Kathy Toma
Kathy Toma en 2010.
Naissance
Nom de naissance
Kathy Meyer
Nationalité
Française
Activité
Formation
Influencée par
Œuvres principales

Kathy Toma née le à Chambilly (Saône-et-Loire) est une artiste peintre plasticienne française, vivant à Paris et ayant passé l'essentiel de sa vie entre la France et l'Italie.

Dans son travail, création et recherche vont de pair. Son amour pour l’art, la musique, la littérature et le théâtre, alimentent une grande partie de son œuvre, éminemment personnelle, où la Renaissance italienne, le mythe et la science tiennent un rôle très important. Sa production artistique va de la fresque monumentale à de petites scénographies, au Théâtre d’Artiste et Spectacle/Performance. Son travail se déroule souvent en des cycles thématiques où intervient, à partir de 1979, un processus d’identification avec parfois la mise en scène de son propre corps, comme dans: Éros/Thanatos, Eurydice, Narcisse, La Dame à la Licorne, Héloïse et Abélard, la Madeleine de Georges de La Tour, Saint Georges et la Princesse, (Hommage à Pisanello) les Dioscures, les Anges des Annonciations, Les Musiciens de Carlo Gesualdo. Son langage pictural constitue la synthèse d'un langage "semi-figuratif[1]" et de Body Art centré sur le mythe et la mémoire. Il fait appel à différents média qui intègrent la peinture classique au film super 8, à la photographie, à la vidéo, aux livres d’artiste, à la manipulation et à la transformation « d’objets trouvés » en sculptures ou en bijoux.

Biographie modifier

Elle passe son enfance et son adolescence à Strasbourg où, parallèlement à sa passion pour la peinture dès sa prime enfance, son cursus de lettres et d'histoire de l'art à l’université de Strasbourg (licences et diplôme d’études supérieures) se double d’études de chant et d’art dramatique au Conservatoire de Strasbourg. L’importance de la musique dans son œuvre plastique s'explique par la présence de sa mère, Gaby Meyer Schellenbach, pianiste, élève d’Yvonne Lefébure et du contexte musical très vivant à Strasbourg qui fait naître sous son crayon un véritable corpus de croquis d'audience et favorisera sa rencontre avec la musique de Carlo Gesualdo.

En 1969 elle s’établit à Paris après avoir passé deux années comme assistante de Français en Italie, où elle rédige son Diplôme d'Etudes Supérieures sur Michel-Ange sous le regard attentif de Charles de Tolnay à qui Louis Grodecki l’avait adressée.

En 1974, elle obtient son doctorat d’histoire de l’art à la Sorbonne, tout en dessinant, peignant et réalisant des maquettes de théâtre qu’elle présente à Suzanne Lalique à la Comédie Française. Son désir de partager son amour pour l’art la porte également à effectuer des activités d’enseignement et de médiation en tant que conférencière au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, à Paris[2] de 1977 à 2009, puis accessoirement, de 2010 à 2012, comme professeur d’histoire de l’art animant des ateliers d’arts plastiques à Université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen et de 1975 à 1979, au Centre Culturel Jean Arp de Clamart, ou aux cours d’été pour étrangers à l’Université de Strasbourg de 1966 à 1968.

Autour de Carlo Gesualdo modifier

 
L'Eglise de l'Addolorata à Gesualdo

Bouleversée par la découverte de la musique de Carlo Gesualdo, Prince de Venosa et de sa vie tragique, Kathy va lui consacrer plus de vingt ans de création et de recherche.

En 1987, lorsqu’elle entreprend ce travail, ce grand compositeur n’est connu que de très peu de spécialistes et il n’existe que peu de documents sur lui: dans la majorité des ouvrages de la fin du xxème siècle, à part celui de Glenn Watkins[3], l'oeuvre musicale du compositeur a été occultée au profit du "musicien assassin". Kathy va donc contribuer à créer des synergies nouvelles et à élever le thème du Prince de Venosa à la hauteur du mythe[4] en réalisant un hommage au Musicorum Princeps avec ses peintures pour la Voûte de l’Eglise de l’Addolorata de la ville de Gesualdo[5] dont l'inauguration, en 2002, a lieu en présence du musicologue américain Glenn Watkins[6], L’artiste a fait don de son œuvre aux gesualdiens. La citoyenneté d’honneur de la ville de Gesualdo lui a été conférée à cette occasion.

