Johnson Controls

entreprise américaine

Johnson Controls, Inc.
logo de Johnson Controls
illustration de Johnson Controls

Création [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1885 (Création)
Fondateurs Warren S. JohnsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique NYSE : JCI
Action New York Stock Exchange (JCI)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Milwaukee, Wisconsin
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité Technologies et solutions pour le bâtiment
Filiales Johnson Controls (Canada) (d)
Johnson Controls (Germany) (d)
Johnson Controls (France) (d)
Johnson Controls (United Kingdom) (d)
Johnson Controls (Switzerland) (d)
Johnson Controls (Australia) (d)
Clarios Česká Lípa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 120 000Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.jci.com
Chiffre d'affaires 25,3 G$ ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 1,5 G$ ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Johnson Controls, Inc. (NYSE : JCI) est une société américaine multi-industrielle qui fabrique, installe et maintient diverses technologies et solutions de pointe pour le bâtiment (systèmes de sécurité, gestion de l'énergie, extinction d'incendie, réfrigération industrielle ou solutions de chauffage, ventilation et climatisation). Son siège social est situé à Milwaukee dans le Wisconsin.

En tant qu'équipementier automobile, Johnson Controls est membre de l'association européenne CLEPA.

Depuis le , le PDG est Georges Oliver (en).

Histoire modifier

Johnson Controls a été créée en 1885 par Warren S. Johnson[4], l'inventeur du thermostat[5].

En 1989, Johnson Controls rachète Pan Am World Services Inc., une filiale de Pan Am, alors que le groupe aérien est en fin de vie[6].

Fin 1995, Johnson Controls prend le contrôle de 75 % de l'équipementier alsacien Roth Frères pour 3 milliards de francs[7].

En , Johnson Controls rachète l'équipementier américain Becker Group pour $550 millions, et reprend également sa dette s'élevant à$325 millions[8].

En , La direction annonce la fermeture du site de fabrication de batteries automobiles à Sarreguemines pour le 1er septembre.

En , la direction du site de R&D de Cergy (activité électronique automobile) annonce un plan de restructuration où 88 personnes (sur 483) sont visées. et en , le plan de restructuration de Cergy comporte une proposition de départs volontaires accompagnés. Un arrêt de travail a lieu le .

En , Johnson Controls acquiert la société Michel Thierry basée à Laroque-d'Olmes (Ariège) qui fabrique du textile pour le marché de l'automobile (le siège notamment). Michel Thierry est un des leaders européens du textile pour l'automobile[9].

En , Johnson Controls cède ses activités d'intérieur à la coentreprise que le groupe a créée avec le constructeur chinois SAIC Motor[10].

En 2014, Visteon acquiert les activités électroniques de Johnson Controls[réf. nécessaire].

En , Johnson Controls et Hitachi Appliances annoncent leur décision de regrouper leurs activités mondiales de climatisation pour créer une société conjointe contrôlée à 60 % par Johnson Controls, et qui possédera les activités mondiales de climatisation de Hitachi[11].

En , CBRE acquiert les activités de gestion et de service de chauffage et de climatisation de Johnson Controls pour 1,48 milliard de dollars[12].

En , Yanfeng fonde une coentreprise avec Johnson Controls, qui ne reste actionnaire de celle-ci qu'à hauteur de 30 %. Cette coentreprise, ayant un chiffre d'affaires de 8 milliards de dollars, est spécialisée dans les équipements intérieurs[13].

En , Johnson Controls annonce vouloir se défaire de sa division automobile, plus spécifiquement ses systèmes de sièges, pour se recentrer sur ses activités à plus forte marge de chauffage et de réfrigération[14]. L'information fuite alors que l'usine de Laroque-d'Olmes serait mise en vente par le groupe[9]. Le groupe annonce en que son plan de restructuration implique la suppression de 3000 emplois (2,5 % de ses effectifs) afin de réaliser une économie de $250 millions[15].

En , Johnson Controls annonce l'acquisition de Tyco International pour 16,5 milliards de dollars. L'accord en plus de regrouper deux entreprises présentes dans le réseau lié au bâtiment, permet également à Johnson Controls de déplacer son siège fiscal en Irlande, siège de Tyco, par un procédé d'inversion. Ce déplacement du siège social de l'entreprise est commenté par plusieurs personnalités politiques, dans un contexte d'élection présidentielle[16].

En , la division automobile de Johnson Controls est scindé dans une nouvelle entité nommée Adient.

En , 3M annonce acquérir pour 2 milliards d'euros Scott Safety, filiale de Johnson Controls regroupant ses activités dans les équipements de lutte contre les incendies[17].

