Jean Cruveilhier

anatomiste et pathologiste français
Jean Cruveilhier
Portrait de Jean Cruveilhier
Biographie
Naissance
Limoges
Décès
Sussac
Nationalité Française
Thématique
Formation Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Profession Médecin, professeur, pathologiste, chirurgien et anatomiste (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Académie des sciences de TurinVoir et modifier les données sur Wikidata

Jean Cruveilhier, né le à Limoges et mort le à Sussac (Haute-Vienne) est un médecin, chirurgien, anatomiste et pathologiste français. Il fut chirurgien des Hôpitaux, membre de l’Académie de Médecine, et premier titulaire de la chaire d’anatomo-pathologie de la Faculté de médecine de Paris.Commandeur de la Légion d'Honneur.

Biographie modifier

Jean Cruveilhier est issu d’une famille de médecins : son grand-père était médecin à Châteauneuf-la-Forêt et son père, Léonard Cruveilhier, condisciple d’Alexis Boyer, était devenu chirurgien de première classe à l'Armée de Rhin-et-Moselle puis chirurgien en chef de l’hôpital militaire de Choisy. Il fut élevé par une mère très pieuse et elle sut lui faire partager la foi ardente qui l’animait, au point qu’il envisagea d’entrer dans les Ordres, après ses études au collège de Limoges ; mais son père avait décidé qu’il serait médecin.

Recommandé à Guillaume Dupuytren, il suivit son enseignement d’anatomie à Paris, mais il fallut que Léonard Cruveilhier intervienne, tant son fils supportait mal l’univers des salles de dissection et se sentait attiré vers une autre vocation. Il poursuivit néanmoins ses études et il fut reçu premier au concours de l’internat de 1811. Il entra dans le service de Dupuytren à l’Hôtel-Dieu et il y passa tout son internat : il se prit vite d’une admiration sans borne pour le « patron » et la monographie qu’il lui a consacrée en témoigne[1].

Son internat terminé, il soutint sa thèse en 1816 sur un sujet qui préfigurait son avenir et ses travaux d’anatomopathologie : « Essai sur l’anatomie pathologique en général » : ce travail était dédié à son père en même temps qu’à Dupuytren et défendait les idées développées par François Broussais sur la nécessité d’étudier les lésions des organes pour préciser la connaissance des maladies.

 
Jean Cruveilhier 1837, estampe gravée par Nicolas Eustache Maurin

Désireux de succéder à son père, Cruveilhier avait repris le chemin de sa ville natale et s’y était marié. Installé à Limoges, il postula une place de chirurgien à l’hôpital, ce qui lui fut refusé, et en 1823, il regagna la capitale pour y affronter de nouveaux concours.

Il fut reçu au concours d’agrégation en et, sur recommandation de Dupuytren, nommé à Montpellier comme professeur de médecine opératoire ; toutefois, ce poste ne lui convenait pas et il envisagea très sérieusement de reprendre son exercice médical à Limoges, quand il fut proposé pour occuper, à Paris, la chaire d’anatomie devenue vacante à la suite du décès de Pierre Augustin Béclard, en [2].

C’est avec une extrême minutie qu’il préparait ses cours, consignant chacune de ses observations et c’est ainsi qui composa son manuel d’Anatomie Descriptive dont le premier tome parut en 1834. Il eut également à cœur de restaurer la Société anatomique[3] qui avait été dissoute après la présidence de Laennec en 1808 : il la présida pour la première fois, le et en resta le président fondateur jusqu’en 1866 : «  pendant toutes les années où il la dirigea, Cruveilhier pesa sur les choix de la Société anatomique. Sous sa direction, la société s’engagea toujours plus loin dans la voie de l’anatomie pathologique pure[4] ». C’est également en 1826, que Cruveilhier fut nommé Médecin des Hôpitaux et il commença à avoir un service de maternité avant de passer à l'hôpital de la Salpêtrière : c’est là qu’il put recueillir un grand nombre de cas pour son Atlas d’anatomie pathologique, dont le premier tome parut en 1828.

Jusqu’alors, l’anatomopathologie ne faisait pas partie de l’enseignement officiel, bien que Cabanis, ait préconisé la création d’une chaire dans toutes les écoles de médecine, dès 1799. C’est Dupuytren qui est à l’origine de la chaire anatomopathologie de la Faculté de Médecine de Paris : en effet, il légua par testament la somme de deux cent mille francs pour sa fondation et avait manifesté le désir que Cruveilhier en soit le premier titulaire[5]. Cruveilhier prit possession de sa nouvelle chaire en 1836, mais son enseignement n’eut guère de succès, les étudiants ne comprenant pas l’utilité de cette nouvelle science.

