Jean Moulin (téléfilm)

téléfilm d’Yves Boisset, diffusé en 2002
Jean Moulin

Réalisation Yves Boisset
Scénario Dan Franck
Pierre Péan
Acteurs principaux
Sociétés de production France 2 (FR2)
Scarlett Production
Pays de production Drapeau de la France France
Genre dramatique
historique
biopic
Durée 180 minutes (2 × 90 min)
Première diffusion 2002

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Jean Moulin est un téléfilm historique en deux parties réalisé en 2002 par Yves Boisset. Il retrace les trois dernières années de la vie de Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loir et unificateur de la Résistance.

Synopsis modifier

En juin 1940, à Chartres, dans la débâcle générale, le préfet Jean Moulin s’efforce de rassurer et d’organiser les populations dont il a la charge. Lorsque les Allemands lui demandent de signer une déclaration accusant les Sénégalais de l’armée française d’avoir brutalisé des civils, il refuse. Il est torturé, jeté en prison. Craignant de ne pouvoir résister davantage et de perdre toute dignité, il se tranche la gorge… Sauvé, soigné, il reprend son poste avant d’être finalement renvoyé par l’administration pétainiste. Il gagne alors Paris et prend contact avec les mouvements de résistance.

En , Jean Moulin est parachuté en France. Il est devenu le représentant personnel du général de Gaulle, chargé d’unifier les mouvements de Résistance. Il s’organise une vie double : à Eygalières, préfet en disponibilité vivant dans la maison familiale ; chef clandestin partout ailleurs. A Marseille, puis à Lyon et à Paris, il retrouve les chefs de la Résistance intérieure. Il s’impose à eux pour une raison majeure : lui seul peut fournir aux mouvements les armes et l’argent dont ils ont besoin.

Les conflits apparaissent rapidement : on lui reproche de sacrifier l’identité des mouvements à la toute-puissance du général de Gaulle ; de forcer le jeu démocratique en rétablissant les anciens partis politiques dans leurs rôles de naguère ; de se comporter comme un préfet centralisateur. Là n’est pas l’opinion de Vichy qui le convoque pour lui proposer… d’être réintégré ! Il refuse, bien entendu. Les mois passant, Jean Moulin, devenu Rex puis Max, s’enfonce dans la clandestinité. Cela ne l’empêche pas de faire la cour à de jolies demoiselles. Il adopte une activité de couverture qui lui permet de renouer avec sa vieille passion : la peinture.

Mais le filet se referme sur lui, Klaus Barbie et les siens sont à l’œuvre. Les Allemands sont aidés dans leur tâche par d’anciens cagoulards français qui trahissent. Au sein de la Résistance, les conflits gagnent en violence. Les arrestations se succèdent. Les amis de Jean Moulin tombent les uns après les autres ; il poursuit sa tâche, allant vers son tragique destin.

1er épisode modifier

Jean Moulin, connu pour avoir été membre du gouvernement du front populaire, respecte sa charge de préfet et se met à disposition de l'occupant allemand en . Refusant de contre-signer l'accusation faite au sénégalais d'avoir brutalisé des civils, il est emprisonné et torturé. Il rate un suicide pour ne pas craquer et fuit à Paris où il réactive ses anciens réseaux.

2e épisode modifier

Après avoir rejoint les Forces françaises libres à Londres où il est devenu le représentant personnel du général De Gaulle, il est chargé d'unifier les mouvements de résistance et est parachuté en France. Sous la couverture de préfet en disponibilité, il voyage à Marseille, Lyon et Paris où il rencontre les différents chefs de la Résistance intérieure.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

Tournage modifier

Ce téléfilm a été tourné à Chartres (dont la place de la Cathédrale et la place Jean Moulin), à Paris 6ème et 18ème, à Marseille, Lyon, Cormeilles-en-Parisis et Epiais-Rhus

Récompenses modifier

  • Grand Prix du meilleur scénario de télévision, Fipa 2002

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 36, 41

Liens externes modifier