Joseph-Maurice de Toustain-Viray

homme politique français

Joseph-Maurice de Toustain-Viray
Joseph-Maurice de Toustain-Viray
Joseph-Maurice de Toustain-Viray vers 1789-1791

Naissance
Nancy (Actuel département de Meurthe-et-Moselle)
Décès (à 80 ans)
Nancy (Actuel département de Meurthe-et-Moselle)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17451789
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Député français de la noblesse en 1789-1791
Signature de Joseph-Maurice de Toustain-Viray

Joseph-Maurice, comte de Toustain-Viray, né le à Nancy (Actuel département de Meurthe-et-Moselle), mort le à Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un général de brigade et homme politique français.

États de service modifier

Il entre en service en 1745, comme cornette au régiment de La Reine cavalerie, avec lequel il fait plusieurs campagnes. Il parvient très jeune au grade de capitaine, et en 1748, il se distingue en sauvant un convoi considérable dirigé vers la place de Berg-op-Zoom.

De 1757 à 1763, il participe à toutes les campagnes de la Guerre de Sept Ans, et il est fait chevalier de Saint-Louis en 1760. En 1767, il devient lieutenant-colonel d’une brigade de cavalerie, et en 1771, il est nommé mestre de camp de cavalerie. En 1774, il passe colonel en second du régiment de la Reine cavalerie, et en 1776, il commande le régiment d'Orléans cavalerie. Colonel en 1779, au 1er régiment de chevau-légers, il est élevé au grade de brigadier de cavalerie le .

Il est promu maréchal de camp le , et grand bailli d'épée du bailliage de Darney en 1786. Il est élu le , député de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Mirecourt.

Il vote constamment du côté droit à l’Assemblée, il prend plusieurs fois la parole pour demander un traitement pour les députés, et pour donner son opinion sur d'importantes modifications à introduire dans l'organisation de l'armée. Il prête, après la fuite du roi, le nouveau serment militaire, et prétend qu'il a averti divers députés de cette évasion. Mais plusieurs d'entre eux nient avoir jamais été prévenus par lui. La clôture de l'Assemblée constituante met fin à sa carrière politique.

Emigré en 1791, il commande un escadron de gentilshommes dans les campagnes de l’immigration, et il ne rentre en France qu’après la dissolution de l’armée de Condé en 1801.

Il meurt le , à Nancy.

Sources modifier

Articles connexes modifier

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