Jean-Marie Caro

personnalité politique française

Jean-Marie Caro
Fonctions
Député français

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 6e du Bas-Rhin
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Alain Ferry

(2 ans, 1 mois et 13 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Bas-Rhin
scrutin proportionnel à un tour
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF

(12 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
14 juin 1981
Circonscription 6e du Bas-Rhin
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique RDS (1973-1978)
UDF (1978-1986)
Prédécesseur Gérard Lehn
Successeur Proportionnelle par département
Biographie
Nom de naissance Jean-Marie Michel Louis Caro
Date de naissance
Lieu de naissance Constantinople (Turquie)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Bourgoin-Jallieu (France)
Nationalité Française
Conjoint Anne-Marie Vonesh
Profession Administrateur au Conseil de l'Europe
Résidence Bas-Rhin

Jean-Marie Caro, né le à Constantinople (Turquie), et mort le à Bourgoin-Jallieu[1] est un homme politique français.

Il est député du Bas-Rhin (UDF) de 1973 à 1993, président de l'assemblée de l'UEO de 1984 à 1987 et Conseiller général de Villé de 1973 à 1993.

Député (1973-1993) modifier

Les élections de 1973 provoquent dans la sixième circonscription du Bas-Rhin un petit "tremblement de terre" avec l'élection d'un candidat réformateur, proche de la démocratie-chrétienne, inconnu quelques mois auparavant dans la circonscription, Jean-Marie Caro qui l'emporte très facilement contre le député sortant au deuxième tour (56 %). J.-M. Caro consolide son implantation locale en étant élu en 1973 conseiller général de Villé, poste qu'il conserve jusqu'en 1992. Il est facilement réélu en 1978, en battant le maire RPR de Molsheim P. Klingenfus, puis en 1981, 1986 et 1988, à chaque fois avec des scores importants.

En 1993, critiqué pour ses absences fréquentes dans la circonscription qui a déjà provoqué sa défaite aux élections cantonales de 1992, ainsi que marquée par une certaine usure, J.M Caro est battu de quelques voix par un candidat de centre-droit (Parti radical valoisien), Alain Ferry (50,4 %). Celui-ci rassemble une majorité dans les cantons vosgiens, ainsi qu'à Molsheim.

Il meurt le des suites d’une infection pulmonaire[2].

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier