].

Alliance et partenariats modifier

Kenya Airways est membre de l'alliance Skyteam. Elle a signé des accords de partage de codes avec la plupart de ses partenaires d'alliance[13] :

Mais aussi avec :

Accidents modifier

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « Kenya Airways Limited: Summary audited group results for the year ended 31 March 2013 » [[PDF]], sur webcitation.org, International Internet Preservation Consortium, (consulté le )
  2. (en) n.c., « Jambo Jet receives operating licence, may commence operations by end of 2012 », CAPAC World Aviation, Sidney, Centre for Asia Pacific Aviation, africa « Yearbook 2012 »,‎ (lire en ligne [[html]])
  3. a et b Bruno Meyerfeld, « La première pilote africaine de long-courriers : « Chaque jour je dois prouver que je suis à la hauteur » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. Agence Ecofin, « Kenya Airways: la restructuration de sa dette de 2 milliards $ risque de ne pas être suffisante », sur Agence Ecofin (consulté le )
  5. Agence Ecofin, « Aviation : afin de sortir de sa crise actuelle, la Kenya Airways pourrait opter pour une nationalisation (conseil d'administration) », sur Agence Ecofin (consulté le )
  6. Agence Ecofin, « Kenya Airways acquiert un simulateur Bombardier Q400 pour sa filiale Jambojet », sur Agence Ecofin (consulté le )
  7. « Allan Kilavuka, enfin un sauveur pour Kenya Airways ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  8. « Kenya Airways : pertes doublées, partage avec Oman Air | Air Journal », sur www.air-journal.fr (consulté le )
  9. « Kenya Airways : le CEO Sebastian Mikosz annonce sa démission pour fin 2019 », sur La Tribune (consulté le )
  10. (en) « Kenya Airways », sur corporate.kenya-airways.com
  11. (en) « Kenya Airways first 787 Dreamliner lands in Nairobi » [html], Kenya news, sur kenyanaviation.com, (consulté le )
  12. Émile Drab, « SkyTeam a dix ans et continue de grandir », Le journal de l'aviation, Paris, Groupe Aérocontact, actualité aéronautique,‎ (lire en ligne [[html]])
  13. Air Journal, 22 février 2013, Etihad Airways s’allie avec Kenya Airways [1]
  14. « Accident » [html], Database, sur aviation-safety.net, Flight Safety Foundation, (consulté le )
  15. « Accident » [html], Database, sur aviation-safety.net, Flight Safety Foundation, (consulté le )
  16. « Kenya Airways : Pékin et passager clandestin tombé du ciel », sur Air Journal (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Samuel Oyieke, Kenya Airways : A case study of privatization, Nairobi, African Economic Research Consortium, coll. « AERC research paper » (no 119), , 30 p. (ISBN 978-9966-944-86-3, OCLC 52594277)
  • (en) Jay P. Pederson, International directory of company histories, vol. 89, Chicago, Sint James Press, coll. « Gale virtual reference library », , 816 p. (ISBN 978-1-55862-593-8, OCLC 271533960), chap. 57 (« Kenya Airways Limited »)
  • (en) Samuel Aigbe, Plane crash survivor's miraculous true story : Kenya Airways Flight KQ431, Carlsbad (Californie), Balboa Press International, , 112 p. (ISBN 978-1-4525-7952-8, OCLC 857537961, présentation en ligne)

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