Jules Eckert Goodman

écrivain américain
Jules Eckert Goodman
Jules Eckert Goodman (~1916)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
PeekskillVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Œuvres principales
Mother (d), The Silent Voice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jules Eckert Goodman (né le - mort le ) est un dramaturge américain. Il est surtout connu pour ses pièces The Man Who Came Back (1916), The Silent Voice (en) (1914), Chains (1923) ainsi qu'une série mettant en vedette Potash and Permutter (en), co-écrite avec Montague Glass.

Biographie modifier

Goodman naît à Gervais (Oregon) en 1876. Il obtient un diplôme de premier cycle de l'université Harvard en 1899, puis une maîtrise de l'université Columbia en 1901.

Il est rédacteur en chef de Current Literature (en) pendant quatre ans. Il écrit également Outing et Dramatic Mirror à cette époque[1](en),[2](en). Il obtient son premier succès à Broadway avec Mother (en).

La dernière pièce de Goodman est Many Mansions (1937), écrite avec son fils Eckert Goodman[3](en).

Il a au moins un fils (Jules Eckert Goodman, Jr.) et deux filles (Helen Goodman et Anna Freedgood)[4](en). Sa femme meurt en 1959.

Jules Goodman meurt d'une pneumonie à Peekskill, où il a vécu 40 ans.

Adaptations au cinéma modifier

The Silent Voice (1914), tirée d'une nouvelle du Gouverneur Morris (en)[5](en), est adaptée quatre fois au cinéma. D'abord en 1915, puis en 1922 sous le titre The Man Who Played God, en 1932 sous le titre de L'Homme qui jouait à être Dieu et en 1955 dans Sincerely Yours[6](en),[7](en).

Parmi d'autres films adaptés à partir de pièces de Goodman, on compte Hors du gouffre (1931).

Liste d’œuvres sélectionnées modifier

Théâtre modifier

  • The Man Who Stood Still (1908)[8](en)
  • The Right to Live (1908)
  • The Test (1908)
  • Mother (1910)
  • The Point of View (1912)[9](en)
  • The Silent Voice (1914)[10](en)
  • The Trap (1915)
  • Just Outside the Door (1915)
  • Treasure Island (1915) (tirée du roman de Robert Louis Stevenson)
  • The Man Who Came Back (1916)
  • Object - Matrimony (1916) (co-écrite avec Montague Glass))
  • Business Before Pleasure (1917) (co-écrite avec Montague Glass)
  • Why Worry? (1918)(co-écrite avec Montague Glass)
  • His Honor: Abe Potash (1919) (co-écrite avec Montague Glass)
  • Pietro (1920) (co-écrite avec Maud Skinner)
  • The Law Breaker (1922)
  • Partners Again (1922) (co-écrite avec Montague Glass)
  • Chains (1923)
  • Simon Called Peter (1924) (co-écrite avec Edward Knoblock)
  • Potash and Permutter, Detectives (1926) (with Montague Glass)
  • The Great Romancer (1937)[11](en)
  • Many Mansions (1937) (co-écrite avec his son)
  • George Worthing, American[12](en)

Roman modifier

  • Mother (1911) (tiré de la pièce)

Notes et références modifier

  1. (en) The Bookman, Dodd, Mead and Company, (lire en ligne), p. 129–
  2. (en) Theatre Magazine, Theatre Magazine Company, (lire en ligne), p. 17–
  3. (en) Gerald Bordman et Thomas S. Hischak, The Oxford Companion to American Theatre, Oxford University Press, USA, , 270– (ISBN 978-0-19-516986-7, lire en ligne)
  4. (en) « Jules E. Goodman, Playwright, Dies; Works Were Presented on Broadway and as Movie », The New York Times,
  5. (en) Gouverneur Morris, The Man Who Played God, vol. 52, Cosmopolitan, (lire en ligne), chap. 2, p. 278–289
  6. (en) John Wilson, The Official Razzie Movie Guide : Enjoying the Best of Hollywoods Worst, Grand Central Publishing, , 300 p. (ISBN 978-0-446-51008-0, lire en ligne), p. 92–
  7. (en) John S. Schuchman, Hollywood Speaks : Deafness and the Film Entertainment Industry, University of Illinois Press, , 167 p. (ISBN 978-0-252-06850-8, lire en ligne), p. 111–
  8. (en)(16 October 1908). Louis Mann Seen In A Melodrama, The New York Times
  9. (en)New York Times Oct. 26, 1912
  10. (en)The New Plays, Theatre Magazine, February 1915, Vol. XXI, No. 168, p. 56, 59
  11. (en)(16 June 1937). Play on Dumas In London, The New York Times
  12. (en)(3 November 1948). Premiere Tonight of Heyward Play, The New York Times

Liens externes modifier