Cette réalisation monumentale a été précédée, de 1987 à 1990, par la réalisation d’un cycle de peintures dédié au Prince de Venosa intitulé Trames iconiques d’une Résurrection[7] exposé en France de 1990 à 1991, puis en Italie de 2000 à 2001, et par de nombreuses autres créations: livre d’artiste, film d’artiste, performance photographique où elle s'identifie aux musiciens et à la femme assassinée de Gesualdo, scénographies. Son spectacle/concert Hommage à Gesualdo est représenté à Avellino, Naples et Gesualdo, en 2001 et 2002, avec l’Ensemble Vocale di Napoli, une vidéo se déroulant sur trois écrans, qu'elle transformera ensuite en une installation autonome: Le Retable du Prince de Venosa, en 2002, présentée dans l’exposition Enfer ou Ciel, qu’importe, Le Vesti del Sogno-[8] Palazzo Massari - PAC, à Ferrare, en 2004. Pour cette nouvelle version, au lieu de faire appel à des chanteurs "in vivo", Kathy a réalisé une bande sonore originale. Indissolublement lié à sa création «gesualdienne», elle poursuit un travail de recherche sur le Prince de Venosa donnant lieu à des publications et à des conférences[9].

Enigma Primordiale, Dôme de Milan et MGH de Harvard modifier

 
Enigma Primordiale

L’année 2015 voit l’inauguration[10] du polyptyque monumental Enigma Primordiale[11] réalisé par l’artiste à la demande de la Veneranda fabbrica del Duomo di Milano[12] et exposé au dôme de Milan, dans le cadre de l'Exposition universelle de 2015.

Cette œuvre aux dimensions imposantes (440 x 400 x 50 cm) où convergent art et science sera exposée ensuite dans la Chapelle Palatine de San Gottardo in Corte à Milan récemment restaurée. Elle comporte une image scientifique de la représentation des connections neuronales de la matière blanche du cerveau (Human Connectome Project)[13] qui symbolise l’Arbre de la Connaissance. C’est ce qui a conduit le professeur Bruce Rosen[14] à demander à Kathy de réaliser une réplique d'Enigma Primordiale de plus petit format pour la Galerie du MGH[15] à Harvard, inaugurée par une conférence[16] de l’artiste le . Son polyptyque fait également clairement référence à la Résurrection du Retable d'Issenheim de Matthias Grünewald.

Zoom sur l'œuvre et les expositions modifier

Evolution d’une élaboration "Semi-Figurative" de structures humaines dans l'espace à la notion de trace - (1966-1978) modifier

Convergences, divergences et mouvements ascensionnels à travers le cosmos, conjuguent, en une écriture automatique de drippings, les influences des écrits de Teilhard de Chardin sur l’Apparition de l’homme aux découvertes des Quasars sur ses toiles. La trace primordiale apparaît ensuite avec l’expérience du Body Art et de la performance que l’artiste va pouvoir confirmer grâce au stage de Gina Pane en 1978 au Centre Pompidou auquel elle participe. L'utilisation de la photographie et de la vidéo s'imposent dans son travail.

Passage de la trace à l’empreinte - Performances - (1978-1981) modifier

Le corps devient écriture et signe pour ensuite redécouvrir le mythe à travers sa gestuelle, le corps devient sujet et objet de l'oeuvre à travers des performances:

  • 1979: La quête d’Euridyce, Lieu-Dit, Paris; Galleria Inquadrature 33[17], Florence
  • 1980: Eros et Thanatos I, Biennale de Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris; Espaces Libres, A.R.C. Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (vidéo)
  • 1981: Eros et Thanatos II[18], Teatro Metastasio, Prato (Italie); Narciso... Narciso, Firenze Estate, Florence; Narciso...Narciso II, teatro d'Artista, Centre Pompidou, Paris; Winterreise, Galleria Il Mercante, Milan
  • 1981: Le corps, mémoire du Mythe[19] dialogue du corps avec la sculpture et l’architecture
  • 1999: Le Mythe retrouvé, Maison de la Grèce, Paris. Exposition de photographies réalisées en collaboration avec F.T.Violaf

