Kajima Corporation
logo de Kajima Corporation
illustration de Kajima Corporation

Création [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Kabushiki gaishaVoir et modifier les données sur Wikidata
Action Bourse de Tokyo (1812)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Akasaka, MinatoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Construction (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 8 129 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.kajima.co.jp/english/welcome.html
www.kajima.co.jpVoir et modifier les données sur Wikidata

Kajima Corporation (鹿島建設株式会社) est une entreprise japonaise du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'architecture. Elle est basée à Tokyo. En 2009, Kajima Corporation affiche un chiffre d'affaires de 17,7 milliards de dollars et compte 15 189 salariés en 2010[2]. Au 31 mars 2023, elle déclare 8 129 employés.

Histoire modifier

Kajima Corporation est créée en 1840 par Iwakichi Kajima, l'auteur en 1860 du premier immeuble de style occidental à Yokohama.

L'entreprise réalise le premier barrage en béton du Japon en 1924 (barrage Ohmine), construit le premier réacteur nucléaire japonais en 1957, la ligne du Tokaido Shinkansen à partir de 1959, le premier gratte-ciel du Japon (le Kasumigaseki Building) en 1968, le pont du détroit d'Akashi en 1998[3].

L'une des filiales de Kajima, Kajima Design, a conçu un grand nombre de gratte-ciel.

En 2005, Kajima Corporation signe la construction de la route Goha Tsion-Dejen et du pont d'Abay en Éthiopie[4]. Kaijima Corporation fait partie d'un consortium de sociétés japonaises qui construisent et livrent le métro de Dubaï en 2009[5].

En , le consortium japonais COJAAL (composé de six sociétés dont Kajima Corporation) responsable d'une portion de l'Autoroute Est-Ouest en Algérie perd le contrat, accusant un retard de plusieurs dizaines de mois et face à des constructeurs chinois qui ont respecté les calendriers fixés[6].

En , Kajima Corporation annonce son partenariat avec l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA) pour concevoir des machines capables d'auto-construire en autonomie des bases pour humains sur la lune d'ici 2030, et sur mars d'ici 2040. Kajima utilise déjà ce type de technologie pour ses chantiers "terrestres" (le A4CSEL ou Automated Autonomous Advanced Accelerated Construction System for Safety)[7],[8].

Réalisations modifier

Quelques immeubles conçus par Kajima:

Photo Nom Ville Année
  Kasumigaseki Building Tokyo 1968
 
plus d'images
Hotel Merkur, aujourd'hui Westin Leipzig[9] Leipzig, RDA 1981
  World Business Garden Chiba 1991
Skyplaza Yukarigaoka West Sakura 1993
  Jusco Headquarters Building Chiba 1994
Searea Odaiba Sanbangai Block Tokyo 1996
  Hilton Tower Apartments Colombo (Sri Lanka) 1997
  Tour NTT DoCoMo Yoyogi Tokyo 2000
The Tower Nakajima Koen Sapporo 2002
  Shiodome Media Tower Tokyo 2003
Makuhari Park Tower Chiba 2003
  Tokyo Times Tower Tokyo 2004
  The Umeda Tower Osaka 2005
  Tokyo Prince Hotel Park Tower Tokyo 2005
  Grove Tower Tokyo 2007
  Air Tower Tokyo 2007
  Lieto Court Musashi-Kosugi Kawasaki 2008
  Sentral Senayan 2 Jakarta (Indonésie) 2008
  The Kitahama Osaka 2009
Residence Umeda Laurel Tower Osaka 2009
  Grand Mid Towers Omiya Saitama 2011
Branz Tower Bingomachi Osaka 2014

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. ROR Data, , V1.19 éd. (DOI 10.5281/ZENODO.7644942) 
  2. (en) « Company information », sur Hoovers.com
  3. (en) « History », sur Kajima.co.jp
  4. (en) « Ethiopia: ERA, Kajima Sign 45.9 Million USD Road, Bridge Construction Accord », sur Allafrica.com,
  5. (en) James Boley, « Dubai Metro to open today », sur Constructionweeklyonline.com,
  6. Mehdi Alioui, « Autoroute Est-Ouest: le japonais COJAAL est out », sur Huffpostmaghreb.com,
  7. (en) Shoji Yano, « Kajima to develop automated construction machinery for building on Mars, moon », sur Nikkei.com,
  8. « Des bases extra-terrestres construites par des robots », sur Humanoides.fr,
  9. Hotel Westin sur: Wolfgang Hocquél, Leipzig. Architektur. Von der Romanik bis zur Gegenwart, Passage-Verlag, Leipzig 2004, (ISBN 3-932900-54-5), pp. 173-174, en allemand

Bibliographie modifier

Liens externes modifier