Joseph Chailley

essayiste et homme politique français
Joseph Chailley
Fonctions
Maire des Sables-d'Olonne
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Député de la Vendée
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Directeur général
Union coloniale française
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Propriétaire de
Villa Tertrais-Chailley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Membre de
Académie des sciences coloniales (d)
Les Amis de l’Éléphant
Société des amis des monuments parisiens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Joseph (Paul, Amédée) Chailley, dit Chailley-Bert, né le à Saint-Florentin (Yonne) et mort le à Paris, est un essayiste et homme politique français, député de la Vendée de 1906 à 1914.

Biographie modifier

Jeunesse et études modifier

Joseph Chailley est docteur en droit.

Il est le gendre de Paul Bert étant mariée à sa fille Henriette (1866-1933). Son frère André a lui épousé la troisième fille de Paul Bert : Léonie (1876-1923).

Il épouse en secondes noces la violoniste Charlotte Vormèse.

Parcours professionnel modifier

Il est professeur à l'École libre des sciences politiques[1].

Il collabore notamment à la Revue des deux Mondes et au Journal des Débats. Il s'intéresse particulièrement au développement de la colonisation, fondant l'Institut colonial international en 1893. Et surtout, de 1893 à 1927, il est le secrétaire général puis le directeur général de l'Union coloniale française, et le directeur de son bulletin, La Quinzaine coloniale.

Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1898[2].

 
Lettre de Chailley à Snouck Hurgronje (1913)

Candidat aux élections législatives de 1902 dans la circonscription des Sables-d'Olonne, il est battu par le candidat conservateur Georges de La Rochethulon. Réitérant cette tentative en 1906, il l'emporte cette fois contre le même adversaire. Il s'inscrit au groupe de l'Union démocratique. Réélu en 1910, il s'inscrit au groupe de la Gauche radicale. Il suit particulièrement les affaires coloniales. Maire des Sables-d'Olonne de 1912 à 1919, il ne se représente pas à la députation en 1914.

En 1935, la rue Joseph-Chailley dans le 12e arrondissement de Paris prend son nom en hommage à proximité du Musée des colonies.

Œuvres modifier

  • Paul Bert au Tonkin. Paris, G. Charpentier, 1887
  • Nouveau dictionnaire d'économie politique. Publié sous la direction de M. Léon Say et de M. Joseph Chailley, Paris, Guillaumin, 2 vol., 1891-1892.
  • Les compagnies de colonisation sous l'ancien régime. Paris, Armand Colin, 1898
  • L'éducation et les colonies. Paris, Armand Colin, 1899
  • Java et ses habitants, Paris Armand Colin, 1900 [téléchargeable sur Gallica]
  • L'effort de l'Inde et de l'Union sud-africaine. Paris, Bloud and Gay, 1916

Sources modifier

  1. Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po : Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), , 442 p. (ISBN 978-2-259-26077-0, lire en ligne).
  2. A Milhe-Poutingon (fondateur-directeur de la revue des cultures coloniales), « Éloge pour la dignité d'officier de la Légion d'honneur décernée à Joseph Chailley-Bert et à Édouard Heckel », Revue des cultures coloniales, t. 3, no 15,‎ , p. 33-34 (lire en ligne [sur gallica]).
  • « Joseph Chailley », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes modifier