Les grands cycles, identifications et environnements - Expositions - (1983-2019) modifier

1983-1985: De La Dame à la Licorne à Héloïse et Abélard. modifier

 
Dame à la licorne - Ferrare 2004
  • 1983 : Empreintes Retrouvées: le Mystère de la Dame à la Licorne, Le Globe, Nantes; La Trame du Sixième Sens ou le Mystère de la Dame à la Licorne, Lille
  • 1984 : Oggetto d'Amore - Héloïse et Abélard-, Castel dell’ Ovo, Naples (Italie)
  • 1985 : De la Dame… à la Licorne E.N.A.D, Aubusson

1985-1997 : Hommage à Pisanello, à la Madeleine de La Tour et au mythe des Dioscures modifier

  • 1986-1989 : Autour de la Madeleine de La Tour (Tableau vivant), Ocre d’Art, Châteauroux, 1989 (Lexiques Photolangages)
  • 1987 : I Dioscuri : sept toiles libres évoquant les Dioscures, deux frères mythiques dont l'un est immortel et l'autre non
  • 1996 : Hommage à Pisanello, Saint Georges et la Princesse, Corps du Mythe, Galerie Suisse, Strasbourg
  • 1997 : Pisanelliana, Hommage à Pisanello, Banca Popolare di Milano, Florence

1989-2004 : Hommage à Gesualdo modifier

  • 1990 : Trames Iconiques d’une Résurrection, Gargilesse-Dampierre (exposition et film d’artiste)
  • 1991 : Hommage à Gesualdo, Eglise des Dominicains, l’Art dans tous ses états - Guebwiller
  • 2000 : Carlo Gesualdo Musicorum Princeps, Institut français de Naples
  • 2001 : Carlo Gesualdo Musicorum Princeps, Museo Irpino, Avellino
  • 2002 : Voûte et abside de l’Addolorata de Gesualdo

1993-2006 : Les Anges des Annonciations, Hommage à Bartolomeo Veneto modifier

  • 2004 : Enfer ou Ciel, Qu’importe - Le vesti del sogno, Palazzo Massari, PAC (Ferrare)
  • 2005 : Art Total, Galerie La Rotonde, Yvon Birster, (Paris)
  • 2006 : Hommage à Bartolomeo Veneto ; Labirinto, Mito, Edificio, Danza, Sant’Agostino (Ferrare)

2015-2019 : Enigma Primordiale modifier

Filmographie modifier

  • 1979 : Visage-Vitre (performance) Galleria Inquadrature 33 Florence, Italie (Film super 8; transfert vidéo) La Quête d'Eurydice (performance) Le Lieu-Dit, Paris (Film Super 8 ; Transfert vidéo : "Eros/Thanatos") In Morte Di Euridice (Film d'artiste, super 8)
  • 1980 : Eros et Thanatos I (performance) Biennale de Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
  • 1983 : Winterreise II (performance) Musée des Beaux-Arts, Valence, dans le cadre du cycle sur l'Art Corporel
  • 1979/198 : Collaboration avec l'Officina del Raptus, créée par Emmanuele Mennitti Paraito, Florence : Les Argonautes ont perdu Ulysse ; Icare et les Labyrinthes (Chantiers internationaux de Montepulciano, Italie) ; En attendant Chessman (Firenze Estate)
  • 1990 : Trames Iconiques d'une Résurrection (Vidéo sonore)
  • 2002 : Le Retable du Prince de Venosa, projection sonore de trois DVD (Avant-première à la Galerie La Rotonde, Paris - Le sentiment du Sacré dans l’art contemporain - version VHS, 2003)
  • 2004 : Le Retable du Prince de Venosa, Installation vidéo sonore dans l’exposition « Enfer ou Ciel, Qu’importe ! » Palazzo Massari (PAC, Ferrare)
  • 2015 : Enigma Primordiale - il mistero delle origini, vidéo de Massimiliano Camaiti[20] sur l’œuvre de Kathy Toma

Autres réalisations modifier

Bijoux modifier

À partir de 1983, Kathy Toma propose des créations et reconstitutions d’après des modèles de la Renaissance[21]. Notamment des colliers, pendentifs et ceintures inspirés par le thème de La Dame à la Licorne et par les bijoux répertoriés dans les archives de la famille Gesualdo voient le jour, dans le but de faire ressurgir un monde disparu. Ceux-ci, après avoir été retenus par Bernardo Bertolucci pour son projet de film sur Gesualdo (2007) qui malheureusement ne verra pas le jour, attirent l'attention de la production Lux Vide pour la RAI qui propose à l'artiste d'en élaborer une collection pour la Série « I Medici -the Masters of Florence » réalisée par Sergio Mimica- Gezzan, (trois Saisons) de 2016 à 2019[22] de même que pour le film Leonardo[23] qui comporte huit épisodes, produit par Lux Vide et Rai Fiction en 2021.

Affiches et Logos modifier

Décors de théâtre & costumes modifier

Illustrations modifier

Publications, collaboration à des catalogues et traductions modifier

  • 1975 : La tête de feuilles gothique[27]
  • 1975 : Traductions (français/italien) de divers catalogues d’art.
  • 1975 : Traduction de la pièce Utopia[28] de Luca Ronconi, Paris.
  • 1998 : Collaboration à: Les Années Supports / Surfaces dans les collections du Centre Georges Pompidou, Paris - Chronologie
  • 2005 : Ricerca di una musica al di là del suono, Il Madrigale, suppl. Economia 2000, Atripalda
  • 2008 : Essendoti Sposa Devotissima ..., Livre d’artiste illustré par l’auteur
  • 2008 : Una Principessa d’Este dimenticata dalla storia, Il Madrigale, ed. Speciale V, p. 30-31
  • 2009 : Gesualdo da Venosa Fasti dimenticati di un Principe del Rinascimento[29]

Participation à des colloques-conférences modifier

  • 2008 : Gesualdo e Ferrara due città un solo principe, Ferrare, Italie[30]
  • 2009 : Leonora d’Este, una principessa dimenticata dalla Storia, Istituto Italiano di Cultura, Cracovie[31]
  • 2010 : The Expression of Pain in Art: Carlo Gesualdo “Musicorum Princeps - Doloris Princeps”, Naples Pain Conference, Pio Monte della Misericordia, Naples[32]
  • 2013 : Poichè sibbene sono bruttissima - Diario immaginario di Leonora d’Este, Principessa di Venosa, Festival Gesualdo, Milan[33]
  • 2013 : A Casa di Gesualdo, Pinacoteca nazionale, Palazzo dei Diamanti, Ferrare.
  • 2014 : Esiste“L’Arte delle Donne”?[34], Museo Archeologico Nazionale di Ferrara[35]
  • 2017 : Carlo Gesualdo-The Prince-The Armour-The Music- Sources of Inspiration for a Contemporary Artist, Château de Konopiště.
  • 2018 : I Gioielli dei Medici, Rotary club, Mendrisio[36]
  • 2018 : I miei gioielli per I Medici, Workshop pour les étudiants des Manifatture Digitali di Prato[37]invitée par Alessandro Lai (it)
  • 2019 : A Florentine evening at Konopiste; Jewels of the Medici Series , Château de Konopiste
  • 2019 : Des Bijoux des Gesualdo aux Bijoux des Médicis (Auditorium du Musée des Beaux-Arts, Orléans) Association Dante Alighieri[38]

