Jennifer Thomson

microbiologiste sud-africaine

Jennifer Ann Thomson, née le au Cap, est une microbiologiste sud-africaine, lauréate en 2004 du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science.

Biographie modifier

Jennifer Thomson est née le au Cap[1].

Elle obtient un baccalauréat universitaire (BSc) en zoologie à l'université du Cap, une maîtrise universitaire ès lettres en génétique à l'université de Cambridge puis un doctorat en microbiologie à l'université Rhodes et effectue un post-doctorat à la Harvard Medical School. Elle est maîtresse de conférence et professeure associée au département de génétique de l'université du Witwatersrand. Elle fonde et dirige le Laboratoire de biologie moléculaire et cellulaire pour le Council for Scientific and Industrial Research (en).

Ensuite elle est élue professeure et nommée à la tête du département de microbiologie à l'université du Cap.[Quand ?]

Ses recherches se concentrent sur le développement d'un maïs qui est résistant au virus de la striure du maïs, endémique en Afrique, et à la sécheresse.

Son expertise sur le sujet l'a conduite par deux fois au Forum économique mondial, ainsi que devant les Nations unies à l'invitation du Secrétaire général Kofi Annan[2].

Prix et distinctions modifier

Jennifer Thomson a été administratrice et membre du South African Genetic Engineering Committee, cofondatrice et administratrice de South African Women in Science and Engineering et vice-présidente de l'Académie des sciences d'Afrique du Sud. Elle est membre de la Société royale d'Afrique du Sud.

Elle reçoit le prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science en 2004 pour son travail sur des plants transgéniques résistants à la sécheresse et aux infections virales, dans un effort pour répondre à la pénurie chronique de nourriture dans le continent.

Elle est également docteure honoris causa d'une université de Paris[3].

Le , lors de la cinquième assemblée générale et la conférence internationale sur les femmes de science dans le monde en développement qui s'est tenue au Koweit, elle a été élue directrice exécutive de l'Organization for Women in Science for the Developing World[4],[5].

Publications modifier

  • Seeds for the future the impact of genetically modified crops on the environment
  • GM Crops the Impact and the Potential Recombinant DNA and bacterial fermentation, 1988
  • Genes for Africa : genetically modified crops in the developing world, 2002[6]

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jennifer Thomson » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Jennifer Thomson », Who's Who Southern Africa (consulté le ).
  2. (en) « Jennifer Ann Thomson – Microbiologist », African Agricultural Technology Foundation, (consulté le ).
  3. (en) « Prof Jennifer Thomson », South African Women in Science and Engineering.
  4. (en) Catunescomujer, « OWSD 5th General Assembly and International Conference » (consulté le )
  5. (en) OWSD, « Prof. Jennifer Thomson of South Africa is elected the organization's new president for the period 2016-2020 », Italie, (consulté le )
  6. Notice BnF.

Liens externes modifier