Jean-René Guitter dit Saint-Martin

militaire français

Jean-René Guitter
Surnom Saint-Martin
Naissance
Saint-Martin-Villenglose
Décès (à 60 ans)
Grez-en-Bouère
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Chouan
Grade Lieutenant-colonel
Commandement Compagnie de Saint-Martin-Villenglose, puis
Colonne de Saint-Denis-d'Anjou et de Morannes
Conflits Chouannerie
Faits d'armes Bataille de Jemmapes
Virée de Galerne

Jean-René Guitter dit Saint-Martin, né le à Saint-Martin-Villenglose et mort le à Grez-en-Bouère[1], est un militaire français, royaliste, et chef chouan en Mayenne pendant la Révolution française.

Biographie modifier

Soldat au régiment de Beauce-infanterie de mai 1792 à mars 1793, présent à la bataille de Jemappes, aux sièges de Mons et de Maubeuge, il déserta et participa au soulèvement de Châteauneuf, en Anjou, le à l'occasion de la levée de 300 000 hommes. Soldat de l'armée vendéenne, il fut fait prisonnier lors de la bataille de Doué mais s'évada de la prison de cette ville et fit la campagne de Granville () et celle du Mans ().

Probablement en 1794, il devint capitaine de la compagnie de Saint-Martin-Villenglose qu'il avait constituée et opéra dans le canton de Saint-Denis-d'Anjou et le district de Sablé, puis se rapprocha de Grand-Pierre.

Intrépide, il prit part au combat de Bouère en 1796, ainsi qu'à ceux du Buret, de Saint-Charles, de l'Éraudière, de Miré et de Gennes.

Cité dans un rapport républicain comme l'un des chefs des rassemblements le 2 brumaire an VI (), il fut nommé chef de bataillon en 1797, grade qui lui fut confirmé par brevet du comte de Bourmont en 1799, et reçut le commandement du canton de Saint-Denis-d'Anjou.

Commandant aussi le canton de Morannes en Maine-et-Loire, il exécuta le 25 floréal an VII () un dénonciateur, le représentant Thomas Millières à Morannes. Il servit ensuite comme chef de bataillon dans la division de Grand-Pierre, qui devint la 1re division de l'armée de Bourmont, et prit part aux combats de Saint-Jean-sur-Erve le , de la lande de Saulges le 7, prit Châteauneuf-sur-Sarthe; il prit part au combat de Varennes à la fin , de la lande d'Argentré le ; il combattit le au Mans, enfin le à Foulletourte.

En 1815, bien que « blessé au bras, estropié, père de 4 enfants », il participa comme chef du 1er bataillon de la légion Gaullier à la campagne dans l'armée d'Andigné, et notamment le , au combat de Champigné. Le général d'Andigné lui remit un brevet de lieutenant-colonel.

Au cours des guerres de la chouannerie, il avait été blessé 7 fois et estropié au bras gauche. Il habitait Miré en 1816.

Il reprit les armes fin mai-début juin 1832 lors du combat de Chanay à Grez-en-Bouère, où il mourut le .

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Sources et bibliographie modifier