Jean Frélaut

peintre français
Jean Frélaut
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
VannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Frelaut, JeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maître
Père
Auguste Louis Marie Frelaut (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jacques, Armelle ,Anne,Michel, Olivier,Dominique, Denis, Robert, Cécile
Distinction

Jean Frélaut, né le à Grenoble et mort le à Vannes, est un peintre, graveur et illustrateur français.

Biographie modifier

Sa famille s'installe en Bretagne, dont elle est originaire, au moment du départ à la retraite de son père, le général Auguste-Louis Frélaut. Il vient vivre dans la propriété familiale au lieu-dit « La Haie » à Vannes. Jean Frélaut effectue ses études secondaires au lycée Jules Simon. À 18 ans, il se rend à Paris, en 1897, il entre dans l'atelier de Fernand Cormon à l'École des beaux-arts de Paris. Il apprend la technique de la gravure de Marcel Beltrand et de Donald Shaw Mac Laughlan.

Il voyage en Europe et en Afrique du Nord. Il se marie avec Elizabeth Pinasseau en 1912 et est exposé[Quand ?] à la galerie Barbazanges. Mobilisé, il est fait chevalier de la légion d'honneur en 1919. Il participe au groupe des Peintres-graveurs indépendants, fondé par Jean Émile Laboureur et Raoul Dufy à partir de 1923.

Il retourne vivre dans le Morbihan. En 1937, il est nommé conservateur du musée de Vannes. Il décore avec Jean Émile Laboureur et Pierre Dubreuil l'École Nationale de la Marine Marchande.

Il est le père de Dominique Frelaut, maire de Colombes pendant 36 ans, et le grand oncle de Bertrand Frélaut, historien.

Œuvre modifier

Œuvre gravé modifier

Auteur de plus de 1 500 planches, il reçoit le prix de la gravure française à la biennale de Venise (1934). L'une de ses premières eaux-fortes est tirée par L'Estampe nouvelle (« Le Laboureur », 1906)[1].

Jean Bersier le décrit ainsi en 1948 : « Dès le jour ou Mac Langhlan l'initia au métier d'aquafortiste, il s'appliqua, avec une volonté tenace et réfléchie, à graver dans le cuivre l'intense amour qu'il éprouvait pour la nature et pour le sol de son territoire ancestral. Le Morbihan, rude et tendu, se prête magnifiquement aux descriptions de Frélaut ».

L'œuvre gravé de Jean Frélaut est présent dans les collections du Musée de la Cohue à Vannes et dans celle du Musée départemental breton de (Quimper), qui possède également de lui quelques dessins.

Tableaux modifier

Illustrations modifier

Ouvrages collectifs modifier

Rétrospective modifier

  • Exposition rétrospective Donation Jean Frélaut, Musée des années 30, Boulogne-Billancourt, - .

Notes et références modifier

  1. « L'Estampe nouvelle, octobre 1897 - juin 1908 », in: J. Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 355.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean E. Bersier, La gravure les procédés et l'histoire, La table ronde, 1948.
  • Catalogue de l'exposition Jean Frélaut, un maître de la gravure, Donation Jean Frélaut au musée des Années 30, Boulogne-Billancourt.
  • Éloge de Jean Frélaut par Jacques de Laprade.
  • Loÿs Delteil,  Le peintre graveur illustré (XIXe et XXe siècles). Tome 31 Jean Frélaut, Paris, 1926, lire en ligne sur Gallica.
  • Denise Frélaut, L'œuvre gravé de Jean Frélaut, 1926-1935, Paris, Bibliothèque des Arts, 1977.
  • Bertrand Frélaut, L'œuvre gravé de Jean Frélaut, 1936-1941, Paris, Bibliothèque des Arts, 1984.
  • Bertrand Frélaut, L'œuvre gravé de Jean Frélaut, 1942-1946, Paris, Bibliothèque des Arts, 1984.
  • Philippe Le Stum, La Gravure sur Bois en Bretagne, 1850-2000, Spézet, Coop Breizh, , 319 p. (ISBN 9782843468216)

Liens externes modifier