Jean-Marie Halsdorf

homme politique luxembourgeois

Jean-Marie Halsdorf
Illustration.
Jean-Marie Halsdorf en .
Fonctions
Député luxembourgeois

(9 ans, 10 mois et 19 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Sud
Législature 33e et 34e
Groupe politique CSV

(10 ans et 12 jours)
Élection (suppléant)
Réélection et
Circonscription Sud
Législature 29e et 30e
Groupe politique CSV
Prédécesseur Viviane Reding
Successeur Christine Doerner
Ministre de l'Intérieur et à la Grande Région
Ministre de la Défense

(4 ans, 4 mois et 11 jours)
Premier ministre Jean-Claude Juncker
Gouvernement Juncker-Asselborn II
Prédécesseur lui-même (Intérieur)
Jean-Louis Schiltz (Défense)
Successeur Dan Kersch (Intérieur)
Corinne Cahen (Grande Région)
Etienne Schneider (Défense)
Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire

(4 ans, 11 mois et 22 jours)
Premier ministre Jean-Claude Juncker
Gouvernement Juncker-Asselborn I
Prédécesseur Michel Wolter (Intérieur)
Successeur lui-même (Intérieur)
Bourgmestre de Pétange

(4 ans, 6 mois et 29 jours)
Monarque Jean
Coalition CSV (majorité absolue)
Prédécesseur Roger Klein (lb)
Successeur Pierre Mellina
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Luxembourg (Luxembourg)
Nationalité luxembourgeoise
Parti politique CSV (depuis 1987)
Diplômé de université de Strasbourg
Profession pharmacien

Jean-Marie Halsdorf
Bourgmestres de Pétange

Jean-Marie Halsdorf, né le à Luxembourg (Luxembourg) est un pharmacien et homme politique luxembourgeois, membre du Parti populaire chrétien social (CSV).

Ministre de l'Intérieur du au puis à la Défense jusqu'au dans les gouvernements dirigés par Jean-Claude Juncker.

Biographie modifier

Études et formations modifier

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires classiques au lycée d'Echternach, il poursuit ses études supérieures à l'université de Strasbourg en France où il obtient un doctorat de pharmacien[1].

Carrière professionnelle modifier

Au début des années 1980, il travaille comme pharmacien dans divers cliniques et hôpitaux et notamment à la Clinique Sacré-Cœur qui fera partie de la Fondation François-Elisabeth (FFE) lorsque la Congrégation des Sœurs de Sainte-Elizabeth et la Congrégation des Franciscains la fondent conjointement pour regrouper les trois cliniques (Clinique Sacré-Cœur, Clinique Sainte-Elisabeth et Clinique Saint-François)[2].

Au point de vue syndical, Jean-Marie Halsdorf est un membre du bureau exécutif du Syndicat de communes régional pour la promotion et le développement de la région du Sud (Pro-Sud), il préside le comité du Syndicat intercommunal de l'Hôpital Princesse Marie-Astrid à Niederkorn de 2001 à 2004 et exerce la fonction de secrétaire général du Syndicat intercommunal à vocation multiple des villes et communes luxembourgeoises (SYVICOL) depuis .

Parcours politique modifier

Membre du Parti populaire chrétien social depuis 1987, l'année suivante, il est élu au conseil communal de Pétange avant de devenir le bourgmestre de la commune en 2000, fonction venue à terme en 2004 lorsqu'il fait son entrée au sein du gouvernement[3],[4]. Entre-temps, après sa démission du gouvernement, il conserve le poste de 1er échevin de la commune aux côtés du bourgmestre Pierre Mellina[5].

À la suite des élections législatives du , Viviane Reding fait son entrée au gouvernement. Jean-Marie Halsdorf lui succède comme député à la Chambre pour la circonscription Sud où il représente le Parti populaire chrétien social. Il est réélu aux élections législatives suivantes du et . Néanmoins, en raison du non cumul des mandats, il doit démissionner de sa fonction à la législature nationale pour entrer au gouvernement. Il laisse son siège à Christine Doerner. En tant que membre du gouvernement sortant, il n'est pas reconduit dans la nouvelle coalition Gambie dirigée par le libéral Xavier Bettel en . Il retrouve son siège au parlement à partir du , mandat renouvelé grâce aux législatives d'[6]. Il exerce plusieurs fonctions à la Chambre comme celles de vice-Président de la Commission de l'Environnement du au , de vice-Président de la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale du au et président de la Commission de la Famille, de la Solidarité sociale et de la Jeunesse du au .

Du au , Jean-Marie Halsdorf est ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire puis ministre de l'Intérieur et à la Grande Région ainsi que ministre de la Défense du au dans les gouvernements dirigés par Jean-Claude Juncker[7],[8].

Vie privée modifier

Jean-Marie Halsdorf est marié et père de trois enfants.

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. « Jean-Marie Halsdorf: «Quand on maîtrise la langue du pays, on est autrement intégré» », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « 15e anniversaire de l'Hôpital Kirchberg », sur hopitauxschuman.lu, (consulté le ).
  3. Josée Hansen, « Restez donc ! », d'Lëtzebuerger Land,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Biographie de Jean-Marie Halsdorf », sur paperjam.lu, Paperjam News (consulté le ).
  5. Claude Damiani, « Jean-Marie Halsdorf : « La commune fait le maximum pour aider les gens » », Le Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Qui sont les 60 députés élus à la Chambre? », Paperjam News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Jean-Marie Halsdorf à l'Intérieur », L'essentiel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Arrêté grand-ducal du 4 décembre 2013 accordant démission honorable à Monsieur Jean-Marie HALSDORF, Ministre », sur legilux.lu, Mémorial, (consulté le ).
  9. « Compte rendu des séances publiques N° 17 – Session ordinaire 2003-2004 », sur chd.lu, (consulté le ).
  10. « Jean-Marie Halsdorf reçoit les insignes de l'officier de l'ordre national de la Légion d'honneur », sur gouvernement.lu, (consulté le ).