Joseph Pécro
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Biographie
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(à 26 ans)
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Vue de la sépulture.

Joseph Pécro, né le à Longuenesse (Pas-de-Calais) et mort le , est un sous-officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération.

Biographie modifier

 
Tombe de Joseph Pécro au cimetière de La Gouesnière.

Joseph Pécro nait le 27 avril 1918 à Longuenesse. À onze mois il est placé dans une famille d’accueil de La Gouesnière par l'Assistance publique[1].

Devenu cultivateur, il est appelé sous les drapeaux en 1938. Volontaire pour la Syrie il y débarque le 24 aout 1939 puis est envoyé le 17 juin 1940 à Chypre avec le 24e régiment d'infanterie coloniale. Il fait partie du 3e bataillon dont le chef, le capitaine Lorotte veut continuer auprès des anglais. 350 hommes du bataillon dont Joseph Pécro, le suivent et passent en Égypte le 24 juillet 1940. L'unité devient le 1er bataillon d'infanterie de marine. Pécro fait partie de la 3e compagnie qui doit attendre son équipement en Égypte alors que les deux autres compagnies combattent en Libye contre les italiens[1].

Une fois équipée, la 3e compagnie rejoint l'Érythrée après une remontée du Nil en bateau et la traversée du Soudan. Elle prend part à des combats à Keren et à Massaoua[1].

Il participe à la campagne de Libye, en particulier à la défense de Bir Hakeim ou, en tant que pointeur d'un canon de 75 mm antichar, il participe à la destruction de plusieurs chars et véhicules[1].

Son bataillon fusionné avec le 1er bataillon du Pacifique forme le 1er bataillon d'infanterie de Marine et du Pacifique[1].

Sa nouvelle unité fait partie de l'offensive alliée d'El Alamein et des combats de Tripolitaine avec la 8e armée britannique[1].

Début 1943 il combat en Tunisie puis participe d'avril à juin 1944 à la campagne d'Italie dans les rangs de la 1re division française libre[1].

Il débarque en Provence et participe à divers combats à Toulon, Hyères, Lyon, Belfort, Bordeaux et Colmar. Après l'Alsace, la 1re DFL retourne dans les Alpes du Sud ou des poches de résistance allemande persistent[1].

Le 9 avril 1945[2], le général de Gaulle remet la Croix de la Libération au BIMP. Il épingle la décoration sur le calot du caporal Pécro[2], tenant lieu pour l'occasion de fanion[1].

Joseph Pécro est tué le lendemain dans le massif de l'Authion[1].

Il est fait Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1].

Distinctions modifier

Autres hommages modifier

Le nom de Joseph Pécro est donné en 1977 à la place principale de La Gouesnière, en Ille-et-Vilaine[4].

L'année suivante, le ministre de la Défense Yvon Bourges y inaugure une stèle à sa mémoire[4]. Des prises d'armes y ont lieu en son honneur[4].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j k et l « Joseph PÉCRO », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
  2. a et b Jean-Christophe Notin, Dans l'honneur et par la victoire, Calmann-Lévy, (ISBN 9782702183823 et 2702183824), p. 10.
  3. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. a b et c « Il y a 70 ans, Joseph Pécro mourait dans le massif de l'Authion », sur ouest-france.fr, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier