Joseph-Michel Le Soufaché

architecte français
Joseph-Michel Le Soufaché
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Hôtel Alfred Sommier, Hôtel de Montesquiou-Fezensac (d), château de SceauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Joseph-Michel Le Soufaché ou Lesoufaché (7 brumaire an XIII, à Bruz[1] - à Paris[2]) est un architecte français.

Le château de Sceaux, reconstruit au XIXe siècle.

Biographie modifier

Le Soufaché reçoit l'enseignement des architectes François Debret et Félix Duban en entrant à l'École des Beaux-Arts de Paris dont il sort diplômé en 1830[3].

Il travaille alors sous la direction de Frédéric Nepveu qui œuvre aux aménagements du château de Versailles commandités par Louis-Philippe Ier puis, avec Félix Duban, à l'occasion des agrandissements de l'école des Beaux-Arts et des restaurations du château de Dampierre, propriété du duc de Luynes.

Il construit des hôtels particuliers pour des familles aristocratiques et bourgeoises, comme celui des Montesquiou-Fézensac, quai d'Orsay, ou celui des Sommier, au 20 rue de l'Arcade à Paris 8e, devenu l'hôtel Alfred Sommier. Pour le duc de Trévise, il dirige les travaux de construction et les aménagements intérieurs du nouveau château de Sceaux, de 1856 à 1862, année qui le voit recevoir la croix de chevalier de la Légion d'honneur[4].

En 1869, il se porte acquéreur du domaine des Hauldres sur la commune d'Étiolles dont il est le maire de 1874 à sa mort. Dans le parc subsiste le chalet dont il est l'auteur. Ce domaine en bordure de Seine lui sert de résidence d'été. Au décès de sa veuve en 1897, le domaine passe entre les mains de son cousin Pierre-Joseph-Marie Le Soufaché, officier de marine en retraite[5].

C'est à l'occasion du premier anniversaire de ses obsèques qu'est donnée la première version du Requiem du compositeur Gabriel Fauré, le , à l'église de la Madeleine.

Notes et références modifier

  1. Tables décennales de Bruz 1803-1812, cote 10 NUM 35047 550 – Naissances à Bruz 1804-1805, cote 10 NUM 35047 519 (acte no 2), sur le site des Archives d’Ille-et-Vilaine.
  2. Acte de décès à Paris 8e, vue 14/31.
  3. Les architectes élèves de l'Ecole des beaux-arts, Louis Thérèse David de Pénanrun, Edmond Augustin Delaire et F. Roux, 1907, p. 327.
  4. Dossier LH de Joseph-Michel Lesoufaché, Base Léonore.
  5. Dossier LH de Pierre-Joseph-Marie Lesoufaché, Base Léonore.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Charles Questel, « J.M.A. Lesoufaché, architecte, censeur de la société, sa vie, ses œuvres, 1804-1887 », Société centrale des architectes, Paris, 1887.
  • Gérard Rousset-Charny, « Notice sur l’hôtel Lesoufaché, le no 47 », in Rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris, 1994, p. 175.
  • Jimmy Caldato (sous la direction de Bruno Foucart), Joseph-Michel-Anne Lesoufaché (1804-1887) : monographie d’un architecte parisien du XIXe siècle, Mémoire de maîtrise, Paris 4, 1996.
  • Philippe Cachau, Etude historique du domaine départemental de la plaine des Coudrais à Etiolles, Conservatoire des espaces naturels sensibles, Conseil général de l'Essonne, 2007, p. 80-83.
  • Juliette Jestaz, « “L’architecture et l’art de bien bastir” une collection : Joseph Lesoufaché (1804-1887) », in Le XIXe siècle et l’architecture de la Renaissance, Éditions Picard, 2010.
  • Marie Bélan-Jomier, Joseph-Michel Le Soufaché (1804-1887) : Le parcours d'un architecte breton à Paris au XIXe siècle, Paris, coll. « Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français », (présentation en ligne), p. 137-164.
  • « 4, rue Fabert », Immeubles d’exception à Paris. Histoire et architecture, volume 1, CoolLibri, 2023 (ISBN 979-10-396-7587-1).

Liens externes modifier