Joseph Vivien
Joseph Vivien né en 1657 à Lyon et mort le à Bonn est un peintre français.
musée des beaux-arts de Lyon
Peintre de cour |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité |
Membre de | |
---|---|
Maître | |
Genre artistique | |
Distinctions |
Pensionnaire de la villa Médicis (d) Deuxième prix de Rome en peinture () |
Portrait of Maximilian II, Elector of Bavaria, at the Battle of Mohács against the Turks (d) |
BiographieModifier
Vivien part en 1677 pour Paris et se forme à l’Académie royale de peinture et de sculpture dans l’atelier de François Bonnemer. Il reçoit aussi des conseils de Le Brun[1]. Il acquiert bientôt une grande réputation pour ses portraits et donne au pastel une force de ton et des effets que n’avait pas connus jusqu’alors ce genre de peinture.
Reçu à l’Académie royale de peinture en 1701 en tant que « peintre en pastel », il en est nommé conseiller quelque temps après et reçoit un logement aux Gobelins, avant de devenir premier peintre des électeurs de Bavière et de Cologne.
Joseph Vivien reste longtemps au service de l’électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière, qui le considère beaucoup et l’a nommé son premier peintre. L’année de sa mort, il commence un grand tableau à l’huile représentant toute la famille électorale, qu’il veut porter lui-même à l’électeur de Bavière. Il se rend d’abord à Bonn, auprès de l’électeur de Cologne, mais son grand âge ne lui permet pas de supporter les fatigues du voyage et il meurt à Bonn, à la cour de l’électeur de Cologne.
ŒuvresModifier
- Lyon, musée des beaux-arts : Autoportrait, vers 1715-1720.
- Paris, musée du Louvre :
- Le Sculpteur François Girardon, 1701, pastel sur papier bleu, 69 × 79 cm[2] ;
- Portrait de l'architecte Robert de Cotte, 1701, dessin.
- Rouen, musée des beaux-arts : Portrait présumé du financier Samuel Bernard, 1699, pastel.
- Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage : Portrait de l'architecte Jules Hardouin-Mansart.
- Localisation inconnue : Portrait mortuaire du père Nicolas Barré, la main gauche tenant le livre de la Règle, l'autre le cierge allumé symbole de la foi, du zèle, du bon exemple et de la lumière de gloire. L'œuvre fut dédiée à Mademoiselle de Guise, principale bienfaitrice du père Barré et de son institution[3]
- Œuvres de Joseph Vivien
Portrait de Girardon (1701), Paris, musée du Louvre.
Portrait de Fénelon (1713), Munich, Alte Pinakothek.
Notes et référencesModifier
- D. Rykner, Un pastel de Joseph Vivien pour le Sinebrychoff Museum d’Helsinki, La Tribune de l'Art (6 avril 2020).
- Girardon, Louvre (RMN).
- Collectif, Les Maîtresses Charitables du Saint Enfant Jésus, Dornach, Braun & Cie, 1925, p. 12.
AnnexesModifier
Liens externesModifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- J. Paul Getty Museum
- National Gallery of Victoria
- (en) Art UK
- (en) Bénézit
- (en + de) Collection de peintures de l'État de Bavière
- (en) Grove Art Online
- (en) National Gallery of Art
- (sv + en) Nationalmuseum
- (de) Österreichische Galerie Belvedere
- (en + nl) RKDartists
- (en) Smithsonian American Art Museum
- (en) Union List of Artist Names
- « Joseph Vivien » dans la base Joconde.
- N. Jeffares, Vivien, Joseph, in Dictionary of pastellists before 1800. Online Edition (2006 [2020])