Notes et références modifier

  1. Abraham Moles, Kathy Toma, une peinture Semi Figurative - le Tachisme opposé à l'informel- Dépliant de l'exposition aux Cimaises Ventadour, Paris,
  2. « Centre Pompidou Paris », sur centrepompidou.fr.
  3. (en) Glenn Watkins, Gesualdo The man and his music, London, Oxford University Press, , 334 p.
  4. Max Fullenbaum, « Résurrection de Gesualdo », L'Univers des Arts n°12,‎ déc.1995-janv.1996
  5. (it) Kathy Toma La Volta dell'Addolorata a Gesualdo, Peschiera Borromeo (Mi), Grafiche 94, , 125 p.
  6. (en) Glenn Watkins, The Gesualdo Hex, Music, Myth and Memory, New-York, London, Norton and Company, , peintures de Kathy Toma citées p. 238-239
  7. Gilbert Lascault, Les Ténèbres du Prince Musicien in plaquette Kathy Toma : Trames Iconiques d'une Résurrection, Paris, Suisse Imprimerie, , p. 1-2
  8. (it) Angelo Andreotti, « Una Stagione all' Inferno: il Don Gesualdo di Kathy Toma », Catalogue: Kathy Toma, Enfer ou Ciel, qu'importe?,‎ , p. 11-13
  9. (it) Tele estense Dalia Bighinati, « Intervista a Kathy Toma: A casa di ...Gesualdo, Palazzo dei Diamanti », .
  10. (it) télévision italienne RAI TGR, « Enigma Primordiale: Arte Contemporanea nel Duomo di Milano », .
  11. (it) Repubblica.it Milano, « Milano Sacro Contemporaneo con l'Enigma Primordiale in Duomo », .
  12. (it) Yvon Birster- Gianni Baratta, Catalogue: Enigma Primordiale Kathy Toma Duomo di Milano, Milano, VFDM, , 37 p.
  13. (en) « humanconnectomeproject ».
  14. « Bruce Rosen ».
  15. (en) « Where Art and The Human Connectome Meet », .
  16. « Brainmap: the Primordial Enigma, a Painting by Kathy Toma, "The Mystery of an Artist's brain: An Interplay of Chance, Necessity and Intuition"? », .
  17. Dany Bloch, « Qui est Kathy Toma », Dépliant de la Galerie Inquadrature 33,‎
  18. (it) Nunzio Pascarella, « Où est passée Kathy Toma? », Modulo N° 2,‎
  19. (grk) Héleni Machera, « Le Fil de Dédale », Eikastika,‎ , p. 42 et suivantes
  20. « massimiliano Camaiti ».
  21. Eric Walz, « L'Automne sera Renaissance », Infrarouge n° 183,‎ , p. 40-41
  22. « Les Médicis Maîtres de Florence ».
  23. « Leonardo ».
  24. Yves Martina, « les Illustrateurs du Grand Meaulnes », .
  25. « Bulletin de l'AJRAF Cahiers Jacques Rivière Alain-Fournier n°5 », .
  26. « Compagnie Olivier Dhénin ».
  27. Kathy Toma, « La Tête de Feuilles Gothique », Information Histoire de l'art n°5, p.180-191,‎ (lire en ligne)
  28. (it) Ronconi, « Utopia », .
  29. Orsola Tarantino Fraternali et Kathy Toma, « Gesualdo da Venosa Fasti dimenticati di un Principe del Rinascimento », .
  30. « Gesualdo e Ferrara Due città Un solo Principe », 2008, il madrigale n°5, p.8-10.
  31. (it) Kathy Toma, « Una Principessa d'Este dimenticata dalla storia », .
  32. (en) « Proceedins of the Naples Pain Conference », .
  33. (it) Festival Gesualdo, « Atti del Convegno a cura di Gianni Iudica e Cesare Fertonani, Accademia di Musica Antica di Milano »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), la vita felice, milano, 2015, p.117-129.
  34. « Museo archeologico nazionale di Ferrara ».
  35. « Esiste "L'Arte delle Donne"? », .
  36. (it) Rotary club Mendrisio, « dai gioielli dei Gesualdo ai Gioielli dei Medici », .
  37. « manifatture Digitali Cinema di Prato ».
  38. Association Dante Alighieri Orléans, « conférences 2018-2019 Des bijoux des Gesualdo aux bijoux des Médicis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Liens externes modifier