Il fut élu membre de l’Académie de Médecine en 1836 et en fut le Président en 1859, mais il ne réussit pas à entrer à l’Institut. Il cautionne par sa présence le la fondation par Augustin Louis Cauchy et Charles Lenormant de L'Œuvre des Écoles d'Orient[6], plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient[7].

Clinicien habile, il fut l’un des médecins les plus en vogue de son temps et sa clientèle se recrutait dans toutes les couches de la société : Talleyrand, Châteaubriant, Alfred de Vigny, Chopin… furent de ses patients mais il n’hésitait pas à témoigner de son désintéressement aux plus humbles. C’était la rançon de ses qualités non seulement d’homme de cœur et de devoir mais aussi de médecin avisé, joignant la connaissance des faits au bon sens clinique. Il était légitimiste, ayant consulté Charles X et le comte de Chambord, qui lui adressa son portrait dédicacé (L. Delhoume. Jean Cruveilhier. Paris: JB Baillière; 1937.) mais il accordait son temps à quiconque.Sollicité pour être le médecin en titre de Napoléon III, il répondait: « qu’il le soignerait comme ses malades d’hôpital ». Comme on lui conseillait de faire une visite de courtoisie à l’Empereur, il dit que « s’il n’est pas malade, ma visite est inutile ». Cette attitude déplut naturellement à Napoléon III... qui s’opposa plus tard à l’élection de Jean Cruveilhier à l’Institut de France. Mais Jean Cruveilhier est néanmoins sollicité comme médecin plusieurs fois par l’Empereur, le Prince Impérial et des membres de la famille. Il soigne le Maréchal Jourdan (1762-1833), natif de Limoges, qui meurt d’une tumeur maligne du médiastin dont il fait l’observation clinique et le compte rendu d’autopsie. De même, il conseille le Maréchal Th R Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly, autre natif du limousin (1784-1849), qui meurt lors de l’épidémie de choléra de 1849, comme Julie Récamier (1777-1849). Dès 1835, Jean Cruveilhier est appelé auprès du prince de Talleyrand qu’il soigne jusqu’à sa mort () participant en outre à sa réconciliation avec « l’église catholique, apostolique et romaine ». Il accompagne bénévolement jusqu’à sa fin, le , Chateaubriand, dont le neveu a offert en gage de reconnaissance la collection Petitot des «  Mémoires relatifs à l’histoire de France  ». Il soigne le père jésuite Xavier de Ravigan, après le décès de J Récamier en 1852, jusqu’au . Le chancelier Pasquier (1767-1862) est un de ses plus illustres patients. Il entoure Frédéric Chopin de sa délicatesse jusqu’à sa mort le par tuberculose pulmonaire à 39 ans; il en fait l’autopsie mais le compte-rendu n’est pas archivé ni à l’Académie de médecine ni à l’Assistance Publique. À partir de , il soigne Alfred de Vigny torturé par un cancer de l’estomac, dont les douleurs lui firent oublier le message de « la mort du loup ». En août 1861, il reçoit une lettre d’Auguste Maquet (collaborateur officiel d’Alexandre Dumas), président de la Commission des auteurs et compositeurs dramatiques, en remerciement des soins donnés à Noémie Trochu, arrière petite fille de Racine.

Toujours soucieux de rendre service et dévoué à ses malades, Jean Cruveilhier aime à rappeler les propos de Boerhaave : « Mes meilleurs malades sont les pauvres, parce que Dieu se charge de me payer pour eux », d’après L. Delhoume. Les qualités morales et professionnelles de cet homme d’exception ont été soulignées dans l’éloge de J Béclard à l’Académie de Médecine (J Béclard. Eloge de Cruveilhier. Mémoires Académie de Médecine /31).

Les travaux de Jean Cruveilhier ont permis des avancées importantes dans divers domaines de la médecine ; c’est lui qui, le premier en 1830, attira l’attention sur la confusion de l’ulcère de l’estomac (avec son risque de perforation) soit avec la gastrite chronique soit avec le cancer. Il étudia longuement la paralysie musculaire progressive, à peu près en même temps que François-Amilcar Aran et Guillaume Duchenne de Boulogne[8], mais ce sont ces derniers qui prirent la paternité de cette affection dégénérative connue sous le nom d’amyotrophie d'Aran-Duchenne. Les études de Cruveilhier sur les phlébites[9] marquent une date dans l’histoire de cette affection[10] puisqu’il avait noté que la coagulation du sang était la conséquence d’une altération de la paroi des vaisseaux sanguins: cette théorie rencontra une très vive opposition[11].

En 1866, sur les instances de sa famille, il donna sa démission de professeur (il avait 75 ans) et il déserta peu à peu les sociétés savantes qu’il fréquentait ; on ne le vit plus guère que dans le service de son fils à la Salpêtrière. Lorsqu’éclata la guerre, sa famille le poussa à quitter Paris[12] et il se retira dans sa villa de Sussac où il vécut encore quatre années.

Il meurt à 83 ans d’une pneumonie aiguë ; ses obsèques ont lieu à Limoges et l’inhumation au cimetière de Louyat.

Descendance modifier

La vie privée de Jean Cruveilhier est aussi riche et digne que sa carrière scientifique. En 1816 au début de la Restauration, à Limoges, il se marie avec Jenny Grellet des Prades de Fleurelles, qu’il a connue lors d’une « soirée limousine en pratiquant des passes magnétiques ». Elle était la fille de Gabriel de Grellet des Prades de Fleurelle, marquis de Fleurelle, seigneur de la Moujaterie, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges, directeur de la monnaie de Limoges, notable banquier et administrateur de l'hôpital Saint-Alexis (1793-1811). Jean Cruveilhier a eu un fils et sept filles. Dans sa riche descendance, on compte sept médecins anciens Internes des Hôpitaux de Paris entre 1858 et 1977.

Son fils, Édouard (1835-1906), a été reçu deuxième à l’Internat des Hôpitaux de Paris en 1858 et fut agrégé puis chirurgien des hôpitaux à 31 ans en 1866. Chef de service des Hôpitaux de Paris, il a été membre de la Société de chirurgie comme son père Jean, titulaire à 32 ans le 15 avril 1868 (23 sur 31 voix). II a eu un bon comportement lors du siège de Paris et de la commune en 1871 tenant le service de la Salpetrière à disposition des blessés des 2 camps.

Son gendre, le député André Dulery de Peyramont (époux de sa fille Marie-Gabrielle Cruveilhier) le confirme dans une lettre adressée au Professeur Jean Cruveilhier annonçant la remise prochaine de la décoration de la Légion d’Honneur. Juste avant le siège de Paris (1870-1871), Édouard avait pu in extremis emmener presque de force son père à la « Villa » de Sussac, en Haute-Vienne. Édouard, très estimé dans ce village limousin, a été élu maire plusieurs fois, durant deux périodes : la première, de la fin du Second Empire à l’aube de la IIIe République (1865-1871), et la deuxième, pour de nouveaux mandats, plus tard sous la IIIe République (1888-1904).

Nécrologie modifier

« …Cruveilhier a construit le plus beau monument qui ait été édifié à la gloire de l’anatomie pathologique : l'Anatomie pathologique du corps humain. Ce magnifique ouvrage 2 vol. in-folio, avec 233 planches, a été commencé en 1828, sur la demande de l’éditeur Baillière, qui n’a reculé devant aucun sacrifice pour le faire exécuter avec tout le soin qu’il nécessitait. Les planches ont été dessinées et gravées par Chazal et Cruveilhier passait chaque jour deux heures chez son dessinateur. »

Georges Daremberg, Journal des Débats, .

Éponymie modifier

La plupart des appellations « de Cruveilhier » sont inusitées.

Anatomie modifier

  • anomalie de Cruveilhier : fusion des 3e et 4e côtes.
  • aponévrose de Cruveilhier : voir fascia.
  • artère deltoïdienne de Cruveilhier : rameau collatéral de l'artère brachiale.
  • articulation de Cruveilhier : articulation atloïdo-odontoïdienne.
  • brides musculeuses de Cruveilhier : bandelettes longitudinales du côlon.
  • confluent occipital de Cruveilhier : confluent des sinus veineux crâniens postéro-supérieurs.
  • fascia de Cruveilhier : fascia pharyngo-basilaire [13].
  • glande lacrymale orbitaire de Cruveilhier : glande lacrymale principale.
  • ligaments de Cruveilhier : voir brides musculeuses.
  • muscle pinal transverse de Cruveilhier : muscle dilatateur de la narine.
  • nodosités de Cruveilhier : nodules du bord libre des valvules atrio-ventriculaires du nourrisson et qui disparaissent avec l'âge.
  • plexus de Cruveilhier : 1. plexus nerveux cervical postérieur [14]. 2. angiome stellaire (aspect plexiforme)[15].
  • valvule de Cruveilhier (ou de Hasner, ou de Bianchi) : repli muqueux du canal lacrymonasal.
  • veines dorsales (externe et interne) de Cruveilhier : segments de l'arcade dorsale du pied, parfois décrits comme segment d'origine des veines saphènes (externe. et interne).
  • veine saphène accessoire de Cruveilhier : veine saphène postérieure.

