Jules Bauer
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| Grand-rabbin |
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 63 ans) 5e arrondissement de Paris |
| Sépulture | |
| Nom de naissance |
Jules Bauer |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité | |
| Père |
Lazare Bauer (d) |
| Mère |
Rosalie Bauer (d) |
| Conjoint |
Gabrielle Salomon |
| Enfants |
Suzanne Meyers (d) Paul Bauer |
| Distinction |
|---|
Jules Bauer, né le à Balbronn, dans le Bas-Rhin, et mort le à Paris[1], est un rabbin français du XIXe siècle et du XXe siècle, rabbin d'Avignon puis de Nice. Grand-rabbin, il dirige le Séminaire israélite de France de 1919 jusqu'à son décès en 1931.
Biographie modifier
Jules Bauer est né le à Balbronn (Bas-Rhin), à 25 kilomètres de Strasbourg. Il est le fils de Lazare Bauer (né le à Balbronn) et de Rosalie (Rose) Weil (née en 1845)[2].
Études modifier
Il étudie au Séminaire israélite de France (SIF) de 1887 à 1892.
Rabbin à Avignon et à Nice modifier
Il est rabbin à Avignon (Vaucluse)[3] puis en 1905[4] à Nice (Alpes-Maritimes).
Directeur du Séminaire israélite de France modifier
En 1919, il devient directeur du SIF, fonction qu'il occupe jusqu'à son décès fin .
Académie de Vaucluse modifier
Il est reçu membre de l'Académie de Vaucluse en 1894, dont il est membre titulaire de 1900 à 1931[4].
Famille modifier
Son épouse Gabrielle est née Salomon.
Ils ont deux filles Alice Muller (née en 1904 à Avignon[2]) et Suzanne (Esther) Meyers (née à Garches, le [5]) et deux fils, le docteur Lazare Bauer (né le à Nice[2]) et le rabbin Paul Bauer (né le à Garches, Hauts-de-Seine) et mort le à Paris 9e).
Ses gendres sont l'avocat Mathieu Muller et le rabbin Robert Meyers.
Son arrière petit-fils est Jean-Pierre Meyers, petit-fils de Robert Meyers[6].
Décès modifier
Jules Bauer meurt à Paris le , à l'âge de 63 ans. Il est enterré le au cimetière du Montparnasse.
Œuvres modifier
- L'École rabbinique de France (1830-1930), Presses universitaires de France, Paris, 1930[7].
- Prières à l'usage de l'enfance. Librairie A. Durlacher, 1930
- Livre de prières, Librairie A. Durlacher, 1921
- Les conversions juives dans le Comtat-Venaissin, du 16e au 18e siècle, Revue des études juives, 60, 1905[8]
- Qu'es-ce que le Judaïsme? Le sabbat, la femme dans le judaïsme, 1910[9]
- Les Juifs de la Principauté d'Orange, Revue des études juives, 32, p. 236-250, 1896[8]
- "Les Juifs de Bédarrides, Revue des études juives, 29, p. 254-265,1884[8]
Bibliographie modifier
- Yves-Marie Hilaire et Jean-Marie Mayeur. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine: Tome 2[10]. L'Alsace de 1800 à 1962. Éditions Beauchesne, 1987. (ISBN 2701011418) (BNF 34977533)
- Freddy Raphaël et Robert Weyl, « Jules Bauer », in Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 2, p. 130
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et filles de déportés juifs de France), 2012.
Honneurs modifier
Notes et références modifier
- Voir, Robert Weyl et Freddy Raphael. Jules Bauer. In: Hilaire & Mayeur, 1987., p. 57.
- Jules Bauer. Geni.com.
- Jean-Marc Chouraqui. Les Rabbins français et l'Antisémitisme (1880-1905). provence-historique.mmsh.univ-aix.fr.
- Jules Bauer. cths.fr.
- Klarsfeld, 2012
- Jean-Pierre Meyers, un discret banquier au cœur du système Bettencourt. La Libre, 7 décembre 2010.
- Jules Bauer. Bnf.fr.
- Gen Ami.
- (en) Bauer, Jules 1868. World Cat Identities.
- Voir, Yves Marie Hilaire & Jean Mayer. Dictionnaire du monde religieux dans la France contermporaine: Tome 2. L'Alsace de 1800 à 1962, 1987.
Voir aussi modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
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