Joseph-Claude-Louis Colaud de La Salcette

personnalité politique française
Joseph-Claude-Louis Colaud de La Salcette
Fonctions
Député français
-
Préfet de la Creuse
-
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Fratrie
Parentèle
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/28)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Joseph-Claude-Louis Colaud de La Salcette, né le à Saint-Georges-de-Commiers, où il est mort le , est un magistrat, un administrateur et un député français.

Biographie modifier

Fils d'Antoine-François Colaud de la Salcette (, Briançon-, Grenoble), avocat à Briançon, conseiller maître à la Cour des comptes en 1751, avocat général au Parlement du Dauphiné en 1764, neveu de Jacques-Bernardin Colaud de La Salcette et frère du général Jean Jacques Bernardin Colaud de La Salcette, il devient conseiller au Parlement du Dauphiné[2]. Partisan modéré de la Révolution, il est inquiété en 1793.

Après le coup d'État du 18 brumaire, il accompagne la députation du département de l'Isère, qui se rend à Paris pour complimenter le Premier consul. Bonaparte, connaissant son frère, le remarque lors de l'audience et le nomme préfet de la Creuse en remplacement de Joseph-Mathurin Musset le 23 germinal an X (). Il occupe ces fonctions jusqu'au , avant d'entrer au Corps législatif[3] comme député de la Creuse[4]. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XIII () puis chevalier de l'Empire le . Son mandat est renouvelé le .

Sous la Première Restauration, il quitte la vie politique et s'installe dans une propriété sur les bords du Drac. Le , il est promu officier de la Légion d'honneur.

Parent de Claude Sylvestre Colaud, il est également le neveu de Jacques-Bernardin Colaud de La Salcette (1733-1796), chanoine de la cathédrale de Die, député aux États généraux de 1789, à la convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents, et de Claude Colaud de La Salcette, grand vicaire de l'archevêque d'Embrun, préfet de l'Isère par intérim en 1815.

Passionné de botanique, il était membre de l'Académie Delphinale.

Notes et références modifier

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_287 » (consulté le )
  2. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, 1996, 481 pages, p. 171 (ISBN 2-904071-05-9).
  3. Christophe Jamain, Le département de la Creuse: ses origines et sa pérennité, Presses universitaires de Limoges, 2000, 254 pages, p. 196 (ISBN 2-84287-160-X).
  4. Jérôme Mavidal, Émile Colombey, Louis Claveau, Louis Lodoïs Lataste, Marc Bouloiseau, Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés, Librairie administrative de P. Dupont, 1867, p. 203.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier