Joseph Anglade

philologue et romaniste français
Joseph Anglade
Fonction
Majoral du Félibrige
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Escòla Occitana (d) (-)
Institut d'études méridionales (d)
Félibrige
Institut de France
Commission archéologique de Narbonne (d)
Escòla Mondina
La Cigalo Narbouneso (d)
Académie des Jeux florauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Distinctions
Prix Saintour ( et )Voir et modifier les données sur Wikidata

Joseph Anglade (Josèp Anglada en occitan[1],[2]), né le à Lézignan-Corbières (Aude) et mort le , est un philologue et romaniste français, spécialisé dans l'étude de la lyrique des troubadours.

Il est connu notamment pour avoir fait adopter le terme de langue occitane ; qu'il appelle dialectes occitaniens, parlers occitaniens, langues occitaniennes[3] ; à la place de langue provençale[4].

Biographie modifier

Passionné par les études, Joseph Anglade devient professeur de collège puis de faculté, entre autres à Toulouse où il enseigne les langues et la littérature méridionales.

Il publie de nombreux ouvrages sur l’occitan, les troubadours et leur histoire, dont une Grammaire de l'ancien provençal, et fonde un Institut d'études méridionales, dont le Centre de ressources occitanes et méridionales est aujourd'hui l'héritier.

L’Académie française lui décerne le prix Saintour en 1906 et en 1922 pour Le troubadour Guiraut Riquier, étude de la décadence de l’ancienne poésie provençale et Histoire sommaire de la littérature méridionale au moyen âge (des origines à la fin du XVe siècle).

Joseph Anglade représente le symbole de l’alliance de l'universitaire et du félibre notable. Il fut élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1911.

De 1918 à sa mort, il est majoral du Félibrige.

Il décède à son domicile, au no 50 rue des Chalets, à Toulouse[5].

Ouvrages modifier

  • Grammaire de l’ancien provençal ou ancienne langue d’oc : phonétique et morphologie (lire en ligne)
  • Le troubadour Guiraut Riquier. Étude sur la décadence de l'ancienne poésie provençale, Féret et fils, Bordeaux ; Fontemoing, Paris, 1905 (lire en ligne)
  • Les Troubadours, leurs vies, leurs œuvres, leur influence (1908), 2e édition 1919 (lire en ligne)
  • La bataille de Muret () d'après la Chanson de la Croisade, texte et traduction (1913) (lire en ligne)
  • Onomastique des troubadours (1916)
  • Las leys d'amors, manuscrit de l'Académie des jeux floraux, Imprimerie et librairie Édouard Privat, Toulouse, Auguste Picard, Paris, 1919, Las leys d'amors, manuscrit de l'Académie des jeux floraux, Imprimerie et librairie Édouard Privat, Toulouse, Auguste Picard, Paris 1919, tome 1, 1919, tome 2, 1919, tome 3, 1920, tome 4, Études, notes, glossaire et index, réimpression Johnson reprint corporation, 1971
  • Poésies du Troubadour Peire Raimon de Toulouse (1920)
  • Histoire sommaire de la littérature méridionale au Moyen Âge (1921) (lire en ligne), Slatkine Reprints, Genève, 1973
  • Anthologie des troubadours (1927)
  • Les Troubadours de Toulouse (1928) (lire en ligne)
  • Les Troubadours et les Bretons (1929) (lire en ligne)
  • Pour étudier les patois méridionaux. Notice bibliographique
  • Grammaire élémentaire de l'ancien français, 5e édition (lire en ligne)
  • Notes sur l'emploi de l'article en français

Notes et références modifier

  1. Fiche ISNI
  2. "Perqué estudiar a l'UTJ2?" <Pourquoi étudier à l'Université de Toulouse-Jean-Jaurès, version occitane du site de l'Université.
  3. Quant à appliquer aux divers dialectes occitaniens modernes la graphie des troubadours, c’est une autre question : ce n’est pas le lieu de la discuter ici. On pourrait garder lh qui est excellent, pour l mouillé ; nh est moins bon que le français gn, auquel tout le monde est habitué. L’orthographe des parlers occitaniens modernes doit, à cause de la vérité de ces dialectes, présenter quelques souplesses. Une unité linguistique obtenue au moyen d’une orthographe trop archaïsante n’est qu’une unité factice et trompeuse. Seul un compromis entre la graphie ancienne et l’orthographe nous paraît viable. Joseph Anglade, Grammaire de l’ancien provençal ou ancienne langue d’oc : phonétique et morphologie, Paris, Ed. Librairie C. Klincksieck., , 484 p. (ISBN 978-2-2520-1953-5), page 23

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  4. dans son Histoire sommaire de la littérature méridionale au Moyen Âge, 1921
  5. Pierre Salies, Dictionnaire des noms de rues de Toulouse, vol. 1, éd. Milan, Toulouse, 1989, p. 43.

Liens externes modifier