Pathologie modifier

Œuvres et publications modifier

  • Essai sur l'anatomie pathologique en général, [Thèse présentée et soutenue à la Faculté de médecine de Paris le ], n° 18, 1816,Texte intégral.
  • Cours d'études anatomiques, Paris, 1830.
  • Anatomie pathologique du corps humain, Paris, 1828-1842, 200 planches gravées par Antoine Chazal d'après ses dessins.
  • La vie de Dupuytren, Paris, 1841.
  • Traité d'anatomie descriptive, Béchet (Paris), 1834-1843, 4 volumes in-8:
  1. Tome premier, 1834,lire en ligne sur Gallica.
  2. Tome deuxième, 1843,lire en ligne sur Gallica.
  3. Tome troisième, 1843,lire en ligne sur Gallica.
  4. Tome quatrième, 1835, lire en ligne sur Gallica.
  • (it) Atlante generale della anatomia patologica del corpo umano, V. Batelli (Firenze), 1843, Texte intégral.
  • Traité d'anatomie pathologique générale, J.-B. Baillière (Paris), 1849-1864, 5 volumes in 8:
  1. Tome premier, 1849,lire en ligne sur Gallica.
  2. Tome deuxième, 1852,lire en ligne sur Gallica.
  3. Tome troisième, 1856,lire en ligne sur Gallica.
  4. Tome quatrième, 1862,lire en ligne sur Gallica.
  5. Tome cinquième, 1864,lire en ligne sur Gallica.
  • Anatomie descriptive, Labé (Paris), 1834-36, 4 volumes, rééd. 1877.

Bibliographie modifier

(Compte tenu du nombre d’ouvrages et d’articles concernant Jean Cruveilhier, il n’est fait mention que des références les plus importantes).

  • Daremberg Georges : Les grands Médecins du XIXe siècle, Masson (Paris), 1907.
  • Genty Maurice : Jean Cruveilhier Les biographies médicales , J-B Baillière (Paris).
  • Delhoume Léon : L'École de Dupuytren - Jean Cruveilhier, Paris, 1937.
  • Frexinos Jacques: « L’ulcère de Cruveilhier », in: De Barrett à Zollinger-Ellison. Quelques cas historiques en gastroentérologie, pp 45–54, Springer (Paris), 2008.
  • Jacquet Pierre-Yves : Biographie et bibliographie de Jean Cruveilhier, [Thèse pour le doctorat en médecine], Paris-Cochin, 1977.
  • Vayre Pierre : De l'art à la science en chirurgie : trois Limousins à Paris au XIXe siècle : Alexis Boyer (1757-1833), Guillaume Dupuytren (1777-1835), Jean Cruveillhier (1791-1874), Glyphe & Biotem éd. (Paris), 2004.
  • Vayre Pierre : « Jean Cruveilhier (1791-1874).Chirurgien promoteur de la preuve par les faits à la médecine fondée sur la preuve » Texte intégral, in: e-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie, 2008, 7 (2) : 01-12.

Notes et références modifier

  1. La vie de Dupuytren Paris 1841
  2. P.-A. Béclard (1785-1825) était chirurgien à la Pitié, membre de l’Académie de Médecine
  3. Société anatomique : créée en décembre 1803(12 Brumaire an XII par Dupuytren et Laennec au sein de la faculté de médecine de Paris, son objectif était de concrétiser la méthode anatomoclinique prônée par Xavier Bichat. D’emblée elle se fixe l’étude de l’homme, normale et pathologique.
  4. http://www.bium.univ-paris5.fr/histmed/asclepiades/pdf/palluault.pdf
  5. Sur l’avis du doyen Mathieu Orfila,une décision ministérielle changea la destination de ces fonds qui furent utilisés pour la création d’un musée d’anatomie pathologique
  6. https://www.oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/LE-CINQUANTENAIRE-DE-LŒUVRE-DES-ECOLES-DORIENT.04.07.2017.pdf
  7. « L’Œuvre d’Orient au service des chrétiens d’Orient depuis 1856 », sur L'oeuvre d'Orient (consulté le ).
  8. Il précisa la cause anatomique de la maladie (l’altération des racines des nerfs moteurs) après avoir réalisé l’autopsie d’un patient atteint de cette maladie
  9. thrombose veineuse profonde
  10. Il n’a pas créé le terme lui-même, l’honneur en revient à Gilbert Breschet (1784-1845) qui sera le premier à utiliser ce nom en 1819
  11. En particulier de Rudolph Virchow qui affirmait que l’altération des parois des veines était la conséquence des thromboses veineuses.
  12. Il demeurait Rue des Pyramides
  13. "Lame fibreuse qui, au niveau de la paroi postérieure du pharynx, prolonge vers le haut le fascia intrapharyngien en s’unissant, au-dessus du muscle constricteur supérieur du pharynx, au fascia péripharyngien.", Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2016-1
  14. a et b "Ensemble des deux anses anastomotiques qui unissent entre elles les branches postérieures des trois premiers nerfs spinaux cervicaux: nerf suboccipital, grand nerf occipital et troisième nerf occipital.", Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2016-1
  15. a b c et d A. Manuila, Dictionnaire français de Médecine et de Biologie, Masson, 1970-1975.
    en 4 volumes.

Liens externes modifier