Jean Roque de Filhol

militant républicain français du XIXe siècle déporté en Nouvelle-Calédonie puis député

Jean Roque (ou Roques) est un militant républicain et homme politique français né le à Fillol, lieu-dit de Sainte-Colombe (Gironde)[1] et mort le à Puteaux (Seine)[2].

Biographie modifier

Il ajoute le nom de son hameau de naissance pour se distinguer de ses homonymes. Il s'ajoute également un deuxième prénom : Théoxène. Il s'appelle alors Jean-Théoxène Roque de Fillol[3].

Républicain, il s'oppose au coup d’État du 2 décembre 1851. Maire de Puteaux en janvier 1871, il est accusé de soutenir la Commune de Paris et est condamné aux travaux forcés à perpétuité en Nouvelle-Calédonie en dépit du soutien de son conseil municipal. Rentré en France en 1879 au moment de l'amnistie, il est député de la Seine de 1881 à 1889, siégeant à l'extrême gauche, avec les radicaux intransigeants.

Il est enterré au cimetière ancien de Puteaux (Hauts-de-Seine)[4].

Notes et références modifier

  1. Archives départementales de Gironde, cote E DEPOT 4712 ; E 10
  2. Archives départementales des Hauts-de-Seine, cote E_NUM_PUT_D1889 - 1889
  3. Le Dictionnaire des parlementaires français orthographie le nom dans sa première édition (1889) « Roque de Filhol », mais le livre Histoire de la presqu'île de Gennevilliers et du mont Valérien est signé « Roque (de Fillol) »
  4. Philippe Landru, « Puteaux (92) : ancien cimetière », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).

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