En , Johnson Controls annonce la vente de ses activités dans les batteries, produisant près d'un tiers des batteries de voiture au monde, au fonds d'investissement Brookfield Business Partners pour 13,2 milliards de dollars[18].

Activités modifier

À l'origine développée sur son activité dans les systèmes de climatisation (Warren Johnson est l'une des personnes considérées comme l'inventeur du thermostat en 1883[5]), Johnson Controls est un des principaux équipementiers pour automobiles, avec des activités dans les batteries, les sièges et la sellerie, les habillages intérieurs de véhicules et l'électronique embarquée. Johnson Controls est organisée en trois business units : Automotive Experience, Building Efficiency et Power Solutions.

Accessoires automobile modifier

Systèmes intérieurs pour les véhicules automobiles (aussi bien voitures que camions/camionnettes) : sièges complets, composants de sièges (armatures, mécanismes, mousses, coiffes de sièges, textiles et cuirs, panneaux de porte, planches de bord, pavillons et systèmes pavillonnaires, consoles centrales, et fabrication de textile pour les intérieurs de véhicules), électronique embarquée (calculateurs d'habitacle, tableaux de bord, afficheurs, afficheurs tête-haute, connectique habitacle, détection sous-gonflage, clés et systèmes mains libres, HomeLink).

Équipements des bâtiments modifier

Fournisseur de service et de systèmes pour la gestion de la chaleur, de la ventilation, de l'air conditionné, l'organisation des immeubles (building management), l'éclairage, la sécurité et la lutte contre l'incendie dans les immeubles non-résidentiels. Les services comprennent la maintenance (mécanique et électrique), mais aussi la gestion intégrée complète de l'immeuble ou d'un ensemble d'immeubles.

Batteries automobiles modifier

Fabricant de batteries automobiles standard au plomb et développeur de batteries nouvelles pour le secteur automobile (marques Optima, Varta, Bosch…)[19]. Cette activité a été transférée à Clarios en 2019, elle-même acquise par Brookfield Business Partners en 2018[20].

Notes et références modifier

  1. ROR Data, , V1.19 éd. (DOI 10.5281/ZENODO.7644942) 
  2. Polygon.io, (firme), consulté le  
  3. a et b Form 10-K, (SEC filing) 
  4. Warren Johnson was the quintessential inventor and entrepreneur., sur le site johnsoncontrols.com, consulté le 20 décembre 2014
  5. a et b (en) In 1883, Warren S. Johnson invented the first electric room thermostat., sur le site redorbit.com
  6. (en) « Johnson Controls To Buy Pan Am World Services », sur Chicagotribune.com,
  7. « Roth Frères se prépare à rebondirUn an et demi après l'entrée de Roth Frères dans le giron de Johnson Controls, des synergies se mettent en place entre le groupe alsacien et le géant américain. », sur Usinenouvelle.com,
  8. David Sedgwick, « JOHNSON CONTROLS BAGS BECKER GROUP, BULKS UP IN EUROPE, NORTH AMERICA », sur Autonews.com,
  9. a et b « L'usine Johnson Controls en vente », sur Ladepeche.fr,
  10. « Johnson Controls cède ses intérieurs à une coentreprise chinoise », sur Capital.fr,
  11. (en) Johnson Controls and Hitachi sign definitive agreement to form global HVAC joint venture, prnewswire.com, 21 janvier 2015
  12. (en) CBRE to buy Johnson Controls' workplace solutions for $1.48 billion, Reuters, 31 mars 2015
  13. Gabriel Grésillon, « Yanfeng, la nouvelle star des fournisseurs automobiles chinois », sur Les Echos,
  14. « Johnson Controls Inc : Johnson Controls réexamine ses activités automobiles », sur Lesechos.fr,
  15. « Johnson Controls veut supprimer 3000 emplois », sur Lefigaro.fr,
  16. Johnson Controls to buy Ireland-based Tyco for $16.5 billion, Greg Roumeliotis et Bernie Woodall, Reuters, 25 janvier 2016
  17. 3M to buy Johnson Controls' safety gear business for $2 billion, Reuters, 16 mars 2017
  18. Sanjana Shivdas, « Johnson Controls sells its power business to Brookfield in $13 billion deal », sur Reuters,
  19. Fabien Siegwart, « Clarios : 3,7 M€ dans une nouvelle technologie de charge », sur republicain-lorrain.fr, Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  20. « Lancement de Clarios en tant que leader mondial dans le domaine des solutions avancées de stockage énergétique », sur prnewswire.com, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Liens externes modifier