John II Stanley de Man
John Stanley (v. 1386 – 1432), deuxième du nom, roi et seigneur de Man et des Îles, était shérif d'Anglesey, connétable de Carnarvon (région judiciaire de Chester), régisseur de Macclesfield et roi de l'île de Man.
Roi de Mann | |
---|---|
- | |
Prédécesseur | |
Successeur |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Père | |
Mère |
Isabel de Lathom (d) |
Fratrie |
Sir Thomas Stanley (d) |
Conjoint |
Isabel Harington (d) |
Enfants |
Thomas Ier Stanley Richard Stanley (d) Edward Stanley (d) |
Famille
modifierSon père, sir John de Stanley, Lord lieutenant d'Irlande, avait reçu du roi Henri IV d'Angleterre l'île de Man, et John le cadet lui succéda à cette fonction en 1414 et demeura souverain de l'île jusqu'à sa mort, en 1432. John de Stanley épousa Isabel, fille de sir Nicholas Harrington de Farelton, dont il eut trois enfants : Thomas vers 1405, fils aîné et successeur de son père, Richard (mort en 1467), recteur de Winwick, et Edward (mort en 1485), aussi recteur de Winwick.
Politique
modifierJohn II Stanley est le premier « Roi de Man »à visiter l'île depuis William Montagu en 1341. Il se rend deux fois sur l'île, dans le but d'y mâter des rébellions, en 1417 (révolte de son lieutenant-gouverneur, John Letherland[1]) et en 1422. En dépit de cette absence physique dans la vie de l'île, il fut très impliqué dans sa vie politique. Il est notamment le souverain qui rédigea le premier code de lois écrites de l'île de Man, en quelque sorte un condensé des anciennes lois et constitutions du royaume de Man. Il restaura en 1417 le tribunal ancestral de l'île, le Tynwald.
John II fut considéré comme un souverain droit et éclairé. Quoiqu'il détenait l'essentiel du pouvoir, il avait instauré une forme de gouvernement qui pouvait gérer efficacement les affaires de l'île, en prenant soin de réduire à son minimum l'influence des autorités ecclésiastiques.
Source
modifier- (en) Mike Ashley The Mammoth Book of British Kings & Queens (England, Scotland and Wales) Robinson London (1998) (ISBN 1841190969) p. 583
Notes
modifier- À la suite de cette rébellion, Letherland fut condamné à être « noyé, pendu et écartelé ».