Joël Coqueugniot

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Biographie
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (78 ans),
Dakar
Carrière
Disciplines alpinisme, escalade
Compagnons de cordée François Guillot, Patrick Cordier
Ascensions notables Ouverture d'un itinéraire sur la face nord-ouest des Grands Charmoz (pilier Coqueugniot) ; première solitaire du versant Nant Blanc de l'aiguille Verte ; première ascension du Chogolisa VI, en solitaire
Profession dentiste, guide de haute montagne

Joël Coqueugniot, né à Dakar le , est un grimpeur, alpiniste et guide de haute montagne français. À la fois grimpeur sur les parois calcaires de Marseille ou du Verdon et alpiniste dans les voies granitiques et parfois glaciaires du massif du Mont-Blanc, il participe à plusieurs expéditions en Amérique du Nord ou au Karakoram et est adepte de l'alpinisme solitaire.

Biographie modifier

Né le à Dakar[1] où il passera son enfance et son adolescence[2], Joël Coqueugniot arrive en 1965 à Marseille et y découvre l'escalade dans les Calanques[1]. Il n'a alors qu'une très petite expérience de la montagne et il s'inscrit au printemps de l'année suivante au Club alpin français (CAF)[2]. Avec le CAF, il parcourt les falaises des Calanques et répète des ascensions réputées dans le massif du Mont-Blanc[2].

Dès 1967, il ouvre ses premières voies d'escalade à Marseille et il s'engage à partir de 1969 dans la réalisation de premières solitaires dans les Alpes[3]. Au tournant des années 1970, il est l'un des pionniers de l'escalade dans les gorges du Verdon[4],[5] et devient aspirant-guide[1]. Alors qu'il effectue son service militaire comme coopérant au Canada[6], Joël Coqueugniot organise en 1972 des expéditions légères dans les montagnes d'Amérique du Nord auxquelles participent Patrick Cordier et Bernard Amy[3].

De retour dans les Alpes françaises, Joël Coqueugniot obtient en 1973 son diplôme de guide de haute montagne[7] et tente avec Bruno Gaschignard[1] l'ouverture d'un nouvel itinéraire dans la face ouest des Drus[3]. Pris par le mauvais temps, ils rebroussent chemin et, lors de la descente en rappel[1], Joël Coqueugniot chute et dévale le couloir de la face ouest[3]. Cette chute de 400 mètres le laisse pendant deux mois dans le coma[1]. Commence alors une longue convalescence au cours de laquelle il entame ses études de dentiste, reprend progressivement l'escalade et retrouve l'ensemble de ses moyens physiques et intellectuels[3].

Deux ans après son accident, Joël Coqueugniot participe à une expédition au Karakoram au cours de laquelle il réalise, en solitaire, la première ascension du Chogolisa VI culminant à 6 400 mètres d'altitude[3].

Principales ascensions modifier

Bibliographie modifier

  • Grande encyclopédie de la montagne, t. 3, éditions Atlas, Paris, 1977, p. 710 (article « Joël Coqueugniot »)
  • Bernard Vaucher, Des rochers et des hommes - 120 ans d'escalade dans les Calanques, Forcalquier, éditions de l'Envol, , 284 p. (ISBN 2-909907-74-0)
  • Bernard Vaucher, Les Fous du Verdon, Chamonix, éditions Guérin, , 384 p. (ISBN 978-2-35221-031-3)

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h « Coqueugniot-Bettembourg, deux grands noms de l'alpinisme », magazine Vertical no 48, juillet-août 2014, page 70
  2. a b et c Des rochers et des hommes, p. 181
  3. a b c d e f et g Des rochers et des hommes, p. 187
  4. a et b Les Fous du Verdon, p. 58-59
  5. a et b Les Fous du Verdon, p. 131
  6. Les Fous du Verdon, p. 109
  7. a b c d e f g h i j k l m et n Grande encyclopédie de la montagne, t. 3, éditions Atlas, Paris, 1977, p. 710 (article « Joël Coqueugniot »)
  8. Des rochers et des hommes, p. 185-187
  9. a b et c Grande encyclopédie de la montagne, t. 3, éditions Atlas, Paris, 1977, p. 717 (article « Patrick Cordier »)