Jean Alexandre Caffin

général français

Jean Alexandre Caffin
Jean Alexandre Caffin

Naissance
Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire)
Décès (à 77 ans)
Saint-Léger-de-Montbrillais (Vienne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17691801
Autres fonctions Maire de Doué-la-Fontaine

Jean Alexandre Caffin, né le à Doué-la-Fontaine, mort le à Saint-Léger-de-Montbrillais (Vienne), est un général de division de la Révolution française.

États de service modifier

Il entre en service en 1769, comme soldat au Régiment de Bourgogne cavalerie, et en 1772, il rejoint le régiment du Roi Infanterie, qu'il quitte en 1777.

En , il est élu commandant de la garde nationale de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), puis il est nommé par le district de Saumur adjudant-général de la Légion du Midi le .

Guerre de Vendée modifier

En 1793, il participe à la lutte contre les Vendéens, et le , il est promu au grade de général de brigade. Il reçoit le commandement d’une des Colonnes infernales, chargée de dévaster les environs de Cholet, (Maulévrier, La Tessoualle, Saint-Laurent-sur-Sèvre, etc.). Il est nommé au grade de général de division le .

Le , à Maulevrier et Yzernay, quatorze femmes et filles sont fusillées par la colonne du général Caffin[1]Le , à Saint-Pierre-des-Échaubrognes, quatorze femmes sont fusillées par la colonne Caffin[2] il détruit le bourg des Echaubrognes : Pour le bien de la république, les Echaubrognes ne sont plus... Au moment où je t'écris, je fais fusiller quatorze femmes qui m'ont été dénoncées....

Le , un de ses détachements détruit les métairies qui sont sur la route entre La Tessoualle et Saint-Laurent-sur-Sèvre. Il commence à incendier Maulévrier. Le , il se dirige vers Saint-Laurent-sur-Sèvre puis apprenant que les "brigands" ne sont pas loin, il revient à Maulévrier, patrouille dans les landes de Genty et fouille l'entrée de la forêt de Vezins. Il fait incendier le bourg de Tout-le-Monde. Le , il fait éclairer par des patrouilles les routes de Vezins et d'Argenton. Le , il termine l'incendie de Maulévrier et d'Yzernay et part pour Saint-Laurent-sur-Sèvre. Le , il fait incendier Yzernay, et part pour Saint-Laurent-sur-Sèvre où il arrive à 5 heures.

Le , il est toujours à Saint-Laurent qu'il fait fouiller : J'ai fait conduire à Cholet trente deux femmes qui étaient dans le couvent je les ai adressées aux administrateurs du district qui en feront ce qu'ils voudront. J'ai trouvé une vingtaine d'hommes de reste que j'ai fait fusiller avant de partir. Si j'en trouve d'autres dans ma route, ils essuieront le même sort. Il incendie la ville et part à La Verrie où il arrive à 7 heures.

Le , il fouille La Verrie. Le , il annonce la présence de 4 000 "brigands" à La Gaubretière : ".... Je te préviens que j'irai demain matin avec ma colonne brûler ce bourg, tuer tout ce que j'y rencontrerai sans distinction, comme le repaire de tous les brigands. Je n'avais pas encore occupé un pays où je pusse rencontrer autant de mauvaises gens, tant hommes que femmes; aussi tout y passera par le fer et par le feu...."

Le , Turreau lui donne l'ordre de rejoindre Cholet. Le , lors de l'attaque de Stofflet sur Cholet il parvient à rallier les fuyards sur la route de Nantes et à les regrouper. Le , après la destitution de Turreau, il est nommé par le Comité de Salut Public Commandant de la 3e division de l'armée de l'Ouest avec son quartier général à Doué-la-Fontaine.

En 1796, il sert sous Hoche à l'armée des côtes de l'Océan, et le , il est nommé à l'armée de Sambre-et-Meuse, mais il refuse le poste. Il est admis à la retraite en 1801.

Il occupe les fonctions de maire de Doué-la-Fontaine de 1804 à 1815.

Il meurt le , à Saint-Léger-de-Montbrillais.

Références modifier

  1. (Nicolas Delahaye et Pierre-Marie Gaborit, Les 12 Colonnes infernales de Turreau, p. 112.)
  2. (Nicolas Delahaye et Pierre-Marie Gaborit, Les 12 Colonnes infernales de Turreau, p. 157.)

Sources modifier