Kœking

ancienne commune française de la Moselle

Kœking
Koeking
Kœking
Plan cadastral de Kœking au début du XXe siècle.
Blason de Kœking
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Commune Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville
Statut Ancienne commune
Code postal 57100
Code commune 57369
Démographie
Population 224 hab. (1982)
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 00″ nord, 6° 13′ 00″ est
Élections
Départementales Yutz
Historique
Commune(s) d'intégration Garche (1809-1921)
Thionville ()
Localisation
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Kœking
Liens
Site web www.thionville.fr/Kœking

Kœking est une ancienne commune française du département de la Moselle, rattachée à celle de Thionville le .

Ses habitants sont appelés les Kénger en platt. D'autre part, les villages de Kœking et Garche représentent un total de 1 563 habitants en 2017.

Géographie modifier

Situé sur la rive gauche de la Moselle, dans le thionvillois, ce village n'est pas contigu à Thionville et constitue avec Garche une enclave extra-communale.

  Husange  
Garche N Cattenom
O    Kœking    E
S
Manom Haute-Ham Basse-Ham

Hydrographie modifier

Située dans une zone inondable, cette localité a souvent été victime d’inondations lors des crues de la rivière Moselle. Ce qui lui vaut le surnom de « la Venise thionvilloise »[1].

Par ailleurs, le village de Kœking est limitrophe du ruisseau de Warpich[2].

Voies de communication et transports modifier

Entre 1903 et 1935, cette localité était desservie par la ligne de Thionville à Mondorf-les-Bains.

Toponymie modifier

  • Mentions anciennes : Kœking (1322)[3], Kœckinga (1411)[4], Kychingen (1473)[5], Keichingen (1528 et 1537)[5], Kechingen et Kikingen (1681)[6], Kechuingen (1686)[6], Kaikingen et Kolchin (XVIIIe siècle)[6], Keichingen et Kerchingen (1701)[6], Kaichingen (1706)[6], Kekin (1724)[6], Koekin (1756)[6], Koeking (1793)[7], Kaiking (1801)[7], Koecking (sans date)[7], Kechingen (1871-1918), Köckingen (1940-1944).
  • Keichingen en allemand[6]. Kéngen[8], Kechengen et Kéichéngen en francique lorrain.
  • C'est probablement les orthographes Keichingen et Kaichingen qui ont donné les gentilés Keichinger et Kaichinger, que l'on retrouve en tant que patronyme dans les communes alentour du Pays Thionvillois[9].

Histoire modifier

Kœking a dépendu de la seigneurie de Cattenom et du bailliage de Thionville ; ce village était par ailleurs le siège d'une justice haute, moyenne et basse en 1681[6]. La paroisse de l’église Saint-Rémy de Husange regroupait Garche et Kœking[10]. Au XVIIIe siècle Il ne restait du village de Hussange (Husange) qu'une église isolée sur le ban de Kœking[6].

Vers 1817, cette localité se compose de 312 individus, 62 maisons et 165 hectares de terres et prés[11]. Kœking a été rattaché à l’ancienne commune de Garche de 1809 à 1921, puis réuni avec Garche et Œutrange à Thionville en 1970[7],[12].

Administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
19?? 1970 Pierre Schmitt    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

Évolution démographique
1793 1800 1806 1926 1931 1936 1946 1954 1962
240299303295311299263232264
1968 - - - - - - - -
246--------
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1968[7].)

Culture locale et patrimoine modifier

Sobriquets modifier

Les habitants de Kœking sont historiquement surnommés : Kenger mouken (les crapauds de Kœking)[13], Kenger gunzen (les jars de Kœking)[13] et Kenger Güstav (les Gustaves de Kœking)[13].

Lieux et monuments modifier

  • Chapelle Sainte-Lucie (1678-1679), où l'on célébrait la messe durant les inondations, a été détruite dans les années 1930[10]. Après 1930, la construction de la nouvelle Mairie-Ecole aboutit à la destruction de la chapelle. Un petit oratoire rappelle l’ancien emplacement de la chapelle au 80 rue de Saint-Rémy.
  • Croix monumentale du XVIe siècle, portant la date 1681 (date de restauration supposée) ; rue Saint-Rémy[14]
  • Croix de chemin du XVIIe siècle ; au lieu-dit Froschenpfuhl[15]

Héraldique modifier

  Blason
Coupé : au 1er de gueules à l'agneau pascal d'argent portant une bannière d'argent chargée d'une croix du champ au bout d'une hampe d'or, au 2e d'azur à trois fasces d'or[16].
Détails

Notes et références modifier

  1. Crues de la Moselle, Koeking mène sa barque, 10/01/2011 sur La Semaine
  2. [PDF]La Kissel et ses affluents, no 1, oct. 2012
  3. Théodore de La Fontaine, « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : troisième division, Luxembourg français », Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, V. Buck, vol. XVIII,‎ .
  4. Académie impériale de Metz, Mémoires de l'Académie Impériale de Metz, XLVe année, Metz, Rousseau-Pallez, 1865.
  5. a et b Jules Vannérus, Dénombrements des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny, Bruxelles, 1921.
  6. a b c d e f g h i et j Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien Département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
  7. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Koeking », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
  8. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440)
  9. Données GeneaNet
  10. a et b « Kœking », sur thionville.fr,
  11. Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, Metz, 1817.
  12. « Commune de Kœking (57369) », sur insee.fr,
  13. a b et c (mul) Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Kättewen laanscht der Musel (no 3), (ISSN 0762-7440)
  14. Notice no IA57000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. Notice no IA57000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  16. armorialdefrance.fr

Liens externes modifier

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