Jornal Nacional

journal télévisé du soir du réseau de télévision brésilien Globo

Le JN, ou Jornal Nacional, soit le « Journal national » en français, est le journal télévisé du soir du réseau de télévision brésilien Globo. Créé en et à l'origine animé par Hilton Gomes et Cid Moreira, il est aujourd'hui présenté par Renata Vasconcellos et William Bonner.

Jornal Nacional
William Bonner, présentateur du journal, interviewant la présidente du Brésil Dilma Rousseff en 2011.
William Bonner, présentateur du journal, interviewant la présidente du Brésil Dilma Rousseff en 2011.

Genre Journal télévisé
Présentation William Bonner et Renata Vasconcellos
Pays Drapeau du Brésil Brésil
Langue Portugais
Production
Durée 45 minutes
Production Rede Globo
Diffusion
Diffusion Rede Globo
Date de première diffusion
Public conseillé Tout public
Site web http://jornalnacional.globo.com/

Historique modifier

La première diffusion du Jornal Nacional a lieu le 1er septembre de l'année 1969, et ses premiers présentateurs sont les journalistes Hilton Gomes et Cid Moreira[1]. Le titre du l'émission a pour origine le nom de son sponsor, la Banco Nacional.

En 1971, Ronaldo Rosas remplace brièvement Hilton Gomes aux côtés de Cid Moreira, puis est remplacé en 1972 par Sérgio Chapelin [1].

L'émission est enregistrée depuis les studios de Rio de Janeiro[1]. Le JN est le premier programme produit à Rio de Janeiro à être diffusé sur toutes les stations affiliées du pays[1]. L'émission, diffusée de 19h45 à 20h30, s'ouvre sur ces mots de Hilton Gomes : « O Jornal Nacional, da Rede Globo, um serviço de notícias integrando o Brasil novo, inaugura-se neste momento: imagem e som de todo o país »(« Le Jornal Nacional, télévisé par Rede Globo, un service d'actualités en intégrant le nouveau Brésil, est inauguré à ce moment: l'image et le son de tout le pays »)[1].

La première information faisant l'ouverture du JN est l'état de santé du président de la République Arthur da Costa e Silva, forcé de quitter temporairement l'exercice du pouvoir[2]. Parmi les événements traités lors de cette première édition figurent également la mort du champion de boxe américain Rocky Marciano, l'organisation du concours de beauté Miss International, la hausse du prix du carburant, et la qualification de la sélection nationale à la coupe du monde de football de 1970 sur le 979e but de Pelé[2].

Afin de commémorer son 50e anniversaire, Globo TV a envoyé des présentateurs des réseaux locaux affiliés à travers le pays pour présenter les nouvelles le samedi, du au [3], le succès a été si grand[4] qu'après ces participé, a fini par se tenir sur la rotation traditionnelle des week-ends, les vacances des titulaires et les jours fériés[5],[6]. parmi ceux qui ont participé à cette rotation, le Ceará était l'exception, car Taís Lopes est parti plus tard pour CNN Brésil et a été remplacé par Patrícia Nielsen.

Ligne éditoriale modifier

D'après la chercheuse en histoire contemporaine Mélanie Toulhoat, le Jornal Nacional a contribué à la construction d’un récit justifiant l’écartement du pouvoir de Dilma Rousseff en 2016[7].

Liste des présentateurs modifier

Prévision météorologique modifier

Présentateurs Éventueles[Quoi ?] modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « Confira a história do JN », Globo G1, 12 avril 2010.
  2. a et b « Qual foi a primeira notícia apresentada no Jornal Nacional? », Oragoo, 25 mars 2009.
  3. (pt) « JN 50 anos: a trajetória dos apresentadores de todos os estados que passaram pela bancada », sur Jornal Nacional (consulté le )
  4. (pt) « Jornal Nacional acerta com rodízio de apresentadores em seus 50 anos », sur Observatório da Televisão, (consulté le )
  5. (pt) « Globo fará novo rodízio de apresentadores de afiliadas na bancada do Jornal Nacional », sur Gabriel Perline - Notícias da TV, (consulté le )
  6. (pt) « Globo confirma retorno de rodízio de apresentadores na bancada do Jornal Nacional », sur Gabriel Perline - Notícias da TV (consulté le )
  7. « L'inquiétant panorama des médias au Brésil (2/3) : un « coup d'Etat » médiatique ? », sur Acrimed,